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Télégramme
Publié dans L'opinion le 14 - 04 - 2011

Faut-il diaboliser les marcheurs du 20 février qui n'a laissé personne indifférent ? Les uns placent ce mouvement au centre des préoccupations comme un événement majeur, les autres ne voient dans cette journée forcément historique qu'un épiphénomène qui apporte tout simplement de nouveaux signes de vitalité dont toute société a besoin de temps en temps.
On remarquera que ceux que le 20 inquiète, ne le font pas savoir publiquement. Ils se taisent pour ne pas avoir l'air de passer à côté de la plaque. Alors qu'au contraire, il faut s'exprimer, mesurer le pour et le contre afin de dissiper les nuages qui entravent la bonne marche du pays. Quant à ceux que cette journée fascine, ils sont tellement enthousiastes qu'ils n'arrivent pas toujours à montrer les raisons qui les animent. Enfin, il y a les experts en économie qui ne pipent mot, qui ne disent rien, même pas une allusion, alors que c'est un événement capital qui n'a pas surpris uniquement la capitale. stop.
Les fossoyeurs de la liberté qui n'ont pas froid aux yeux. D'un côté, ils tiennent des discours rassurants pour épater la galerie, d'un autre, ils serrent les vis en agitant toujours la même devise du genre « faites ce que je vous dis et ne faites pas ce que je fais». Ces premiers beaux parleurs sont légion dans l'administration depuis des lunes.
Lors du sit-in de la MAP où l'on n'a plus envie de rigoler en ces temps qui courent sans s'arrêter, les slogans étaient clairs et nets, même si le boulot est devenu plus souple avec l'internet. Si ça bouge réellement à la MAP, le reste suivra pour combattre les ennemis de la liberté d'expression. stop.
«Al Ghoch » peut se traduire à plusieurs niveaux.
En premier, il y a la triche du plombier qui joue sur la facture quand il est de mèche avec le fournisseur, le technicien des programmes par satellite et le bricoleur en informatique qui révoltent les braves clients, et «Al Ghoch » dans les déclarations bien intentionnées mais qui ne trompent personne. « Al Ghoch », c'est les pratiques des responsables des ressources humaines qui ne suivent que les directives de celui qui les emploie, dont l'intérêt du personnel est le dernier de leurs soucis. La triche, en effet, n'épargne aucun secteur. Mieux encore, elle se trouve là où on ne l'attendait pas. Mais, encore une fois, « Al Ghoch », qui traduit tout un état d'esprit, reste difficilement traduisible. stop.
On nous dit que les Marocains sont de plus en plus tentés par les paiements par carte, d'après les statistiques de l'année 2010, récemment rendues publiques. Des chiffres à profusion, mais on ne nous dit pas combien de Marocains possèdent une carte Visa ou une carte du Crédit Lyonnais connu sous une autre enseigne.
139 milliards de dirhams. C'est le montant des opérations de paiement effectuées par carte en 2010. Un chiffre en progression de 17% par rapport à l'année précédente.
Ce montant correspond à quelque 158 millions de transactions. Pour payer des achats, régler une facture, ou payer la note du restaurant, les Marocains dégainent de plus en plus leurs cartes bancaires. Des cartes dont le nombre explose d'année en année. stop.
A côté des scènes de violence dans l'empire de l'empereur déchu – Dar b'dar, zanga zanga – et de la situation en Syrie, des actualités, pourtant prisées, passent au deuxième rang. Quel que soit leur degré de popularité. Certes, les cafés qui attirent les admirateurs de Manchester, Liverpool ou la Juve, sont bourrés lorsqu'il y a transmission en direct, mais le cœur n'y est pas toujours. Bien sûr que la vie continue malgré les drames du monde. Mais qui peut encore dormir tranquille après les incendies de la centrale Fukushima quand on sait qu'on n'est jamais loin de la catastrophe qui menace la terre entière ? stop.
C'est une petite bombe que Aziz Daki, de Mawazine, a lancée lors du point de presse organisé mardi dernier au Palais des Congrès de Skhirat, plus sécurisé que Bank Al Maghrib.
C'est devant un parterre de journalistes médusés et amusés que le groupe new derwiche « Nass El Ghiouane », ou ce qu'il en reste, a accepté de modifier son style en introduisant des guitares électriques et autres instruments modernes, avec l'appui de Safy Boutella et le grand bassiste américain de fusion Victor Woolen. Du jamais entendu ! Une douche froide qui a failli donner le torticolis aux journalistes d'ici et d'ailleurs, qui trouvent depuis des années que les Ghiouane passent à côté de leur temps avec des instruments qui ont fait leur temps, qu'il faut utiliser avec modération. On pourra dès lors parler des « Rolling Stones » africains comme l'a dit pompeusement Martin Scorsese… Omar Sayed est autorisé à prendre une photo avec Joe Cooker. Enfin, quand on l'avait proposé dans « L'Opinion » il y a quelques années, on nous avait répliqué qu'on ne touche pas à ces choses là. Décidément, tout se désacralise… stop.
Arrêtez de fumer, ne soyez pas esclave de l'alcool, autant de mises en garde qu'on ne voit jamais sous nos cieux bleus qu'admire Adriana Karemben, séduite par le rallye des Gazelles.
Par contre, la sécurité routière - c'est de bonne guerre – est au centre de tous les bons conseils. Pourtant, des flashs sur la télé qui inciteraient les jeunes à éviter les mauvaises herbes qui bloquent la marche du pays, seraient une excellente idée. Les esclaves du « chit fel bite » ou dans la rue, vivent des moments euphoriques avant de retomber dans la réalité qui ne pardonne pas aux rêveurs que plus rien ne passionne, hélas. Le mérite du 20 février nous a persuadés que bien des jeunes n'étaient pas devenus amorphes et peu productifs pour le pays. stop.
Signe des temps. Le SOS discret lancé pour aider le «guellas» du hammam de Sania Gharbia qui est sans ressources pour soigner sa prostate, n'a pas été entendu. Baz à Sidi dans une société qui se montre de plus en plus solidaire avec les démunis qui ne comptent ni sur «flane» et «flana» ni sur les Nations Unies. Ce qui a sauvé ce pays c'est justement l'esprit d'entraide et la générosité du cœur. Rappelons qu'il y a quelques années, Mokhtar Mbow, ex-directeur général de l'UNESCO, n'avait pas hésité à répondre à un SOS publié dans notre journal sans le crier sur les terrasses. Enfin, qui lit quoi et qui en fait quoi ? stop.
Encore un clin d'œil à ceux qui nous disent qu'on est foutu, on mange trop de pain et qu'on risque de se retrouver avec des groupes touristiques – qui déjeunent à 100 DH au Bélère ou à 150 DH au Belvedère. En effet, DHL s'en sort avec ses activités au Maroc. Un pied de nez aux agences qui crient au loup chaque fois qu'il y a dans la rue des loulous au stade Harti ou au stade municipal. DHL limite la casse, notamment grâce au Maroc. Selon Garry Kemp, directeur général pour le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et la Turquie, l'activité du géant de la logistique a accusé un sérieux repli lors du premier trimestre dans plusieurs pays de la région compte tenu des derniers événements. Cependant, le Maroc, la Turquie et le Qatar ont affiché une croissance saine, qui permettra à DHL de maintenir à niveau ses réalisations dans la région, malgré ce contexte difficile. C'est une bonne nouvelle après le voyage du Prince Charles et son épouse qui est repartie à Londres avec des dessins au henné sur les mains. Le fils de la Reine Elisabeth II connaît le monde arabe et le printemps arabe du temps de Lawrence d'Arabie incarné à la perfection à l'écran par Peter Otoole. stop.
Potins sur le rotin. Notre pointe d'humour a été mal accueillie par Enjoy qui a apporté une touche de modernité sur l'Avenue Abdelkrim Khattabi. Au contraire, on voulait saluer l'innovation heureuse car, jamais à l'Océan, on n'avait encore proposé des spaghettis Tagliatelle ou autres à emporter. Un bon point. stop.
Après Tanjajazz, Jazzablanca, bientôt Jazzdjaj à Bouskoura… stop.
Le magazine «Zamane», spécialisé dans l'Histoire et les histoires, un périodique qu'il aurait fallu inventer s'il n'existait pas, a retracé les relations tumultueuses entre Kadhafi et Hassan II. Sans revenir sur une célèbre boutade de l'ancien Roi du Maroc qui avait dit de Kadhafi «Je m'en fous royalement…». Ce qui avait provoqué un fou rire dans la salle où se déroulait une conférence de presse… stop.


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