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OCK-ASS : 1-1: Ajlani a fui la conférence de presse
Publié dans L'opinion le 18 - 03 - 2014

La presse fait-elle vraiment peur à certains entraineurs ? Sommes-nous aussi méchants et sans coeur pour que certains coachs optent des fois pour la dérobade comme ce qui se passa après le match OCK-ASS. En effet, tous les journalistes présents dans la salle de conférence ont attendu vainement M. Ahmed Ajlani, le coach tunisien du club marocain phosphatier, qui ne s'est même excusé et a préféré brûler la politesse que d'affronter les médias. Le jeune Belhachmi, lui, coach d'un club qui est dans une situation plus complexe, se présenta et en toute sérénité, a produit son analyse du match et a démontré qu'il ne craint ni la réalité, ni la zizanie et qu'il croit en toutes ses chances de sauver son club.
Le comité de l'OCK a promis des primes juteuses pour ses joueurs pour tous les matchs de fin de saison et il ne restait à notre coach que de gérer son groupe pour glaner les points salvateurs d'une saison avec beaucoup plus de bas que de hauts et surtout dans les parties jouées à domicile. Or, la défaite devant l'ASFAR et surtout le nul devant le club slaoui ont vraiment semé le doute dans les esprits des supporters et risquent même de toucher le moral des troupes.
Certes, nos phosphatiers ont su revenir immédiatement dans le match à la 23ème minute par le défenseur Amzil après le but de Lagnaoui encaissé à la 6ème minute de jeu, mais il faut reconnaitre qu'au cours de toute la partie, les hommes de Ajlani n'ont vraiment pas fait le jeu et beaucoup de dysfonctionnements furent constatées surtout sur les lignes du milieu et de l'attaque. En effet, on n'a senti, à aucun moment, l'impact de quelconques pressings qui pourraient créer des opportunités de buts. Il manquait surtout à nos khouribguis cette rage de vaincre, cette détermination à aller jusqu'au bout.
Le club phosphatier a donc encore une fois raté le coche, raté une importante opportunité de glaner des points à domicile pour creuser l'écart et fuir le plus loin possible la zone brûlante car plus la fin de saison approche, plus les choses se corsent pour le seul club en Elite-Pro qui représente les deux régions de la Chouia Ouardigha et de Tadla Azilal. N'est ce pas que c'est vraiment une grande désolation et un grand malheur sportif si le club phosphatier se trouve relégué un jour en division inférieure.
Le comité de l'OCK et le staff technique ont donc intérêt à mieux analyser les faits et préparer dans la concertation un plan d'action pour les matchs qui restent car tout faux pas maintenant serait fatal et donc impardonnable. Et que monsieur l'entraineur sache que le temps n'est plus aux faux-fuyants et que la réalité si amère soit-elle est la formule la plus efficace et la plus efficiente dans pareilles situations.
Le club phosphatier ne mérite pas ce sort car on ne doit à aucun cas oublier que du temps de certains dirigeants dont Benhima, Kerouache, Hamdi, Charbi, Jadir à titre d'exemple, l'OCK jouait les titres et les hauts de tableau. Toutefois, l'espoir est toujours grand et docteur Scadi qui a accumulé beaucoup d'expérience pourrait réaliser un dénouement heureux.
A souligner que le club slaoui était venu à Khouribgui accompagné d'un grand groupe de supporters qui croient encore en leur club, toutefois certains ont abusé en utilisant des feux d'artifices très dangereux. La police locale était aux aguets et a su maitriser la situation en arrêtant les 6 fauteurs de troubles en un temps record et avec tact et un professionnalisme. De l'avis de beaucoup d'observateurs, il faut donner l'exemple et les présenter au parquet.
ELAZHAR
Déclaration
Amine Belhachem, entraineur de l'ASS : « Le match a été d'un niveau technique très moyen. La pression des résultats et du public a agi sur les entraineurs et sur les joueurs. Le nul réalisé à Khouribga est un résultat positif qui va motiver mes joueurs pour préparer notre match face au RCA. L'ASS est un club qui joue un football moderne, mais malheureusement les résultats ne suivent pas. Nos chances de sauver notre club de la relégation existent et j'arriverai avec conviction à affronter la zizanie car les responsables du club me soutiennent et mes joueurs ont confiance en moi».


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