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L'expert algérien en économie, Faris Mesdour: 50% des sociétés étrangères qui ont fui l'Algérie à cause de la corruption et de la bureaucratie, se sont installées au Maroc
Quelque 50 pc des sociétés étrangères contraintes à quitter l'Algérie pour fuir «la corruption et la bureaucratie dans ce pays», se sont installées au Maroc, selon un expert en économie algérien. Dans une déclaration publiée mardi par le journal arabophone Al Fajr, l'expert Faris Mesdour a tenu à souligner que les raisons de ces abandons sont dues à la corruption et à la bureaucratie qui entachent le climat d'affaires en Algérie. Les étrangers critiquent également la loi du 51/49 qui régit les investissements étrangers en Algérie et qui stipule qu'un investisseur étranger doit s'associer avec un opérateur local qui détiendra 51 pc du capital de la société créée, a-t-il ajouté. «L'Algérie est le pays le moins attractif en Afrique en ce qui concerne les investissements étrangers en raison de la bureaucratie et de la corruption», soutient-il. L'expert algérien cite le cas des sociétés françaises qui fuient l'Algérie pour s'installer au Maroc, estimant que la France privilégie le Royaume pour la réalisation de ses grands projets à la faveur de la souplesse de ses lois. Par ailleurs, l'expert algérien a nié «l'existence de problèmes ou obstacles entre le Maroc et l'Algérie dans le domaine économique». Citant des chiffres du ministère du commerce algérien, M. Mesdour a fait savoir dans ce sens que les Marocains occupent la 3-ème place des commerçants exerçant en Algérie. Selon l'expert algérien, les frontières maroco-algériennes sont «presque ouvertes notamment aux niveaux des régions de Maghnia et Tlemcen, puisque les marchandises transitent d'une façon normale». Des chiffres à l'appui, il a également relevé que les échanges commerciaux entre le Maroc et l'Algérie «ont connu une hausse durant la période de fermeture des frontières en comparaison avec la période au cours de laquelle ces frontières ont été ouvertes».