Le président de la Chambre des représentants, M. Abdelwahed Radi s'est félicité de l'octroi, mardi, au Maroc du statut de "Partenaire de la démocratie" par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), y voyant une "véritable marque de confiance" crédibilisant les réformes en cours au Maroc. Au cours de la session de ce parlement des 47 pays membres du Conseil de l'Europe réunie à Strasbourg (est de la France) pour entériner ce statut, M. Radi a relevé que cette décision constitue "une reconnaissance et un signal très fort" ainsi qu'un "constat positif qui donne une véritable crédibilité aux réformes entreprises par le Maroc". Le signal est d'autant plus fort qu'il intervient à un "moment historique de l'évolution des institutions marocaines vers une réelle transition démocratique", à travers une nouvelle constitution intégrant des "avancées démocratiques audacieuses, a relevé M. Radi avant de souligner l'ampleur de changements introduits dans le projet de loi fondamentale qui sera soumise au référendum populaire le 1 er juillet prochain. Ainsi la nouvelle constitution dévoilée par le discours royal du 17 juin, après une "large concertation avec les forces vives de la nation" répond à "tous les critères que prône le Conseil de l'Europe et qui consacrent les valeurs universelles propres aux nations démocratiques de par le monde", a-t-il assuré. Pour M. Radi, l'octroi, pour la première fois, de ce statut au Parlement marocain "couronne les efforts d'ouverture du Maroc sur l'Europe" et ses différentes institutions, en particulier l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Cette décision, a-t-il dit, "honore le parlement marocain, les différentes institutions et organisations de droits de l'homme marocaines et l'ensemble du peuple marocain". Elle engage également le Parlement marocain dans un nouveau partenariat avec le Conseil de l'Europe, notamment pour la promotion des droits de l'homme, de la démocratie et de l'Etat de droit, a poursuivi le président de la Chambre des représentants, assurant que le parlement marocain va travailler "sans relâche pour assurer la mise en Œuvre des recommandations" adoptées. Après le vote de la résolution, le parlement marocain est désormais la première assemblée élue d'un pays non membre du Conseil de l'Europe à bénéficier de ce nouveau statut, créé par l'APCE en janvier 2010. Suivant les conclusions de son rapporteur, Luca Volonté (Italie), l'APCE a en effet estimé que "la demande du Parlement marocain satisfaisait aux critères formels énoncés dans son Règlement" Fort de ce nouvel acquis, des élus des deux chambres du Parlement marocain pourront siéger à cette Assemblée pour assister aux travaux et prendre la parole lors de ses sessions plénières, mais sans droit de vote.