14 et 15 février 2014. Subitement un faux printemps est arrivé. Les enfants qui rentraient à la maison en fin d'après-midi, sont restés dans les quartiers populaires, dans la rue confondant le gazouillis des oiseaux avec les petites motos qui trompent l'ouie. Le dimanche, des gens sont sortis en forêt ou le long des plages baignées par des vagues spectaculaires. En règle générale tout le monde a cru au fond de l'air qui avait un air du Sacre du Printemps – Igor Stravinsky 1913 – jusqu'à ce que les pluies divines du soir, mettent fin au rêve pour nous rappeler que nous étions encore en février et que les giboulées jibouli, jibouli h'bibi chantait la voix d'or. stop. Najat Vallaud Bel Kacem fait la une aujourd'hui, alors que lorsqu'il y a un bon bout de temps, nous avons écrit sur cette rubrique copiée par des copistes, mais jamais égalée, qu'il fallait retenir son nom, il n'y en avait que pour Dati, la reine de l'électro- ménager, mère porteuse qui n'a jamais été menteuse quand elle a dit qu'elle ne donnera pas le nom du père de l'enfant sans père. stop. L'accord de pêche a fait dire à Xavier Garat président d'Euro-pêche que les pêcheurs européens attendent sur des charbons ardents de jeter leurs filets dans les zones poissonneuses marocaines. Carnage en vue, qui permettra aux bateaux de Saint Lô et de Murcia de combler les restaurants de fritures avec ou sans garnitures, pendant que les nôtres se contenteront de sardines, devenues en colère – 20 dh – depuis que la marée donne une tannée aux petits revendeurs de Safi à Mogador destination en or pour les bons vivants et voyage de la mort pour les fellahs de Doukkala Abda qui se font déplumer dans un décor de Sunset Boulevard. stop. Un pharmacien n'a commandé du Valium sans ordonnance à un ado qui a mal au dos, que lorsque sa mère a réglé l'ardoise du mois. Sinon il y a, dit-il, rupture de stock. Fraja f'sandok...stop. Tentative de suicide samedi dernier à Rabat. Un retraité bafoué dans ses droits a voulu mettre fin à ses jours. Les autorités locales alertées rapidement se sont rendues sur les lieux où le drame fut évité de justesse. stop. Nucléaire. La France et le Maroc, la main dans la main, titre le spécialiste en chiffres de Casa, qui ne sait pas que déjà, le Nuk, comme disent les grands allemands, partage déjà les Français dont beaucoup pas forcément les jeunots, n'en veulent pas même si on leur parle d'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire qui a changé l'air dans l'île des poètes un peu nases et des Kamikazes qui ne savaient pas que le joujou nuc allait être aussi fou que Hiroshima, mon amour disait Marguerite Duras qui a adouci un mot terrible avec une expression tendre. Alors la France et le Maroc, la main dans la main ? Plutôt la main sur le cœur sans lendemain certain. stop. Mosquée Sid Al Ghandor dont on a pas ressorti l'histoire alors qu'elle vient de faire l'actualité, puisque le Roi Amir Al Mouminine y a accomplit la prière du vendredi, nous rappelle que sa porte principale est toujours occupée par le passage du Rabat Parking qui avait pourtant promis de changer la donne qui donne des soucis à certains fidèles qui estiment qu'on aurait jamais dû accorder aux Espagnoles de RP, ce droit de passage qui donne la rage, encore une fois à certains stop. Il faut choisir son camp. A Tnine Morgane, le mécène qui donne la peine à ses employés qui ne le voient jamais, depuis qu'il zape dans sa chambre comme un retraité endetté, a fermé son débit d'alcool parce qu'il s'est rendu compte qu'on ne pouvait pas être moumène, à la tête d'une mosquée, construite avec l'argent du hram et tenir une guinguette avec des microsillons de Mistinguette. Dans bien des patelins, les gens parlent et ne supportent pas les doubles discours d'autant plus que des terrains ont été achetés pour une bouchée de pain à l'heure où peu pensaient faire du pognon avec les terrains du bled qui n'entraient pas dans leurs vignons. A Rabat aussi on joue double face. Comme ces hajjates qui disent qu'il faut craindre Dieu et aller à la mosquée, pendant qu'elles ramassent un argent fou, en tenant de loin des bars à filles de joie qui envahissent maintenant le hall des hôtels motels soft. stop. On en parle dans le milieu bancaire. Entre les deux capitales. En fin de carrière, une banquière sans œillère, n'est pas appelée madame 10%. Car elle demande sa part du gâteau, chaque fois qu'elle milite pour un gros crédit. A la veille de la retraite, des employés déploient une énergie stupéfiante pour penser à leurs vieux jours où ils ne souhaitent pas avoir des difficultés pour remplir leur caddie, ce chariot qu'on trouve à Rio ou au Souissi, où l'élite découvre le Bio après des années tagine gras, cholestérol ya mesquine. En fait, la banquière - ça pourrait être un homme comme la grande Zoa - a ramassé une fortune pour l'amour de la tune, qui elle, donne des ailes, pour se faire belle et monter son business, devenu une messe qui a laissé ses collègues sur le carreau où ils n'ont jamais osé parler de ses absences répétées du bureau. Toujours avec la clientèle, qui tel un loup garou parcourait le golf de Ben Slimane à la recherche d'un trou. stop. L'épicier de Akhir Zamane. La houinta houéta houéta, ne vend que de l'eau minérale, la moins chère, beurre végétal jamais de Président qui honore les tables des présidentielles et de Badaouiya dont les urbains raffolent, une lame de rasoir qui découpe au lieu de couper court aux poils comme s'il a peur de se retrouver avec des invendus alors qu'un pauvre a le droit de se payer une bouteille d'eau de qualité au lieu de renflouer les caisses des remplisseurs de flotte puisée dans les communes, sans payer des droits élémentaires, avec une qualité discutable. stop. La Saint Valentin a boosté les recettes des restaurants et tant mieux si ça fait travailler un personnel, habitué à chasser les mouches, les soirs d'hiver, quand les gens hésitent à sortir, alors qu'en Occident où des préparateurs de couscous ne se sont pas cassés les dents, on va tout le temps au restaurant. La Saint Valentin accusée d'être une excuse commerciale par les morveux du Bottin, évoque quand même un sentiment noble. Les troubles fêtes qui la démolissent, n'ont pas connu l'amour, le vrai, durant leur année de drague dans les bus et les bureaux. Comme l'écrivain Houllebecq qui avoue honteusement qu'il n'a aimé qu'une fois dans sa vie. Ce qui est peu et anormal dans la vie d'un être humain où Piaf sur des paroles de Charles Dumont, que sans amour on est rien du tout. stop. L'assemblée générale de l'Union arabe des anciens combattants et des victimes de guerre a décidé à l'issue de sa 24ème édition au Caire, de tenir sa prochaine session au Maroc. Mais jusqu'à présent on ne sait pas de quels combattants il s'agit. De la guerre des six jours, de celle du Darfour ou des victimes de la guerre en Syrie qui est déjà entrée dans l'Histoire des bilans meurtriers. stop. Un opticien à qui on a remis une monture déglinguée avec des verres en bon état a répondu à un client qu'il n'y avait plus de monture de ce genre. Comme si c'était bon pour la casse et qu'il fallait consommer que du neuf en savourant un filet de bœuf. Triste époque. Alors qu'autrefois on n'était pas obligé de se payer la dernière de Aflalo qui n'écoute pas Edouard Lalo le roi Lys, comme Johnny Hallyday qui loue hégémonies « Optique 2000 ». stop. Des anciens lecteurs de « Lui » qui luit moins dans les kiosques, depuis la photo roule en moto toutes options, se sont rappelé du dessinateur navigateur Aslan, qui vient de rejoindre le royaume de Dieu. Son nom a marqué les sixties et les seventies, du temps où les ados avaient des fantasmes que nulle chaîne TV ne calmait le long des week-end pluvieux. stop. Rectif. Il fallait lire 84ème rang sur 100 dans le palmarès des stations de ski dans le monde, et non F6. L'Ouka reste une station d'ocaz tant qu'elle n'offre pas des télés skis comme à Courchevel ou Saint Moritz. stop. Une table et 4 chaises, achetées sur l'Avenue Hassan II, non loin du cinéma Chaâb né à une époque où ce mot avait un sens symbolique et symphonique, à 300 dh, semblaient être au point jusqu'au jour, où, la chiliya à ne pas utiliser quand on fume un chilom, a fait crac boum hue...,ce qui aurait pu déchirer les fesses de son utilisateur. Qui contrôle quoi chez les Iroquois ? stop. La Redal assure la continuité avant l'arrivée des Anglais qui ont déjà un pied dans l'étrier. Elle garde la même politique sociale avec les branchements sociaux et les retardataires à qui l'on accorde des facilités de paiement parce qu'on ne peut pas faire autrement. Merci Taki plus poli que Abdelbaki, disent ceux qui pensent que c'est un homme à sa place, diraient les Britanniques qui n'ont pas tous les Britannicus sous le ficus. stop. Coach national. Hervé Renard. Si on ne le laisse pas tranquille au début, au lieu de le dépouiller comme un artichaut, comme le font les chiens de l'échafaud du net, nuls en foot, on n'ira pas aux J.O. stop. A mercredi