Le magazine new look « Tel Quel » pas encore lu au souk, «Tel Quel » l'hebdo qui change de direction sans changer de vitesse, écrit dans son spécial « Maroc-Algérie » qu'il y aurait une origine de la haine. Le mot de trop que des observateurs lucides ne souhaitent pas entendre des deux côtés de la frontière. Du côté de l'Extrême Couchant où on milite pour la réouverture des frontières, des industriels en passant par les avocats qui ont manifesté la main dans la main, comme du côté de l'Est où des millions de touristes attendent le feu vert pour se rendre dans le pays du Plan Vert. Le Maroc et l'Algérie, ce n'est ni les deux Corée, ni la RDA et la RFA avant la chute du Mur de Berlin, car on remarquera qu'on continue à voyager entre les deux pays phares du Maghreb par air, en attendant la réouverture des barrières terrestres. S'il y avait de la haine entre le Maroc et l'Algérie, on n'afficherait pas des signes d'espérance, des deux côtés. Qu'on interroge les passants sur l'avenue Mohammed V à Alger ou ceux de l'avenue d'Alger à Rabat. On remarquera que les peuples déjà branchés sur le voisin, qui apprécie aussi bien « zahoinia » que Abdelouaheb Doukkali, attendent que l'incident de parcours passe, pour que l'Histoire reprenne son cours. stop. Le « chamandar», pulpe de betterave dont la COSUMAR regorge est distribué aux cultivateurs qui le demandent, mais aussi en cachette à des fellahs qui ne veulent pas passer par un revendeur. Du coup, des cultivateurs à la recherche de cet aliment tout indiqué pour le bétail, non syndiqué, disent jusqu'à quand on va refuser aux uns ce que l'on cède aux autres. stop. Abdellatif Jouahri serait sur la liste des départs, d'après Hespress qui veut concurrencer Médiapart, qui a fait tomber en France Jérôme. Le boss de Bank Al Maghrib qui a roulé sa bosse, après la retraite, s'en ira à la fin de l'été, dit le site jalousé par de nouveaux fervents du « slive » sur l'Iternet, en laissant une situation financière enviable par ceux qui ont été déclassés par la Coface qui a abaissé des pays dont les revenus touristiques sont en chute libre, alors qu'ils viennent de découvrir la liberté comme la Tunisie. En outre, Abdellatif Jouahri restera comme le haut fonctionnaire de l'Etat qui pratique le jeûne deux fois par semaine toute l'année, ce qui n'est pas un détail dans un secteur où de grosses pointures ont un bon appétit, qui n'auraient pas l'idée de faire le carême une ou deux fois par semaine... stop. Zouiten, le nouveau maître à bord de l'Office de Tourisme ingouvernable en temps de secousses, dont le nom de famille rappelle les frères Zouiten qui avaient misé sur l'art avec la Galerie Laurent à un moment où on spéculait peu avec peu de blanchiment, devra, nous dit-on, réduire les frais de structure de l'office d'office. Ce qui a déjà été fait par Addou qui va se la couler en douceur après son départ de l'ONMT où l'on n'offre même plus du thé à la menthe ou au jasmin. C'est à force de réduire les frais de structure, histoire de répondre à la conjoncture, que bien des départements ministériels ont réduit la dimension humaine qui aide à avancer. Ex-RAM, Abderrafie Zouiten, ex-HEC Paris, dont Driss Benhima dit beaucoup de bien, va certainement tenir compte des lignes aériennes à entretenir ou à ouvrir, à un moment où le ciel plein d'avions, défie l'arc en ciel. stop. Qui redoute le haut-parleur de la mosquée Molina près du cinéma Royal qui a été supprimé le vendredi et les autres jours ? Après notre flash qui fâche, les auteurs de ce geste désobligeant à l'égard des fidèles notamment à l'heure de la prière du Dohr ou Al Joumouâ, des lecteurs fidèles au journal, s'attendaient à un retour du haut-parleur qui ne dérange personne à cette heure là. Les Habous n'ont pas réagi, dit-on, parce que le nouvel hôtel qui donne sur la mosquée aurait donné des consignes strictes, pour qu'on éteigne « Al bok » dont la diffusion ne dure pas longtemps et qui permet à tout le mondent de suivre la prière du vendredi. Mais depuis quand un hôtel, se permet de faire taire des versets du Coran, se demandent des fidèles, qui ne craignent pas les courants d'où ils soufflent. A suivre. stop. Rue Accra, la villa dépotoir n'a toujours pas été débarrassée de ses ordures comme l'a promis Fatha Allah Oualaâlou, qui honore le festival d'Essaouira où il se rend chaque année avec un foulard noir comme celui de Sidi Mimoun, qu'il utilise pour reporter bien des choses. Ce festival d'Essaouiraa incontournable où le Consul général des USA est venu applaudir l'Américain Macéo Parker ex pilier de l'orchestre de James Brown, qui a chanté à Casablanca, avant la vague des festivals, où Naila Tazi productrice parle de valeurs ajoutées, qui chaque année en rajoute un plus. stop. Rue Omar Jdidi, toujours à Rabat, la lumière tarde à jaillir, surtout que l'église orthodoxe, un bijoux de l'architecture, sur la place Tamesna où il n'y a plus de traces de la muraille, comme celle de Casablanca restaurée avec de gros moyens, tandis que l'andalouse de Rabat a le blues, a été badigeonnée à la chaux et qu'elle mérite, d'être éclairée. stop. Sel et poivre. Rien à voir avec l'enseigne de nos sixties, de la rue Mustapha Al Maani, quand on allait à Casablanca, comme si on allait à Paris, quand la corniche de Aïn Diab ressemblait à Copacabana, sans gros magnon ni diab. Si le sel d'aujourd'hui en vente dans les épiceries est irréprochable, ce sel qui venait autrefois des marais salants de Rabat, que les jeunes n'ont pas connu, rien à voir avec le restaurant Jp Goldenberg, le champion des escalopes aux champignons, le poivre, par contre, acheté par les familles à qui on refile tout sans qu'elles fassent la file, est vraiment lamentable. Une mixture qui laisse un arrière-goût de brûlé, dans la bouche, déjà pâteuse, chez ceux qui se réveillent comme un coq un pâte. Qui contrôle quoi, comme on disait sur cette rubrique qui va retrouver les saveurs du Marquis de Savarin, maître gastronomique, durant le Ramadan qui donne moins mal aux dents, à ceux qui savent y aller molo, une période qui ruine bien des prolos qui n'ont droit à aucune prime de panier. stop. Les Marocains, candidats au mariage pour tous, dans le pays du saucisson et des alliances beaucoup flous... n'auront pas droit au jwaj qui remue Al Amouaj. Une circulaire signée par la garde des sceaux et ministre de la Justice, Christiane Taubira explique que le mariage gay peut être légalement reconnu si l'un des époux est Français ou réside en France... sauf si l'un des partenaires est originaire de l'un des onze pays suivants : Maroc, Algérie, Tunisie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie, Kosovo Slovénie, Pologne, Cambodge et Laos. Et pour cause, la loi relative au mariage applicable dans ces cas est celle des pays d'origine, en vertu d'accords bilatéraux qui les lient à la France. En fait, la France n'invoque pas des raisons religieuses ou autre. Elle craint d'être envahie par des demandeurs de visa qui n'attendaient que cette histoire de mariage pour tous pour préparer la valisa... stop. « Attijari wafa bank » à la conquête de l'Empire du milieu » titre un journal d'aujourd'hui à Casablanca. Sapristi ! Comment peut-on employer une expression pareille pour un pays ami avec qui deux grosses banques du pays viennent de signer des accords de premier plan ? Un titre qui rappelle Pierre Loti dans les bas fons de « Shanghai Express », titre d'un film avec Marlène Dietrich qui a failli faire de la pub pour la machine à laver pour payer ses dettes, dans son appartement de l'avenue Foch où elle vivait cachée comme Anne Frank qui nous a laissé un chef d'ouvre universel. L'Empire du milieu qui rappelle les mafieux du « Lotus bleu » de Tintin que Astérix et Obelix, un café tenu autrefois par le fils du chanteur Ben Abdeslam derrière la rue Pierre Parent, qu'un chroniqueur engagé et enragé avait pris pour un ennemi de la nation marocaine alors que c'était un ami du pays de Glaoui qui a flirté avec les nasranis; n'ont pas détrôné malgré les points forts de Uderzo et Cosciny, qui n'a pas acheté sa salle de bain chez Susini, comme le peintre qui fait des vagues par un « tacherone » qu'il avait passé dans les factures de la rue Ghandi. Le nom aussi d'une maison de passe sur la route côtière en face du terrain de basket récemment aménagé, qui fait le bonheur des riverains. Un autre bordel où le bordeau coulait à flots chez des barbouzes de l'affaire Ben Barka, est toujours là avec un feuilletage exubérant, en face du Bureau des Impôts, au début de l'avenue Hassan II. L'immeuble de 2 étages est toujours fermé, dont la face est couverte par une lawayia qui donne des frisons aux anciens. Ces derniers se demandent à qui appartient « Le Bel Abri » et pourquoi il a été abandonné durant tant d'années. Le vrai empire du milieu. stop.