Le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, et la Représentante américaine adjointe au Commerce, Miriam Sapiro, ont paraphé, mercredi à Washington, un accord de facilitation des échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis, qui sont déjà liés par un Accord de libre échange (ALE) en vigueur depuis 2006. L'accord paraphé prévoit ainsi de nouveaux standards de transparence et de prévisibilité en matière douanière visant à faciliter les procédures d'exportation des produits des petites et grandes entreprises vers les marchés des deux pays. Le texte de l'accord inclut également de nouveaux engagements qui reflètent certaines innovations et pratiques nouvelles développées après la signature de l'ALE en 2004, comme la soumission préalables d'informations avant l'arrivée des biens exportés et le payement électronique des droits douaniers, taxes et autres frais pour expédier le transit douanier des biens exportés. Intervenant à cette occasion, M. Amara a souligné que le Maroc reste un pays ouvert sur l'économie mondiale et qui adhère aux standards internationaux, faisant remarquer que la signature de cet accord témoigne de la volonté du Royaume d'accéder à une position privilégiée au niveau de l'économie mondiale. La signature de cet accord représente un plus pour le Royaume en ce sens que cet instrument permettra d'inciter les investisseurs américains et donner ainsi l'avantage au Maroc par rapport aux autres pays concurrents, a-t-il précisé dans une déclaration à la MAP. Pour sa part, Mme Sapiro a affirmé que le Maroc compte parmi les partenaires privilégiés des Etats-Unis dans la région arabe et à travers le monde, notant que la visite du ministre marocain à Washington permettra également de discuter des nouvelles mesures à initier en vue de promouvoir davantage les échanges commerciaux bilatéraux. M. Amara et la responsable américaine ont également approuvé quant au principe deux autres accords relatifs respectivement aux services des technologies de l'information et de la communication (ICT), et à une série de principes d'investissement communs qui réaffirment l'engagement des deux pays pour des politiques d'investissement international ouvertes, transparentes et non-discriminatoires.