Bientôt le 1er Rallye des lacs, une bonne idée qui évoque la nature, les eaux limpides, la verdure et le calme. Ce qui ne nous empêchera pas de penser à Daït Roumi et à d'autres lacs majeurs chanté par Mort Schuman, parti bientôt. Daït Roumi ne plait plus ni au beldi ni au roumi qui l'ont connu autrefois quand la protection de la nature avait un sens, quant on suivait les transformations de la tabéaâ au jour le jour sans attendre la catastrophe inexorable.Alors messieurs dames du premier Rallye des lacs, ralliez vous à la nature qui a besoin de vous. stop Le club du regretté Gilbert Trigano qui avait fait couler beaucoup d'encre – notamment celle de notre ami Jhioui qui veille sur la sauvegarde de sa ville – a mis du temps avant d'ouvrir ses piscines, ses buvettes et ses pistes de danse aux nôtres. Marie Beatrice Lallemand de Mazaga Beach Resort, nouvellement installé au Maroc, vient de jouer carte sur table en déclarant « Nous comptons également sur une très forte clientèle marocaine qui aimeraient profiter de tous nos beaux restaurants ». Le Club Méditerranée, Club Med dit-on les GO gentils organisateurs a commencé par ouvrir ses portes au pacha, aux caïds triés sur le volet, aux préfets parfois et aux commissaires chargés de toutes les sécurités avant de laisser entrer les cadres de la BMCI en CX ou les fonctionnaires incontournables des Impôts dont la tâche n'est pas de tout repos. stop Il fallait s'y attendre. L'affaire Zineb mangeuse de ramadan en plein air, en pleine journée, fait le tour des villes. Des observateurs lucides pensent surtout à la récupération de cet acte que pourraient en faire certains acteurs de la vie sociale qui n'attendent que la moindre brèche dans l'actualité urbaine. En effet il suffit d'une sortie médiatique pour déclencher des foudres dont on n'a pas besoin en ce moment. Première réaction qui décoiffe. Celle de Michele Zirari, prof en droit privé à l'Université Mohammed V à Rabat. «En 1964, les cafés et les restaurants étaient toujours ouverts. Et les Marocains allaient normalement dans les restaurants » a-t-elle déclaré à l'hebdo «Le Journal » qui a pris ces paroles pour argent comptant au lieu de s'interroger sur le contexte de l'époque. De quoi parle Michèle Zirari, professeur honorable, du centre ville qui était encore européen en 1964 ou de la médina de Rabat où l'on a jamais vu un citoyen rompre le jeûne dans la rue, à part les fous, déclarés tels ! Les restaurants Casabella ou les Martinets ou « Chhét » était courant, étaient tenus par des Européens qui avaient une clientèle européenne. Les Marocains tentés par le pêché, venaient en cachette. Et il étaient une infime minorité. stop Quand on voit les nouveaux bus des transporteurs qui n'ont pas eu la chance d'être choisis par les gestionnaires délégués, on se demande qu'est ce que Véolia va proposer en novembre quand ce nouvel opérateur va entrer en lice d'après les rumeurs de coulisses qui nous font traîner depuis des mois. En attendant Joumani qui perd et qui gagne les élections comme dans un jeu de quilles, joue les résistants. Il a rejeté les propositions du délégué qui ne veut pas léguer à la ville des teuf-teuf habillés de neuf. Staréo qui se la joue en stéréo – le groupe de Véolia et ses deux partenaires Bouzid et Hakam – veut bien reprendre les bus neufs de Joumani et autres à condition qu'ils ne soient pas déjà accidentés. Mais comme les pâtes à l'italienne il faut que ça soit aldenté… Ce qui veut dire que le transport urbain à Rabat n'est pas sorti de l'auberge. stop 90 magistrats marocains sont appelés à reprendre le chemin des classes. Le programme de formation continue dispensé pour ces juges par l'USAID, l'organisation américaine qui étudie tout même la marjolaine, comprend notamment des cours relatifs au traitement des difficultés des entreprises au droit bancaire, au droit commercial, à la comptabilité, au commerce international, au droit maritime, au droit fiscal et au droit de la concurrence. Programme riche et complet ? Non, il manque l'initiation à l'informatique à l'internet, considérés par certains de nos juges, comme des jeux d'enfants, des jeux de gosses qui peuvent se révéler moches comme on l'a vu ces derniers temps. Il vaut mieux se munir dans ce nouvel engrenage avant de punir. stop Il n' y a pas eu des personnes arrêtées en flagrant délit d'agression de passants qui ont été exhibées pour l'exemple dans les rues de la médina de Fès. Le communiqué de la DGSN a bien fait d'apporter des précisions parce que la photo où l'on voit des accusés montrés au public avait quelque chose d'indécent. Il faut croire que le service de presse de la Direction générale de la sûreté nationale, n'entend pas laisser passer les accusations gratuites. La photo des agresseurs torse nu, serait en fait une reproduction des méfaits. stop Vu sur Médi Sat qui devrait s'appeler « Médi-Sat » international, un documentaire merveilleux qui donne envie de faire un déplacement au pays de Oulaya, sur Sidi Bouzid. Un village ordonné, des rues pavées de bonne intention qui donne sur la mer. Du coup on pense à nos pauvres Oudayas et à l'overdose des terrasses, des cagibis, des chambres et des chambrettes construits dans l'anarchie où il n'y a plus une parcelle de terrains. Sans parler des prix de ventes gelés en principe, et qui continuent à faire l'objet de transactions invraisemblables. stop On avance. Après Houdaïfa, Boukhari place la barre haute en parlant du cinéma d'ici. D'autres prendront la relève pour démystifier le gâchis entretenu par un CCM qui soutient des productions mièvres qui ne nous aident pas à avancer d'un cran. Coup de théâtre, un cinéaste récemment subventionné vient de cracher dans la soupe pour dénoncer le favoritisme flagrant du Centre Cinématographique qui roule en suivant les appels téléphoniques, les recommandés et les commandés. Si la critique cinéma qui a eu à la movida de Ould h'mida avait réagi en temps opportun on ne serait pas dans un pareil pétrin. Boukhari parle même de l'Etat Providence. naam à sidi… stop Qui a pensé un jour – réveille-toi Hassan II – qu'un livre signé Abdelaziz Tribal-éd Saâd Warzazi 2009 –nous dira que Ilal Amam serait un calvaire, une utopie ? C'est pas facile de renier un mouvement de cette ampleur et Abdelaziz Tribal l'a fait. Il écrit que d'autres camarades ont vu clair à l'époque et l'ont dit à leur corps défendant, dit-il. Une profession de foi courageuse éditée par un éditeur qui ne l'est pas moins. L'édition va-t-elle nous épater en 2010, l'année qui nous fera oublier tous les ratés des années 2000 ? A suivre. stop