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Fabrizio Nonis, animateur vedette des émissions culinaires sur les T.V italiennes, se confie à L'Opinion: «Au Maroc, je peaufine mon talent de maître des fourneaux»
Animateur vedette de Sky, Alice, Marcopolo, TG5 et Gusto, télévisions pour lesquelles il présente des émissions à très forte audience sur l'art culinaire italien, Fabrizio Nonis est tombé amoureux du Maroc depuis le jour où il y était venu effectuer un reportage sur ses attraits touristiques et plus particulièrement sur les secrets de la réputation de sa cuisine. Au fait, c'est à Miami (USA) où son programme de travail devait le conduire mais le destin a voulu qu'il change de cap à la toute dernière minute pour jeter la voile sur Marrakech qui l'a fasciné par son originalité, ses couleurs, ses odeurs, sa prodigieuse luminosité et la chaleur de la convivialité de ses habitants, autant de précieuses denrées de plus en plus rares en Europe. Il n'en a pas fallu plus pour décider d'y acheter un appartement dont le balcon donne sur les cimes enneigées de l'Oukaimden situé à 60 km de Marrakech. Depuis, il fait le va et vient entre les 2 pays, l'Italie et le Maroc qu'il considère comme étant le champ privilégié de son inspiration. Si au Maroc, il n'est pas assez connu, en Italie on ne saurait dissocier son nom de la gastronomie de la botte européenne tant les deux semblent se confondre, évoluant dans le même sens à savoir celui de faire perpétuer ce pan du patrimoine culturel et civilisationnel qui recèle plusieurs secrets en termes de délices et de goûts savoureux. Lorsqu'il en parle, on ressent chez lui une intense ferveur qui en dit long sur la passion qu'il cultive pour la gastronomie italienne sous ses différentes formes moderne et provençale depuis son jeune âge, car elle constitue un legs transmis de père en fils. D'ailleurs c'est du métier de la boucherie que sa famille a pris goût à la cuisine. Les habitants de Cinto Cao Maggiore (Région Vanetto) en savent quelque chose car la boucherie qu'elle y détenait était un véritable complexe réparti sur plusieurs unités où les 1700 habitants venaient s'y approvisionner. Diplômé de l'Université de TorontoBoston, un master de cuisine en sus, Fabrizio ne vit que pour l'art culinaire, sa principale passion. Aussi, quand il n'est pas derrière les fourneaux, il se met à écrire sur son sujet favori qui le hante comme une lancinante obsession. Plusieurs ouvrages sont à son actif, tous centrés sur la cuisine, le dernier est commis avec Benato Brunetta l'ex-ministre italien de l'administration publique. Quand il est au Maroc, sa seconde patrie comme il aime bien le définir, il ne peut s'empêcher de se délecter des saveurs des mets marocains pour lesquels il a un faible, ce qui explique son admiration pour Choumissa et ses émissions sur la cuisine notamment le tagine. Adepte inconditionnel du restaurant le Stylia pour la finesse de ses mets où il se rend chaque fois qu'il ressent le désir d'enrichir son glossaire culinaire de noms des différentes épices aux arômes enivrantes propres à la cuisine marocaine, Fabrizio avoue découvrir à chaque occasion ses secrets avec un enchantement débordant. «La cuisine marocaine, reconnaît-il, me permet de peaufiner mon travail d'esthète de la gastronomie italienne. Elle est immensément si riche et si variée qu'elle puisse se prévaloir de statut de patrimoine universel». Parole d'un écrivain et une star des TV italiennes qui se passe de commentaires.