538 MDH pour la relance de Tamesna qui devait apporter un bol d'oxygène dans la région de Rabat, de Témara, en passant par Skhirat, Sidi Yahia - Sidi Yaya, disent des snobs – dès l'annonce de l'édification de cette ville nouvelle. Aujourd'hui, Haj Nabil met l'accent sur les équipements de base, qui ne sont pas toujours prévus dans les villes nouvelles. Des mois après son inauguration, on consacre 538 MDH, un campus universitaire, 3 maisons de jeunes, 3 foyers féminins, 2 terrains de sport, 2 mosquées, etc., etc... en oubliant le hammam, le café citoyen où le client pourrait lire les journaux, le cyber municipal et un bureau SOS jeunes qui aidera la « chababiya » en détresse. On a enfin compris, et Haj Nabil, le ministre de la Ville, en premier, qu'il ne suffit plus d'allonger des structures de béton en plantant des arbustes, pour parler de ville nouvelle. Il faut à chaque fois une commission de suivi pour l'épanouissement et voir à chaque fois ce qu'on peut faire pour améliorer les relations humaines. stop. Abderrahim Lhassani, dépêché par la CDG pour sauver les bus de M'Dina Bus qui desservent douars, Hay Jdid et Hay Mohammadi, devrait savoir que les usagers souhaitent rouler dans des bus dignes de ce nom et non pas dans des véhicules qui ressemblent à du jetable qui veut durer. Quant au DG de M'Dina Bus qui abuse de critiques à l'égard de ses usagers, il dit que même le numéro un mondial du transport en commun a jeté l'éponge après avoir assuré le service à Rabat et essuyé une perte cumulée de l'ordre de 700 MDH. En oubliant, ou en fainéant, de dire que le transporteur international a subi les bâtons dans les roues, dans un secteur monopolisé par des propriétaires de teufs-teufs, qui ne voulaient pas être dérangés dans leur micmac. Pour Safouane, directeur d'Exploitation : « En moyenne, 10 bus sont cassés par jour à Casablanca ». Comme si le WAC et le Raja se payaient chaque jour un derby, comme lors du sinistre match du 31 décembre où, effectivement, il y a eu 150 bus qui ont subi des dégâts. Mais parler de 10 bus cassés par jour, M'Dina Bus ira bientôt à la casse... stop. Ce qui ressemblait à du batifolage, en cercle fermé, réservé à une minorité dans les cités universitaires, commence à prendre des proportions énormes, disent des chauffeurs de taxi qui ont du mal à acheter une voiture à crédit, depuis les dernières lois, après la révélation des « grimate » qui comblent des oisifs et des « moula ouiladate ». En un mot comme en deux, les filles qui bouclent leur fin de mois en racolant de vieux cochons ou des jeunes excités par l'idée de se payer une fille qui a lu Bergson, ou Khatibi qui a lu pour nous Nietzsche, Loyola ou Deleuze. Il n'y a plus, en effet, que le samedi qu'on voit Bent Hamadi fuir la cité universitaire - le phénomène à l'Agdal, au bout de l'avenue de France, est moindre - pour monter dans la voiture d'un dragueur capable de laisser entre 200 et 400 dh pour une passe qui ne dépasse pas deux heures. Ça choque les rares passants du soir, mais c'est ainsi, et le phénomène prend de l'ampleur, d'autant plus que la discrétion n'est plus de rigueur. « B'taille taille », chez les gros boudins, qui, en plus, portent un jean... comme chez les gazelles, fine taille. stop. Rabat-Salé-Zemmour-Zaër : création d'une association regroupant les promoteurs immobiliers de la région. Il ne manquait plus que ça dans la région où il y a de moins en moins de terrains libres. Si c'est pour se partager les tuyaux sur les affaires du jour, l'Association des Promoteurs Immobiliers du coin a raison de se réunir. Mais le gros du bataillon qui a déjà la mainmise sur les parcelles de terrain, qui n'ont besoin ni de poivre ni de sol, ne fera assurément pas partie de la partie. Tout ce qui était donné à une époque a été acheté à prix dérisoires chez des désespérés au bord du mouroir qui ont cédé des terrains au milieu de terrain, qui placent leur argent dans la « binaya » qui permet de se la couler douce pour Faïrouz et Yaya... stop. L'association des jeunes marocains qui veulent combattre le « karkoubi », ce Valium qui transforme des paumés en monstres, qu'on ne voit même pas sur You Tube alik qui a tout essayé, n'a reçu aucun soutien des ministères de la Santé, de l'Intérieur ou de l'Extérieur. Pourtant, ces jeunes marocains, excédés par le comportement odieux d'un frère ou d'un cousin sous l'emprise du « karkoubi », font œuvre utile et d'utilité publique. Qu'est-ce qu'on préfère donner un coup de main à des associations bidon qui se cachent derrière le social qui fait chialer les vrais militants citoyens qui ne trouvent pas de moyens pour aider leurs concitoyens dans le désarroi. stop. Décidément, la haine qu'elle veut faire passer pour un franc parler, de la chroniqueuse belliqueuse, ne connaît pas de répit dans un pays qui lui a tout donné sur un plateau d'argent. Elle écrit que la majorité des pharmaciens au Maroc délivre des médicaments sans ordonnance. Ce qui a énervé un pharmacien du centre ville de Rabat qui se voit comparu à un dealer qui vend du Valium à des gosses friands de delirium. Mais cette accusation gratuite a de quoi révolter une profession qui se montre de plus en plus citoyenne, qui ne se permettra pas d'empiéter sur le domaine des autres. Si, il y a des brebis galeuses chez les apothicaires qui confondent leur métier avec celui d'antiquaire, ce dernier n'étant régi par aucun cycle d'études, à part les présences dans les ventes dirigées par M. Tajan ou maître Tarzan qui passent d'un arbre à un autre dans la vente aux enchères de Saïdi qui dansait dans les sixties le cha cha cha au Booling de madame Macias, le samedi. Les pharmaciens au Maroc sont souvent des pharmaciens citoyens qui sont conscients qu'on ne délivre pas de médicaments qui ne sont vendus que sur ordonnance qui n'est pas prescrite pour une diarrhée aiguë provoquée par la ciguë que Socrate fut condamné à boire, avant de rendre l'âme. Enfin, « Al Pharmaciane » aide les petits artisans et les petits fonctionnaires, à qui il fait crédit avec ou sans ordonnance. stop. Un étourdi – obsédé et angoissé par un propriétaire gradé qui veut l'expulser avec des menaces en plus – a oublié son portable dans un taxi. Ce n'est que dans son appartement, au moment de vider ses poches, qu'il s'aperçoit que son GSM a disparu. Il se dirige vers son téléphone fixe Inwi qui lui répond toujours oui oui chaque fois qu'il tombe en panne, et appelle son numéro de portable pour voir s'il était quelque part dans la maison, à l'entrée près de la place du parapluie ou au salon, sur la table basse. Mais l'absence de sonnerie l'a cloué au sol. Puis, soudain, Srrr, Srrr... Au bout du fil, une voix anonyme décroche : «Chkoun maïa », dit l'inconnu qui ajoute : « Je vous ai reconnu, vous êtes le client qui a oublié son portable dans mon taxi »... Le chauffeur du taxi lui a donné rendez-vous dans un café du centre-ville pour que l'étourdi récupère son portable. Le brave taximan a juste demandé le prix de la course qui l'a conduit au café où il a remis le GSM à son propriétaire. stop. Hexagone. La télé des copains et des copines. Ruquier, qui n'aura jamais la classe de Foulquier qui a redonné du sang neuf à la chanson française et au festival du Printemps, a invité sur son plateau radeau des médusés bons pour un musée, le sinistre Zemour qui a sali Arabes et Blacks sur une chaîne publique au service de la République. Alors qu'on croyait être débarrassé de cette grenouille aux tics si bien imités par un humoriste, le dernier de la liste des convoqués au Bilboquet où l'on décide qui viendra quand, dans des émissions qui provoquent la répulsion quand on voit un vieille tante – dans le sens péjo – prendre la défense d'un prof provocateur qui a insulté le Maroc, sachant parfaitement qu'il y avait un jeune Marocain dans sa classe qui n'accepterait pas qu'on insulte son pays. Des profs à Bagneux, à Créteil ou à Jussieu croient toujours que le Maroc vit à l'heure des années noires. Le pays a beaucoup changé. Même sous les pires années, des Marocains à l'étranger ne supportaient pas qu'on insulte leur pays qui n'est pas le même de nos jours. Question de nif et de cœur. stop. D'après « Le Monde », Hermès fait son blé avec les pays riches, mais aussi avec les pays émergents. Voir les affranchis, d'Anfa au Guéliz, où on se paye du Vuitton au pays de la maroquinerie. stop. Abderrahmane Rahoule, le directeur de l'Institut des Beaux Arts de Casablanca qui a gardé les pieds sur terre, tout en étant « moudir », qui expose en ce moment à la Galerie Mohamed El Fassi, vient de soulever un lièvre, tant ils ne savent pas quelle tournure vont prendre les choses jusqu'ici floues. Abderrahmane Rahoule a confié au journal « Le Soir », qui s'est gardé de le souligner en titre, que le futur Musée d'art contemporain – à deux pas du Lycée Moulay Youssef et de la mosquée As-Souna – n'a pas encore contacté, à sa connaissance, des artistes qui représentent l'art du Maroc. Tout ce que l'on sait, Monsieur Rahoule, c'est que des morts sont sur la liste des exposants permanents : Chaâibia, Gharbaoui, Cherkaoui, Idrissi, Belcadi, etc. Quant aux vivants, Mehdi Qotbi qui prend le soin de fêter ses 40 ans – pas encore de fondation ? –, on les appellera sur leur portable dont tous les numéros des artistes ne sont pas disponibles à la rue Ghandi où on accueille les hommes de culture par Ya afandi... stop. Vent du Sud. Le Consulat de France à Marrakech est l'une des représentations diplomatiques qui se trouvent dans un site historique, monument classé qui, tant qu'il est bien préservé par ses occupants, reste une étape touristique à visiter. Ainsi, il y a beaucoup d'étapes dans une ville à visiter. Pour les autochtones comme pour les touristes qui aiment ce pays en automne et le reste de l'année dans des conditions confortables à l'abri du froid ou du soleil chaud. L'autre soir, on a vu, dans le JT qui n'invite plus Maïté avec sa voix de camionneur de Ringis, que la Terrasse de l'Arc de Triomphe à Paris était louable pour tel ou tel événementiel, sous le ciel de Paris... Au Maroc, il y des opportunités qui se perdent à l'heure des crises qui poussent des audacieux à gagner de l'argent intelligemment. Un jour, on louera le Chellah verdoyant pour un mariage galant, Bab Rouah pour un anniversaire haut en couleurs ou la terrasse panoramique des Oudayas, sous des tentes caïdales, pour la célébration d'un événement de taille. stop. Hexagone. Le juge Gentil qui n'est pas originaire de Louis Gentil, ex-Sidi Ka, a mis en examen Sarkozy cité 100 fois dans notre rubrique avant la chute, parce qu'il en avait marre d'entendre parler du retour du mari de la princesse de Bruni, pour 2015, dont les chaînes de TV en font tout un plat. stop. A mercredi. nordine benmansour.