Le cycle de cinéma marocain, qui se tiendra du 09 au 15 janvier à Madrid, constitue une occasion pour jeter la lumière sur l'évolution et l'ouverture du 7èm art marocain au cours de la dernière décennie, a souligné le directeur de cet évènement, El Arbi El Harti. Le cinéma marocain évoque actuellement tous les sujets d'actualité et reflète la réalité et l'évolution de la société marocaine, a ajouté El Harti dans une déclaration à MAP-Madrid, faisant noter que la nouvelle vision de la production cinématographique marocaine met l'accent particulièrement sur les sujets liés aux droits de l'homme. La violence, les changements de la période de transition politique, la violence politique, la liberté d'expression, les relations sexuelles sont des sujets, entre autres, qui attirent les professionnels du cinéma marocain, a-t-il fait observer. Le cinéma marocain, a noté El Harti, directeur de l'Association pour l'action interculturelle universitaire citoyenne (APAIUC), se caractérise actuellement par son réalisme et son professionnalisme et l'usage des nouvelles technologies pour transmettre ses messages. Cette manifestation culturelle, tenue sous le thème «Après Tanger : un regard éthique sur le mouvement cinématographique», a pour principal objectif de faire connaître au public espagnol l'évolution et l'actualité cinématographique au Maroc, ainsi que les grands changements enregistrés depuis plus d'une décennie dans le cinéma marocain, a relevé El Harti. Organisé par l'APAIUC et la Fondation de la société espagnole générale d'auteurs et éditeurs en collaboration notamment avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), ce cycle prévoit la projection d'une quinzaine de longs-métrages de réalisateurs marocains. Parmi ces films figurent «Les yeux secs» de Narjiss Nejjar, «Nos lieux interdits» de Leila Kilani, «Zéro» de Nour-Edine Lakhamari et «Les Chevaux de Dieu» et «My Land» de Nabil Ayouch, «Les héros de l'inconnu» de Hassan Kher, «A Casablanca, les anges ne volent pas» de Mohamed Asli, «Mort à vendre» de Faouzi Bensaïd, «La vie joue des tours» de Tarik El Idrissi, «Amal» de Ali Benkirane, «Courte vie» de Adil Fadili, «Margelle» de Omar Mouldouira, «Quand ils dorment» de Maryam Touzani, «La main gauche» de Fadil Chouika et «Mokhtar» de Halima Ouadiri. Outre les projections cinématographiques, le programme de cette manifestation prévoit des débats sur l'évolution et les défis du cinéma marocain qui seront animés par des réalisateurs et professionnels marocains et espagnols.