Ne vacillez pas, tout de suite, s'il vous plait, parce que vous allez être servis en vacillements et même en langage. Tenez, je vais même vous ébranler si vous êtes friands de secousses électorales, totales ou spéciales... Point final (avouez que ce n'est pas mal !) Enfin, en écriture, la rime c'est le principal ! Bref, revenons à ces trous de mémoires des dirigeants Tadlaouis qui, après avoir fixé la date du 20 juillet 2014 pour la tenue de leur assemblée de la saison. Ils ont été contraints par la force des choses à repousser cette date à dimanche prochain 27 juillet 2014 à 22h à la maison des jeunes de la ville. Les raisons de cet éveil. C'est que juste la veille de ces assises que nos aimables dirigeants semblent avoir repris leur mémoire d'avoir omis de soumettre à l'approbation les deux rapports moral et financier de la saison 2012/2013 pour la simple raison que l'assemblée n'a jamais eu lieu. Et par conséquent, ils étaient donc contraints de justifier les dépenses des deux saisons jumelées. Non, décidément c'est vraiment banal ! Donc, si je vous impose ce dérangement et cette corvée, c'est parce que je suis moi-même ébranlé par le comportement de certains dirigeants du championnat d'Elite. Il s'agit de trous ou de creux, comme vous voudrez. Les actuels dirigeants Tadlaouis sont appelés à justifier lors de la prochaine assemblé ces regrettables et dangereuses lacunes- et bien d'autres d'ailleurs- sinon, ils risquent d'être accusés d'avoir des trous de mémoires- défaillances qui naissent des promesses électorales- et de se retrouver dans le creux de la vague. Ce qui choque le plus dans cet état, c'est la résignation de ces dirigeants pratiquement les mêmes aux commandes depuis le début de la descente aux enfers. Nullement affolés (et encore moins chagrinés) par la constance de ces travers, ces dirigeants flegmatiques et opiniâtres, repartent pour de nouvelles amertumes en connaissant pertinemment l'ampleur de la débâcle qui attendait leur club respectif avec le phénomène qui devient inquiétant, celui de l'extrême mobilité des joueurs dans le cadre des transferts qui grève le budget du club et qui atteste de l'absence de toute politique de formation des jeunes. Avec le recrutement déjà de quelque 8 nouveaux joueurs et la liste n'est pas encore close. Ajoutez l'instabilité chronique de l'entraineur à cette situation de changements perpétuels de l'effectif et vous aurez en partie, une idée de la fragilité du football Tadlaoui. Il serait trop facile d'expliquer cette frénésie de recrutement par la seule obsession du résultat, même s'il faut « comprendre » la hantise des dirigeants d'être violemment pris à partie par leurs supporteurs. Aujourd'hui force et de constater que le mode du recrutement par dizaines de joueurs a gagné une forte majorité de clubs et que cela n'est pas étranger à la décadence du football marocain car cette option, avec le système des prêts, va irrémédiablement conduire les équipes à condamner les catégories de jeunes.