L'OCK est en train de creuser sa propre tombe Des résultats épouvantables, début de saison catastrophique, une position au classement plus que jamais inquiétante, un entraîneur à qui on fait porter le chapeau, une confusion totale, telle est la situation dans laquelle patauge actuellement le club de l'Olympique de Khouribga. La situation se complique davantage aujourd'hui, avec le limogeage de François Bracci, pour lui faire porter le chapeau des défaites, alors qu'on enregistre, sans lui, un nul à domicile face à la lanterne rouge, le WAF (0-0), et une nouvelle défaite, ce week-end, face au Raja de Casablanca (1-2), pour le compte de la dixième journée du championnat. Un vrai sentiment de chaos règne actuellement dans les milieux sportifs de Khouribga. Force est de constater aussi que ce départ de Bracci fait surgir de partout plusieurs candidatures pour lui succéder. On nous sort des noms nationaux et étrangers dont celui de Mustapha Chahid, Hicham El Khiyati, Hicham El Idrissi, Hassan Nater, Mounir El Jaawani, Oscar Fullone, l'Algérien Zakari Noureddine, et le Tunisien Nezar Khanfir, et bien d'autres encore. Mais, de source proche du comité, Hicham El Idrissi serait, pour l'instant, sur le point de faire l'unanimité de la majorité des membres. Cependant, face au doute qui s'installe, plusieurs estiment qu'aucun de ces postulants ne pourra réussir dans sa mission, car le problème de l'OCK réside bien ailleurs, pour ne pas dire devient politico-sportif. Comme le pensent plusieurs observateurs ici à Khouribga, ce sont les événements regrettables et condamnables du 6 juin 2011 qui ont précipité le divorce entre l'OCP et le club de l'OCK, toutes sections confondues. Un divorce qui pose aussi un problème de gestion, car on ne peut larguer une équipe créée par l'OCP depuis 1923, riche donc en histoire, et bien gérée, au fil des années par des cadres de l'OCP, aux notables de la ville dont la majorité reste sans expérience dans le domaine du sport. Ces derniers auraient pu acquérir une telle expérience s'ils avaient accepté de s'occuper de l'équipe du Hassania de Khouribga qui barbote depuis des décennies dans le championnat amateur. Comme quoi, en dehors du président Scadi qui a porté le fardeau pour sauver cette équipe, les vieux démons risquent de surgir au milieu de nulle part, pour creuser la tombe de l'OCK. Tout compte fait, en l'absence d'un réel projet pour sauver ce patrimoine cher aux amateurs de la balle ronde de cette cité phosphatière, tout reste cependant possible à condition de voir le Groupe OCP qui nous a toujours habitués avec ses gestionnaires de qualité et honnêtes, décider de reprendre directement, comme il l'avait toujours fait, la direction de ce club. Autrement, l'OCK deviendra de l'histoire ancienne dans le domaine du sport de Khouribga.