Il a retrouvé le sourire, et répondait, tout joyeux, en fin de match à tous ceux qui le saluaient. La victoire, même étriquée, même difficile, lui fait beaucoup de bien. Dimanche dernier avec la défaite face au WAF, Rachid Taoussi n'en menait pas large. Mais comme il a su se sortir du piège slaoui malgré tous les remous vécus en cours de semaine, et bien l'ex. coach national des Lions de l'Atlas, recommençait en ce samedi soir, à croire en son étoile. 3 points qui valent de l'or dans l'état actuel que connaissent les FAR. Une AS.FAR où le « patron » Housni Benslimaine est monté en première ligne pour recadrer tout le monde. Coupe du Monde des Clubs, c'est dans dix jours. On sent comme un fléchissement chez certains inconditionnels qui, il y a à peine quelques mois, beuglaient d'enthousiasme. Au lendemain du tirage au sort (à la Mamounia, SVP alors que la cérémonie était d'une platitude à faire pleurer), on nous disait « cet événement est une chance inouie pour le Maroc, vous allez voir, ce que vous allez voir ». Aujourd'hui, les mêmes écrivent « Seuls 75000 billets ont été vendus sur un total de 250.000 » et ils ajoutent. « Si le Mondial se disputait aujourd'hui, il y aurait des matches qui se dérouleraient devant des gradins vides ». On nous disait aussi qu'il y aurait « un milliard de dhs de recettes directes ». Mais ça comme c'est M. le ministre Ouzzine qui l'avait dit, alors... Comme on sait qu'il peut dire tout ou son contraire, alors il ne faut pas faire très attention Sans oublier qu'Ouzzine a déjà trouvé les coupables qu'il désignera un cas d'échec, ce sont les journalistes, les mauvais, des malveillants qui sont en train de faire tout échouer. Encore une cinquième colonne ? Mais cette fois-ci elle est au sein de la presse. On peut comprendre le stress des laudateurs de la Coupe du Monde des Clubs. Avec ce que prend la FIFA, il ne reste pour le pays organisateur que les recettes générées par les supporters. Les droits télé, le sponsoring dans les stades et dans les sites officiels. C'est pour la FIFA. Le transport de toutes les équipes participantes (billets d'avion, hospitalité) c'est pour le Maroc ainsi que tous les frais du comité d'organisation international (les Rawrawa, Nacer Khlaïfi, Jérome Valcke, Blatter etc. etc ...) c'est aussi pour notre pomme. Sans compter bien sûr, le chèque de garantie de 400 millions de dirhams qui a été versé sur le compte fifesque. En attendant le deuxième chèque du même ordre qui devra être versé pour l'édition 2014 Mais, il paraît que c'est bon pour l'image de marque du pays (Recevoir les champions des continents, c'est formidable, n'est-ce pas, vous allez voir ce que ça va vous rapporter. Prestige, renommée, reconnaissance mondiale de vos capacités à organiser). C'est un peu le message que nous ont fourgué, les proprios de la Coupe du Monde des clubs. Quand on sait que ce sont ces mêmes personnes qui n'ont pas hésité à nous menacer des pires sanctions pour quelques malheureux statuts et articles de loi, un peu mal tournés. Vous vous rendez compte, on n'est pas récompensé pour tout ce qu'on a fait pour dépanner une compétition en panne. Et même si personne ne veut le reconnaître, surtout pas Karim Akkari et Karim Alem qui, eux, sont très avantagés dans cette histoire de Coupe du Mondedes Clubs. Avantagés et on peut vous dire pourquoi si vous êtes curieux. Fakhir et Agadir ça devient véritablement une drôle d'histoire. Cet homme et cette ville voient le destin les faire se rencontrer... ou se louper de manière bizarre. Il y a 3 ans, c'est à Agadir que Fakhir rompit avec le Raja, alors en stage de prés saison, pour cause d'indiscipline de certains joueurs. On se rappelle aussi qu'avec le Hassania (d'Agadir) Fakhir fut champion du Maroc. Alors que là maintenant avant le match contre le Hassania (d'Agadir) mardi prochain, Fakhir est renvoyé du Raja. Pis encore, il devait être en ville d'Agadir pour la Coupe du Monde des Clubs. Agadir ? Un vrai séisme pour Fakhir 8 buts dans un seul match. Cela devient courant en Allemagne, où la Bundesliga, championnat allemand, devient de plus en plus spectaculaire. Si Bayern et Dortmund continuent leurs ravages en tête du classement, les équipes du milieu de tableau ne sont pas en reste. Samedi, Hoffenheim et Werder de Brême se sont séparés sur un somptueux 4 partout. Un score de gala. Qui dit mieux ?