Il y a un adage que nos amis algériens ne peuvent ne pas connaître, maghrébins qu'ils sont. Celui du « Dromadaire qui ne voit pas sa bosse ». Ne pouvant se relever des camouflets (les derniers en date) qui ne cessent de pleuvoir sur eux, ils ne trouvent que l'intox et la désinformation, comme moyen de tentative de renverser la vapeur, en vain ! Des revers ils en ont essuyés au CDH de Genève, quand furent révélées les profondes contradictions algériennes sur les droits humains qu'ils prétendent défendre au Sahara marocain alors qu'ils les étouffent sur les territoires kabyle, mozabite et dans les camps de Tindouf en particulier. Dernière contradiction en date de l'Algérie et de « sa conception » des Droits de l'Homme au Sahara, l'encerclement par les militaires algériens renforcés par les mercenaires du polisario, d'un camp de séquestrés sahraouis à Tindouf. Objectif, endiguer les multiples manifestations d'une tribu du Sahara qui ne demande qu'à connaître le sort d'un de ses enfants, Lahcen Ghilani, enlevé il y a dix jours mais évaporé dans la nature. Son seul crime est d'être une des figures du mouvement du 5 Mars qui empêche les sbires du polisario de dormir tranquilles. Enlèvement, séquestration, répression des manifestations pacifiques, l'Algérie a vraiment une manière drôle de s'occuper des Droits de l'Homme. Et dire qu'au CDH à Genève ils ont eu l'effronterie d'essayer d'inclure un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au Sahara marocain dans la résolution du CDH et que leurs tentatives sont restées lettre morte. Heureusement qu'on leur a fait la sourde oreille. Autre revers, et non des moindres, essuyé par l'Algérie. L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) vient d'appeler, dans une très récente résolution, à « la recherche d'une solution politique juste et définitive au conflit (ndlr : préfabriqué au Sahara marocain), qui permette l'instauration de la sécurité et d'une stabilité durables dans la région sahélo-saharienne ». Mais le plus dur pour l'Algérie et que les parlementaires européens tiennent en considération sérieuse la proposition marocaine d'autonomie visant à « accorder une large autonomie à la population Sahraouie, qui serait dotée de ses propres organes législatif, exécutif et judiciaire, ainsi que de ressources financières lui permettant de se développer ». Là, la coupe est pleine et ne reste aux Algériens que la qualification au second tour de la coupe du monde pour distiller leur intox. L'APSL nous gratifie d'une dépêche signée de... Boujdour que des citoyens ont été, violement, réprimés dans la ville par les forces marocaines pour avoir exprimé leur joie lors de la qualification de l'équipe algérienne. C'est ce qu'on appelle « prendre des vessies pour des lanternes ». Car des citoyens marocains ont applaudi partout au Maroc, de Tanger à Lagouira, la qualification des fennecs pour les huitièmes de final, sans que personne n'intervienne. Mais pourquoi l'APSL s'intêresse à ce qui se passe à Boujdour et occulte ce qui se passe en Algérie et aux camps de Tindouf ?