Enfin, l'Olympique de Khouribga a « trouvé » un nouvel entraineur pour succéder à Fouad Sahabi et le contrat d'une saison et demi fut remis entre les mains du coach tunisien Ahmed El Ajlani qui le signa sur fond de bouquets de roses offerts par deux associations de supporters, notamment « Alhadaba Alkhadra » et « Ansar Alkhadra ». Ces bouquets de fleurs, c'était un peu comme une ratification « rose » du nouveau contrat et donc du choix du nouveau coach, mais l'avenir n'est malheureusement pas toujours rose...! Dans plusieurs de ses déclarations aux médias nationaux et locaux, Docteur Mustafa Scadi, le président du club, n'a pas cessé de préciser que parmi tous les CV reçus par la direction administrative, le seul CV qui a convaincu la commission technique chargée de cautionner le nom du nouvel entraîneur et qui pourrait à leur sens être l'homme de la situation critique qui sévit au sein du club, fut celui de M. Ahmed El Ajlani. Le président du club a même expliqué certains médias qu' « après un mois de concertations avec toutes les composantes du club, le choix s'est porté sur un entraîneur tunisien parce qu'il n'y avait plus d'entraîneur marocain disponible sur le marché...» C'est donc le deuxième entraîneur tunisien officiant au Maroc après El Benzerti du Raja et également le troisième coach maghrébin après l'avènement de Benchikha du DHJ, c'est peut-être augure d'une nouvelle vague et tant mieux car il est un peu tôt pour juger. Toutefois, on peut se permettre, avec tout l'esprit sportif qu'il faut, de soumettre ce qui pourrait devenir un phénomène à des interrogations ou tout simplement à certaines appréhensions ressenties mais celées par des observateurs de la chose sportive nationale en général et par nos cadres techniques nationaux. Est-ce que cela pourrait compromettre la compétence de nos cadres nationaux ? Nous serons vraiment curieux de pénétrer les premières réactions en profondeur de nos « nationaux » ! Certes, le football n'a pas de frontière, ni de nationalité, mais quand aujourd'hui, une pléiade de jeunes entraîneurs marocains qui a émergé et cherche à se frayer une carrière, est au « repos », quand une pléiade de coachs nationaux, aguerris de compétence et d'expérience, est au « repos », cela ne mériterait-il pas quelques interrogations ? Nul doute, à l'unanimité et sans complaisance aucune, nos frères maghrébins sont toujours les bienvenus dans leur pays le Maroc et personne n'a même pas un soupçon de doute sur leurs compétences. D'ailleurs, à Khouribga, tout le monde a acclamé la venue du coach tunisien avec cœur et assentiment ! Dans tous les cas, Ahmed El Ajlani, 54 ans, entraînera le club phosphatier et avec la rigueur et la droiture qu'on lui connaît à travers toute sa carrière aussi bien en Tunisie qu'aux pays du Golfe (Al Hilal 2004, Alshabab 2006, Al Hazm2006, Al Qadisiyah 2007, Al Shoalah 2013, entre autres). Toutefois, il serait injuste et même ingrat de ne pas rappeler le travail accompli par Sahabi au sein du club phosphatier et qu'après son départ, l'OCK a perdu sur une série de 3 matchs dont un à domicile. Il avait donc à son actif deux victoires, neuf nuls. Une liste de transferts qui est réellement, à notre humble avis, toujours à l'ordre du jour si on veut vraiment que l'OCK retrouve son élan compétitif et performant. Le nouvel entraîneur n'aura pas de baguette magique, ni de recette miracle, il lui faudra, comme à tout autre entraîneur, des recrutements pertinents, intelligents et donc idoines et vogue la galère !!!