L'économie marocaine est la première en Afrique du nord et la sixième à l'échelon continental en termes d'attractivité des Investissements Directs Etrangers (IDE) et le Maroc, est devenu le premier investisseur africain dans la zone de la communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ainsi que dans la zone de l'Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA), indiquent plusieurs organes de la presse africaine. Selon un article de presse intitulé "le Maroc, premier investisseur africain dans la zone de la CEMAC et de UEMOA", repris récemment par nombre de magazines et de sites électroniques africains, le Royaume est actuellement en phase de négociation pour la conclusion d'accords de partenariats stratégiques, incluant la mise en place progressive de zones de libre-échange, avec la CEDEAO et la CEMAC. Quant au choix du Maroc d'investir dans la zone de l'UEMOA, il est motivé par le fait que cette structure continentale, créée en 1994 avec huit pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), couvre un marché potentiel de plus de 70 millions d'habitants. Toujours dans le registre des performances, le Maroc figure parmi les premiers pays producteurs mondiaux de l'énergie solaire et le premier producteur du phosphate avec 50 pc des réserves du phosphate mondial, poursuit la même source, qui note que le Royaume est classé deuxième dans le rapport 2013 de la CNUCED sur les pays les plus performant en Afrique en matière de facilitation du commerce, après l'Afrique du Sud et devant l'île Maurice, la Namibie et la Tunisie. Sur un autre registre, le Royaume représente la cinquième puissance économique du continent, selon certains spécialistes des affaires africaines, comme en témoigne la présence sur le continent africain de plusieurs projets réalisés par des opérateurs économiques marocains dans divers secteurs (BTP, TIC, électricité, finances...), lesquels projets associent des partenaires locaux. Ainsi, une multitude d'entreprises marocaines des secteurs public et privé, se sont installées en Afrique, relève la même source, citant l'exemple de la Royal Air Maroc (RAM), qui n'a de cesse d'étoffer son réseau à travers l'Afrique, en assurant régulièrement la liaison entre Casablanca et 27 autres cités du continent, faisant ainsi du Maroc un véritable hub ouvert sur l'Europe et l'Amérique, poursuit la même source. En ce qui concerne le secteur des télécommunications, le Maroc est fort présent sur le continent avec une participation à Mauritel (Mauritanie), à Onatel (Burkina Faso), à Gabon Telecom et à la Société malienne de télécom (Sotema). Il en est de même pour le secteur financier, avec la présence en force de trois banques marocaines à savoir : Attijari Wafabank, Groupe Banque Populaire et la BMCE Bank. Celles-ci comptent des présences directes dans 19 pays africains. D'autres grandes entreprises nationales, comme le Groupe Addoha, la holding Sanad, Managem et l'Office marocain de l'Eau et de l'Electricité (ONEE) sont également présentes dans de nombreux pays de l'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, rappelle la même source. Concernant les échanges économiques et commerciaux entre le Royaume et l'Afrique, ils sont en croissance régulière, renforcée par le dynamisme des dessertes aériennes ainsi que par les perspectives de développement qu'offre l'axe routier reliant le Maroc au Sénégal, via la Mauritanie. En 2010, les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Afrique se sont chiffrés à 11,7 milliards de DH, avec des perspectives prometteuses pour les prochaines années, compte tenu du potentiel important de croissance de ces pays et leurs richesses minières et naturelles, encore sous-exploitées. Durant la même période, les exportations marocaines ont progressé de 5,8 milliards de DH pour atteindre 7,2 milliards de DH, alors que les importations en provenance de cette région ont augmenté de 2,4 milliards de DH pour s'établir à 4,5 milliards de DH. Outre ses potentialités économiques et naturelles, l'Afrique représente aussi un énorme marché de plus de 800 millions d'habitants qui devront passer, selon les estimations de l'organisation onusienne, à plus de 1,3 milliard d'habitants en 2030.