Le Parlement libanais se réunira de nouveau le 15 mai pour tenter d'élire un nouveau chef de l'État faute d'un quorum mercredi en raison du refus du bloc mené par le Hezbollah d'entrer en séance. «Le président Nabih Berri a fixé le 15 mai comme nouvelle date pour réunir le Parlement faute d'un quorum mercredi», a indiqué un communiqué. Après l'échec de cette 3e session, le Liban risque de se retrouver sans président de la République en l'absence de consensus entre camps rivaux. Face à Samir Geagea, virulent opposant au régime syrien et au Hezbollah, se dresse Michel Aoun, soutenu par le parti chiite même s'il ne s'est pas déclaré officiellement. Les deux hommes sont ennemis depuis la guerre civile qui a ravagé le Liban entre 1975 et 1990. Le mandat de l'actuel président Michel Sleimane expire le 25 mai et le Parlement a jusqu'à cette date pour élire son successeur. S'il n'y parvient pas, le gouvernement sera en charge de tous les pouvoirs exécutifs, un scénario que le Liban a déjà connu en 1988 et en 2007.