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Syrie: Selon Brahimi et à défaut de négociations
Le pays serait voué à l'enfer
Publié dans L'opinion le 31 - 12 - 2012

La Syrie connaîtra «l'enfer» faute d'une solution négociée au conflit qui fait rage depuis 21 mois, a averti samedi Lakhdar Brahimi, émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, qui achève en Russie une semaine d'intenses consultations pour le moment infructueuses. Moscou a estimé qu'une solution politique pour régler le conflit syrien était encore envisageable tout en soulignant qu'il était impossible de persuader le président Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.
Le diplomate algérien et son hôte Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, ont tous deux estimé qu'une solution à la crise syrienne pouvait encore être trouvée. Le chef de la diplomatie a toutefois souligné à nouveau que le départ du président Bachar al Assad ne pouvait être une condition à l'ouverture des négociations.
Exiger ce départ est une «erreur» et refuser le dialogue avec l'administration syrienne ne peut conduire qu'à une «impasse», a-t-il ajouté.
«Si nous n'avons le choix qu'entre l'enfer et une solution politique, chacun de nous doit travailler d'arrache pied au processus politique. C'est difficile, c'est très compliqué, mais il n'y a pas d'alternative», a quant à lui insisté Lakhdar Brahimi.
La capitale russe est devenue récemment la plaque tournante des initiatives diplomatiques en cours pour tenter de trouver une issue à un conflit qui a fait plus de 44.000 morts depuis mars 2011.
Les rebelles syriens gagnent régulièrement du terrain depuis la mi-2012 et les chancelleries occidentales et arabes espéraient voir Moscou prendre peu à peu ses distances avec Damas, mais le gouvernement russe, principal appui de Bachar al Assad sur la scène international, campe donc sur ses positions.
«Quand l'opposition dit que seul le départ d'Assad lui permettra d'entamer le dialogue sur l'avenir de son propre pays, nous pensons que c'est contre-productif. Cette condition coûte des vies aux citoyens syriens», a déploré Sergueï Lavrov.
Le chef de la diplomatie a rappelé que le président syrien refusait catégoriquement de démissionner et a expliqué que Moscou «ne pouvait rien y changer».
Le gouvernement russe a proposé à l'opposition syrienne de se rendre à Moscou, mais Moaz al Khatib, président de la Coalition nationale syrienne (CNS), a décliné l'invitation vendredi. La plupart des pays arabes et occidentaux, notamment les Etats-Unis, ont reconnu la CNS en tant que représentante légitime du peuple syrien.
Avec l'appui de Moscou et de Washington, l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe s'efforce de relancer la déclaration de Genève, un plan de sortie de crise négociée par son prédécesseur Kofi Annan.
Adoptée en juin par le Groupe de contact sur la Syrie, elle prône la formation d'un gouvernement de transition mais ne dit rien du rôle d'Assad et des membres de son administration.
«Le coeur de ce processus politique est et doit être l'accord de Genève. Il pourrait y avoir un ou deux ajustements à faire ici et là, mais c'est une base raisonnable pour le processus politique qui aidera le peuple syrien», a ajouté Lakhdar Brahimi sans plus de précisions.
Jeudi à Damas, il avait plaidé pour la formation d'un gouvernement doté de «tous les pouvoirs». L'opposition y voit un feu vert au maintien d'Assad à un poste honorifique, point d'autant moins acceptable que les rebelles semblent désormais convaincus de pouvoir l'emporter militairement.
Après les fêtes, William Burns, sous-secrétaire d'Etat américain chargé du Moyen-Orient, devrait à son tour se rendre dans la capitale russe pour une nouvelle rencontre avec son homologue Mikhaïl Bogdanov et Brahimi.
Au Caire, le président égyptien Mohamed Morsi a de nouveau exprimé son soutien à l'opposition. «Il n'y a pas de place pour le régime actuel dans l'avenir de la Syrie. La révolution du peuple syrien, que nous soutenons, va se poursuivre pour aboutir, si Dieu le veut, à la réalisation de ses objectifs de liberté, de dignité et de justice sociale», a déclaré le chef de l'Etat, issu des Frères musulmans.
Malgré la progression des rebelles les forces gouvernementales possèdent un arsenal beaucoup plus important et disposent toujours de la maîtrise du ciel. Elles tiennent encore le Sud-Ouest, densément peuplé, ainsi que la côte et le principal axe routier Nord-Sud.
L'opposition a d'ailleurs annoncé samedi que l'armée avait repris le quartier de Deir Ba'alba, à Homs, ville du Centre où se sont déroulés les plus violents combats de la guerre civile, début 2012.
Des informations non confirmées font état de dizaines de morts parmi les rebelles, selon Rami Abdelrahman, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, proche de l'opposition.


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