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Télégramme
Publié dans L'opinion le 22 - 10 - 2013

Parce qu'il n'a pas réussi son passage à la classe supérieure, un pensionnaire de l'orphelinat de l'Akkari a été renvoyé chez sa mère adoptive. Après une dizaine d'années de Khiriya, ça fait mal au cœur de sa protectrice, qui voit une bouche à nourrir de plus dans une maison où elle a du mal à remplir son tagine quotidien. Dans cet orphelinat où il y a une assistance sociale qui, dit-on, passe son temps à venir ses ongles, c'est effectivement désolant. stop.
Même patron même poltrons, ces hassrafas qui répondent comme un papaghiyo ce que leur ordonne le maâlem moulchoukara qui ne sait pas que son smart phone, enregistre tout, comme la CIA qui n'a rien raté des conversations téléphoniques, des gens importants ou de ceux qui passent leur temps à raconter des balivernes.
Le petit au service du grand, va même jusqu'à défendre son patron quand ce dernier rechigne à donner l'argent de l'aïd, qui n'est pas une obligation mais un devoir si moul-chi dont le comportement n'a plus rien de chaâbi, populaire dit la concierge qui voit que les temps ont changé. Le petit sbire raconte que la conjoncture est dure et que son employeur n'a plus les moyens de jouer les bailleurs de fond. Triste époque. stop.
Embarquement immédiat. Deux ploucs se sont retrouvés dans le panier à salades que les jeunes n'appellent plus la « Wachma », un film que Hamid Bennani, l'auteur des « Sables Noirs », a revendiqué à lui seul alors qu'il s'agit d'un travail collectif, polémique rangée dans les tiroirs par Noredine Saïl.
Le premier a été embarqué pour avoir frotté des feuilles de menthe avec ses mains, signe de culpabilité du fumeur de haschich, en vente libre maintenant en Uruguay où des dealers chantent « May way » version Sinatra, un mafiosi qui a une voix plus musicale que celle de Sarkozy, qui n'est pas allé en prison, mais qui continue à être montré du doigt, par sa femme Cecilia qui n'a pas tout raconté dans son livre récemment paru, qui attire la galerie marchande où on vend plus de best-sellers que de livres de qualité comme ceux de Philipe Sollers qui s'attaque à Marseille où Samia Gali a raté les élections du 1er tour des Primaires, malgré sa position réac sur l'expulsée du Kosovo, des primaires remportées par Patrick Mellouchi, dont la démagogie est à ajouter à celle de Mellochon, né à Tanger, qui va gagner la bataille de pelochon.
Le deuxième embarqué dans la rafle d'automne était en possession de deux bouteilles de serbissa. Heureusement qu'on ne les a pas envoyés au « hbiso », prison déjà surpeuplée, dans le langage de Hmido et Bahia. stop.
Quand la clim tombe en panne chez Marjane, j'y vais j'y reste pas longtemps, on allume les ventilateurs made in China qui adoucissent la gaïla, comme disent les Tangérois, qui regrettent le départ de Hassad, l'homme qui a misé sur le futur de cette ville futoropolis, qui a dormi pendant des années, pendant que l'Espagne prenait le train en marche pour Bruxelles, qui l'a poussée à voler de ses propres ailes.
Si l'électricité tombe en panne, on ne sait pas si le groupe électrogène va gêner ceux qui se servent dans les rayons sans gène, où la chaîne de froid laisse à désirer, rendant le formage Kiri, mou et malléable sur un air de la Walkirie de Richard Wagner Tristan et Isolde, Lohengrin et Tanhauser, entre autres œuvres qui passionnaient Ludvig de Bavière. stop.
Un yaourt à la bulgare a un succès fou. Mais signe des temps, c'est le light qui s'envole comme des petits pains, et non le sucré.
A propos de sacarine presque tous les cafés en disposent pour les clients diabétiques, devenus pathétiques à cause du regard hagard du médecin qui ne sait pas réagir devant ses patients, qu'on ne devrait pas priver d'un fruit ou d'un soda sur la terrasse du Miramar, où l'été indien se poursuit avec un crépuscule grandiose. Ce crépuscule qui fut lancé par Hassan Youm Youm, même succès d'il y a 40 ans, et non pas par Guido, Croquanti, un accueil de choix. stop.
Rédal. Tiberi s'en va sur la pointe des pieds, comme il est arrivé offrant un stylo Véolia aux journalistes. Un homme transparent sans histoires. stop.
« La terrasse », une référence d'Ettore Scola au pays du cinéma vivant contrairement au cinoche moche des survivants qui s'accrochent aux primes qui dépriment les doués de la pellicule où le génie ne recule pas devant le conformisme.
La terrasse, c'est aussi le lieu de convivialité par excellence le jour de l'Aïd El Kébir. Certains ne montent pas au « stah », le reste de l'année.
Ce n'est que le jour qui a évité au fils de Ibrahim, d'aller à l'au-delà, que des habitants de l'immeuble, montent à la terrasse, pour assister au bain de sang, qui n'effraie plus les enfants, habitués à la fête du sacrifice le jour de l'Aïd, quelques uns des locataires montent à la terrasse, sans mettre les pieds dans la rue, où l'on jette maintenant la peau de mouton, dans les poubelles, ce qui était inimaginable, il y a quelques années. L'btana à Bettana mais aussi à Hay Riad où ne passent ni boucher, ni ramasseur de peaux de mouton, qui parcourent les rues de la médina de souk Sebat à Boukroun et de Marassa à Kebibat, sans se boucher le nez...stop.
Rebelote dans le ciel. Le satellite qui permettait aux citoyens du monde de suivre les JT de FR3 et FR2, jamais deux sans trois, vient de fermer les robinets. Mais les plus sages disent, un peu de radio de France Culture à TSF Jazz en passant par nostalgie, même si elle roule toujours avec la bande à Jimmy, jamais Frank Alamo en rumy et autre jazz du dimanche soir avec JL Chaperon qui était écouté par le regretté homme de lettres Tayeb Houdaïfa. Et tant pis pour les lourdeurs de Ruquier qui n'a pas le fun de JL Foulquiez. Un peu de repos pour nos pauvres oreilles et nos yeux abîmés par des images par milliards, ça fait du bien. stop.
Le téléphone portable, n'est pas toujours synonyme d'indépendance aux enzymes, disait la pub du temps, du fourre-tout où on ne surveillait ni l'ozone, ni les zonards qui cassaient tout à la Bastille, sans qu'on parle de sauvageons, comme le fera Chevènement qui ne crée par l'événement des années plus tard, le même qui a démontré qu'il était réac, dans l'affaire des Roms et l'histoire de la lycéenne du Kosovo, renvoyée dans son bled à qui François Hollande, a dit « Reviens ma petite, sans tes siens ».
Ce portable est devenu douteux depuis qu'on apprend que les femmes attendent que leur rajel mangeur de fjel, dorme, pour qu'elle vérifie sur son Nokia, à qui il a parlé dans la journée. Mieux encore, la femme d'un chanteur de variétés radotées, cherche le GSM de son conjoint, qui lui demande une aide ou un CD. Elle filtre tout et influence son mari jusqu'à l'empêcher de faire du bien. Tiens, tiens...stop.
Sortir. Quand un nouveau restaurant ouvre à Rabat, soit il est boycotté dès les premiers jours à cause d'un accueil froid et d'une gérance pingre, soit il attire du monde qui a entendu parler de la qualité des produits. C'est le cas d'Alexandre qui ne nous vient pas d'Alexandrie mais du pays de la gastronomie incontournable. Il dirige avec brio des fourneaux à la Bodega rue Michlifen où la Ginger n'a pas encore franchi le rythme de croisière.
Dommage pour la fille de Basri qui a mis le paquet dans la déco.
Quant à Alexandre qui tient aussi une épicerie fine, rappelons qu'il fut maître queue « Aux pieds de cochon » à Paris, réputé pour sa soupe à l'oignon, qu'on retrouve au Golden Tulip où Kharoubi est toujours fair-play avec les touristes d'ici et d'ailleurs. Enfin, l'épicerie de la Bodega, importe ses fromages des Rois Mages et sa terrine de Rungis. stop.
Des téléspectateurs qui ne maîtrisent pas des langues étrangères proches et lointaines comprennent un peu, à demi mot, comme « que tempo fa » ou encore « aqua potable » et sir ou sir... Il suffit de faire un effort, sans trop d'efforts. stop.
Maison d'hôtes et licence d'alcool. Pour les Européens, les Slaves ou les Canadienes qui veulent ouvrir un endroit sympa où ils ne concurrencent ni Maria ni Redouane, ça ne devrait pas traîner longtemps car avec tous les intermédiaires que personne n'a patentés, ni habilités à parler au nom de ceux qui ont des responsabilités, les magouilles souillent les relations entre les gens, appelés plutôt à dialoguer sans passer par des tocqués qui pensent que le pays n'a pas changé, depuis le temps où des véreux malheureux, bloquaient tous projets qui n'entraient pas dans leurs calculs où il fallait faire casquer Ali et Roger qui voulaient ouvrir un restaurant de poisson et non pas un débit de poison. stop.


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