Lahlimi du HCP ne fait plus la une ni la deux de notre rubrique, depuis que tout le monde en parle, c'est comme tata rmada qui change au gré de ce qui l'arrange. Après avoir mis le feu dans les chiffres qu'il a lancés lors des journées portes ouvertes organisées par le Haut Commissariat au Plan. L'objet étant, selon lui, d'enlever toute confusion dans l'esprit des uns et des autres. « El commassaria », comme disent les ploucs qui ont des fourmis dans les jambes, quand ils vont retirer leur CIN qui les fait entrer dans la hadara. Il fait donc sa mue après avoir ému l'assemblée. « Le Royaume dispose d'une structure économique solide », a lancé Lahlimi qui ne connaît pas Gisèle Halimi, star des seventies lors du procès Bobigny qui refait parler de lui. Ce qui tranche avec ses dernières sorties qui ont fait réagir le tonitruant Tony Bennet, l'as de pic de Jazz Radio. Pour rejoindre les éditorialistes de l'économie distillée avec parcimonie, rappelons des faits marquants : la demande intérieure continuerait de constituer le moteur de la croissance économique nationale en y contribuant par 2,6 points au lieu de 2,8 en 2013. Ainsi, la consommation des ménages s'accroîtrait de 2,5% en volume. S'agissant du taux d'épargne intérieure, il devrait passer de 21,5% du PIB en 2013 à 21,2% en 2014. L'épargne nationale devrait, pour sa part, se maintenir à 26,2% du PIB en 2014 profitant des revenus nets en provenance du reste du monde. stop. Parlant des marchands ambulants, un directeur de publication qui tient à donner son adresse mail avec le sempiternel arobasc qui rime avec la pelote basque, dont la presse sportive vivant sur le qui-vive, dès qu'un événement pointe à l'horizon, comme les JO d'hiver où Poutine veut se refaire une virginité après avoir coffré des filles épatantes, pleines d'humour, nous dit que ce phénomène des ferrachas, toléré par le pacha, existe depuis quelques décennies, c'est-à-dire pas plus que 2 ou 3, alors que la vente sauvage, qui fait perdre au corbeau son ramage, remonte à la nuit des temps. Pourchassés sous le Protectorat, du moins au centre-ville, lieu sacré des gardiens du Poste Galiéni, les vendeurs de chiffons dégriffés et de hendiya qui se fait désirer par des buveurs qui la consomment à jeûn, pour perdre la gueule de bois, sont revenus quelques années après l'Indépendance, car la pression du Protectorat est restée bien après la signature de 1956. La vente sauvage date des années nodo t'rogdo, nodo nodo, chantait Luis Prima, du temps où Primarios présentait des meubles pour les passagers du Cosmos. Dernier détail : les ambulants, considérés comme des marchands, même s'ils ne paient ni impôts ni pots, semblent jouir de l'immunité, depuis qu'un vendeur de fruits et légumes a ouvert le Printemps arabe qui continue à semer du blé sur des terres arables qui cherchent à sortir du ghetto. « In the ghetto », chantait le King de Memphis qui a laissé des royalties à sa fille qui ne fait plus parler d'elle avec sa ribambelle d'actions dans les banques de Baltimore, pas encore à Nador. stop. La RAM prend des couleurs. Elle tend la main aux hôtesses de l'air du Sénégal. Ce qui donnera à la compagnie nationale une touche africaine, nouveau lobby qui colle avec le mondialisme qui réunit les férus du catéchisme et les lecteurs de versets qui activent le dynamisme. C'est une première à la RAM qui recrutera d'autres Africaines et Africains, les stewards ne sont pas exclus, afin d'être présente sur le terrain au lieu des discours sur l'africanisme qui bloquent tous les mécanismes du développement. Les touristes européens qui débarqueront au Maroc, avec des hôtesses de l'air originaires du pays de la Casamance, constateront que le pays de l'Extrême Couchant n'a pas perdu sa vocation africaine. Ensuite, toute l'élite de Dakar ou N'Djaména qui vient se faire soigner dans les cliniques du Souissi ou de l'Agdal, ou qui débarque au Maroc pour se payer du bon temps, ne sera pas dépaysée avec des hôtesses de l'air – black is beautiful – qui correspondront au fond de l'air, ouvert melting pot, qui enchante les potes. Enfin, si le Maroc avait opté pour la carte africaine quand il y avait à Rabat, au début des années 60, un ministère des Affaires africaines, avant l'OUA du temps de Diallo Tely, peut-être qu'on aurait gagné bien des causes. stop. Grosses vagues et grosses fatigues. Que ça soit à Dieppe ou à Aïn Diab, les terrasses des cafés de la plage, avec vue sur le rivage, ont été construites sur des zones maritimes où il faut prévoir le temps où ça ne cesse pas de pleuvoir quand le tsunami, non prévu par Madame Dilami, ravage tout sur son passage. On remarquera au passage que les vagues de 7 mètres – Sabaâtou rijal, pourquoi sept comme les 7 mercenaires ?– n'ont pas dérangé la mosquée Hassan II dans sa quiétude, et cela, depuis des années, chaque fois que ça déborde en faisant fuir les hordes des oiseaux inadaptables comme aâwa dont ne parle pas Radio Sawa. stop. Mustapha Sehimi qu'on avait perdu de vue et qui revient chez les tchi avec son savoir juridique où il étale tout dans le périodique, titre son papier collé: « L'égalité dans l'héritage entre l'Islam et la Constitution ». Comme s'il s'agissait de deux identités différentes, alors que la Constitution du 09 juin s'inspire de la religion sans tomber dans le déjà-vu, avec une large ouverture sur notre monde contemporain. « Ya Mustapha, ya Mustapha », chantait Bob Azam qui a fait fureur du temps de la Casbah de Bab Web. stop. L'Etat aide les MRE en difficulté, dont certains écoutent REM, en surfant sur leur ordi portable dans les stations-repos sur la route des vacances. On reconnaît donc que des travailleurs immigrés peuvent être en difficulté et qu'il y a lieu de les écouter. Pour bien des tranches de MRE, l'Europe n'est plus une mine d'or même s'il n'y a pas de mine dans le Vercors ou à Andorre. Des exilés vivent de bric et de brac. Ils ramènent dans leurs bagages des trucs ramassés au petit matin dans le pays d'Alexandre Astruc qui nous fait marrer, qu'ils revendent au souk de Bouznika le jeudi sans attirer heureusement les amateurs de brocante qui brouillent les comptes des revendeurs d'occasion qui animent la région. stop. Quand on a annoncé que DSK, l'ancien du FMI qui a failli être dévoré par les fourmis de sa cellule où ne vole pas une libellule, allait travailler pour le MFB (Moroccan Financial Board) comme conseiller pour la bagatelle de 2,5 millions d'euros - ioua lache - il n'y a pas eu de réaction immédiate. Ce n'est qu'après un silence de mort qu'il y a eu réaction. Le MFB a répondu aux médias électroniques en disant qu'il n'en était rien. Contacté par « Les Echos », Moroccan Financial Board a démenti formellement l'info en précisant « qu'il n'existe aucun contrat de consulting avec Strauss Kahn », qui annonce toujours une dernière valse, en restant dans la salle du bal du conte d'Orgel. En fait, « Les Echos » n'avait même pas besoin de contacter le MFB qui avait déjà publié un démenti sur l'ancien du FMI. stop. Un guitariste à l'Office des Aéroports où on a établi des audits, contrairement à d'autres Offices où on enterre les chiffres dans le jardin où survivent des cochons d'Inde. Il s'agit de Zouhir Laofir, qui est apparu en même temps que la musique de Police, quand les musiciens étaient au complet avant que Sting – un tabac à Mawa – ne s'allie avec Cheb Mami-duo de choc – quand il y avait des musiciens pop à Rabat où on roulait en mob sur des pistes cyclables. Zouhir Laofir n'est autre que le fils de notre ancien collègue et néanmoins ami, Hamadi Laofir, photographe émérite, dont il faudrait ressortir les collections sur les ambassades et aussi sur la vie quotidienne, en tentant de retrouver la photo historique dont il est l'auteur. Bon vent à Zouhir qui est un cadre qui maîtrise son métier, mais qui ne gratte plus peut-être sa guitare, comme du temps où des jeunes teenagers avec Moha Hajji, aujourd'hui chercheur au Brésil, Khalil Raïs et Flore, des anciens du « Collectif Er-Ribat », ne rataient aucun concert de rock ch'mane difir, bien avant le Rock Boulevard qui aurait pu être présenté par Philipe Bouvar... stop. Samedi prochain, ça va chauffer dans la capitale. D'un côté, la grande Hajja Hamdaouia sera au Too Much avec son répertoire légendaire, d'un autre ça va balancer au Bario Latino qui conserve sa formule qui a fait des émules, mais sans égaler le style Miriam qui finira par être invitée par IAM, même si c'est pas le genre de la maison. stop. L'oiseau de nuit prince by night, Réda Chorfi, aussi connu que Réda Taliani, a fêté son birthday le samedi 01 février à l'Amnésia avec DJ Marlidex, soirée surchauffée de cette discothèque style Ibiza sans visa ni balisa. stop. Marocain multiple. Il regarde le JT de « FR3 » à 19h, ensuite celui de 20h sur la 2 et ainsi de suite jusqu'à recharger ses batteries, sans négliger le journal télévisé de la « Aoula » regardée par Khaoula, Saïd et Moghit. Rien ne lui échappe, Valéry Trieweiler, l'Ukraine, les JO d'hiver qui frôlent le fait d'hiver avec les sportifs tous terrains et bien d'autres points chauds en ces temps où on allume encore les réchauds, parce que février est un mois pénible qui met en émoi ceux qui rêvent déjà d'un mars avec plantes éparses dans la vallée de Akkrach. Encore quelques jours à tirer. stop. A lundi.