La malédiction s'est-elle acharnée sur l'OCK ou est-on en train de récolter ce que certains dirigeants et pseudo-supporters ont semé ? Ce qui est sûr, c'est que jamais le club khouribgui n'avait vécu une aussi obscure et préoccupante crise ! Une crise de résultats aggravée ou envenimée par des bavures administratives doublement scandaleuses car jamais dans les annales du championnat national, on ne retrancha un lot aussi lourd de 6 points à un club pour des erreurs élémentaires, 6 points qui pèseront viscéralement sur l'avenir du club en division d'excellence. Le club phosphatier mobilisa donc toutes ses composantes pour retrouver au moins un peu de sérénité et le gouverneur de la province M. A bdellatif Chadali est intervenu en personne pour provoquer des réunions avec les associations de supporters, le comité directeur et vint même insuffler de la motivation aux joueurs et au staff technique lors d'une séance d'entrainement. Le public vint donc en masse au stade pour supporter ses joueurs en ces moments difficiles, mais cet échec fut vraiment une cruelle déception pour tout Khouribga. Durant ce match face au WAC, 7 joueurs titulaires manquaient à l'appel soit pour soins, soit pour sanctions, notamment les Allouche, Lahrari, Oggadi, Largou, Jilani, Yamik, et Benhnia. Ainsi, plus les minutes passaient, plus la pression se faisait pressentir dans les jambes et dans l'esprit de ce qui restait des hommes de Jilani. On sentait à travers leurs mouvements sur l'aire de jeu que les khouribguis avaient peur d'encaisser un but car ils concentrèrent leur fond de jeu au milieu du terrain sans pour autant oser aller jusqu'au bout et pourtant ils savaient, sans être expert comptable, qu'un nul ou une défaite durant cette partie, enliseraient fatalement l'OCK dans les abîmes de la relégation. Au retour des vestiaires et juste à la 48ème minute, Kone Bakary frappa le coup de la balle arrêtée pour plonger les tribunes dans un silence effarant. Allez, il ne faut pas paniquer, devait leur lancer le tunisien Jilani. Mais et malheureusement et 4 minutes après ce premier but, El Karti, celui qu'on avait hué avant le match pour ingratitude envers l'école de son club où il apprit à jouer et qui lui ouvrit la voie de la sélection nationale, aggrava le score pour noyer tous les espoirs d'un quelconque retour dans le match. Ce fut le coup de grâce ! Bien sûr, il reste encore 8 matchs à jouer pour le club khouribgui et en football, comme on aime souvent le dire et le répéter, il n'y a rien d'impossible, mais pour le cas de l'OCK, la situation est vraiment scabreuse et périlleuse. Le public khouribgui accuse le président et l'accable des slogans les plus injurieux et les plus outrageants pour avoir été à l'origine de tous les maux et donc de l'éventualité de relégation en division inférieure. Dans tous les cas et à l'unanimité et les banderoles l'exprimèrent mot à mot, les supporters et les observateurs sportifs appellent au retour de la gestion OCP car elle s'est avérée indéniablement la plus stable, la plus efficace, la plus efficiente, une gestion qui était qualifiée de professionnelle avant même que notre fédé parle de professionnalisme. Un coup de nostalgie de l'époque Charbi et Jadir, l'époque des titres ! D'ailleurs, des groupes de supporters sont même allés taper à la porte de Haj Jadir pour lui demander de revenir... Ironie du sort, c'était ces mêmes supporters peut-être qui un jour avaient vociféré des « dégage » qu'ils regrettent aujourd'hui et avec amertume ! Amertume quand tu nous tiens !!!