Le président de la chambre des représentants, Karim Ghellab a fait part de sa grande satisfaction de l'évaluation positive de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) concernant le premier bilan du partenariat pour la démocratie, estimant que le rapport "atteste de la qualité et de la profondeur" des réformes démocratiques du Maroc. "Nous sommes très satisfaits de l'adoption de cette résolution et cette reconnaissance est extrêmement importante", a-t-il déclaré mardi à la MAP, affirmant que cette résolution, adoptée en plénière par l'APCE, "est un motif de satisfaction, mais en même temps c'est une responsabilité pour entretenir notre crédibilité au Conseil de l'Europe par d'autres performances et par une accélération de nos réformes". "Ce genre de débats permet de montrer en vraie grandeur la qualité de l'expérience marocaine, sa reconnaissance internationale, puisque le rapport souligne le caractère démocratique du régime politique marocain, et met en avant le rôle moteur du parlement dans la mise en œuvre des réformes, un rôle qui permet de faire l'équilibre avec le pouvoir gouvernemental", a-t-il ajouté, soulignant que "cette reconnaissance est fondamentale pour le rayonnement du Maroc et sa présence à l'international". "Il faut impérativement que nos institutions, le gouvernement, le parlement et tous les acteurs se mobilisent pour être à la hauteur de nouvelles promesses et de nouveaux engagements et de cette crédibilité internationale dont nous jouissons mais que nous devons entretenir et compléter", a-t-il poursuivi. Le président de la chambre des représentants a expliqué, d'autre part, que le partenariat pour la démocratie est une marque de "reconnaissance internationale du développement sincère, réel et profond du modèle démocratique marocain qui se met en œuvre dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle avec un gouvernement responsable de l'exécutif, un parlement responsable du législatif et une justice indépendante qui fait la spécificité marocaine". "Ce développement de la démocratie au Maroc est aussi un vecteur pour la résolution de plusieurs questions, notamment celle de notre intégrité territoriale, parce que plus nos interlocuteurs seront convaincus de la qualité de notre démocratie, du respect des droits humaines et des libertés fondamentales plus notre projet d'autonomie avec de larges prérogatives pourra faire l'unanimité et permettra de parfaire notre intégrité territoriale", a-t-il expliqué. Il y a lieu de signaler que le président de la Chambre des représentants a eu des entretiens avec le Président de l'APCE, M. Jean-Claude Mignon, la Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe, Mme. Gabriella Battaini-Dragoni et le Commissaire aux droits de l'homme, M. Nils Muiznieks.