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Télégramme
Publié dans L'opinion le 28 - 11 - 2012

Time is changing, dixit Bob Dylan qui a contribué à la lutte contre la guerre au Vietnam. Aujourd'hui, une coupure de courant, racontent les mauvais payeurs, c'est une descente aux enfers. L'abonné à la Redal qui fait du social, se retrouve dans la préhistoire, quand il ne peut plus recharger son portable qui ne marche pas encore avec des piles Wonder qui ne s'usent que si l'on s'en sert disait la pub des sixities.
Une coupure de la fée électrique, de nos jours, c'est la rupture avec l'internet qui aide à mieux supporter le quotidien et bien sûr, une séparation dure avec les chaînes de TV qui, lorsqu'on n'en abuse pas, apporte des moments de bonheur, quand on tombe sur des documentaires de qualité qui parfois vous laissent alités pendant longtemps. Alors qu'autrefois quand on n'avait rien à se mettre sous la dent, une coupure de courant poussait les familles punies pour ne pas avoir réglé la facture, à s'éclairer avec des bougies comme dans un marabout le long du Sebou ou sur Jbel Raïssi, avant les branchements sociaux. Il suffit de peu pour revenir au moyen-âge, dans ce monde vulnérable. stop.
Les Marocains ne boivent pas assez d'eau minérale ou gazeuse comme Perrier qui s'est débarrassé de son slogan « c'est fou », le temps n'est plus aux Sigrid Folies. Les statistiques reprises par les forts en thème des rubriques anathèmes, nous signalent que les nôtres boivent 1,5 litre par an. Ce qui laisse entendre qu'ils ne mangent pas avec l'eau tout court, celle de Sidi Robini ou Aïn Bezbouz, qui en ce moment a un goût potable, surtout après les dernières pluies.
En vérité, l'eau de table comme on dit reste inaccessible pour les foyers qui ne veulent pas se noyer dans les dépenses sans limite où on se contente du strict minimum. Si les Marocains ne boivent pas assez d'eau minérale, ce qui fait râler les distributeurs, c'est qu'ils estiment parfois que c'est un luxe réservé à s'hab el mal qui n'ont pas de fins de mois qui les mettraient en émoi. Les démunis, munis pourtant de bonnes intentions, boivent l'eau du robinet tant qu'elle est encore buvable et consommée à volonté car il arrivera un jour, dans peu d'années 2020, où elle sera distribuée avec beaucoup de modération. stop.
Signe des temps. Voilà que des marchands ambulants de poisson, subissent une session de formation. Les mêmes qui crient encore sous le balcon de Claude Nougaro, « Sardines l'blad » très appréciées pour leur fraîcheur, quand on les prépare sur un feu de bois avec le minimum d'épices afin qu'elles gardent leur saveur.
Une session de formation a été initiée, jeudi à Rabat, au profit de 130 marchands ambulants de poissons dans le cadre d'une opération de structuration du secteur informel et la promotion de l'emploi. S'inscrivant dans le cadre de l'Initiative National pour le Développement Humain (INDH), cette formation sera couronnée par la distribution, au profit des bénéficiaires, d'engins triporteurs équipés de caissons isothermes, d'un coût de 3,9 millions de dh, financés par la wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër en coopération avec l'agence de partenariat pour le progrès et l'Association des marchands ambulants de poissons, indique un communiqué de la wilaya.
C'est une première dans le secteur de l'informel que les économistes, les pouvoirs publics et le patronat, traitent avec méfiance, sans chercher à situer le mal, si mal il y a. Aujourd'hui, les marchands de poisson qui suivent une formation, demain moul bali, le marchand d'escargots berlingo, de friture qui triche avec l'huile ou le vendeur de « soicissaux » qui prend ses clients pour des sots... stop.
Les banques n'ont pas fini de fermer les comptes qui ne rapportent pas de fric de moins en moins chic. La facilité de caisse qui ne ruine pas les patrons en liesse, n'est plus opérationnelle si le client n'a pas son compte à zéro. Une mesquinerie de plus qui place la banque sur le même chouari que le prêteur sur gage qu'on appelle « Haj bandé »... tellement il se remplit les poches sans lire Driss Al Khouri ou Frison Roche... stop.
La Ramed qui a attaqué en justice une publication pour diffamation, afin de montrer qu'elle ne laissera pas faire en cas d'attaque à la Pearl Harbor, devrait savoir que des gens sans couverture sociale, traînent d'urgence en urgence avec la fameuse carte d'adhérent sans toujours réussir à se faire soigner. stop.
Le PJD a fêté une année d'alternance sans fanfare, goual et trompette. Une année déjà, disent ceux qui ne voient plus le temps s'égrener sous leurs yeux, tellement les choses vont vite. Si certains analysent le bilan du PJD comme un rapport de la PJ, en s'arrêtant sur les mots qui ont fait scandale, d'autres remarquent que nous ne sommes pas tombés dans la chariâ ou les prédilections de Badiâ qui, comme beaucoup, voyaient des Talibans sur les hauts des Oudayas ou aux pires heures du Liban.
On dira ce qu'on voudra, liberté pour tous, comme dirait François Hollande, mais le pays garde sa baraka avec ses mille et une exceptions. stop.
Meknès. Bien malin serait celui qui saurait ce qui se passe au tribunal, la mahkama btidaiya. Des dossiers traînent comme ce n'est plus permis et des affairistes alarmistes cherchent à ramasser de l'argent auprès des pauvres gens, pour leur faire croire qu'ils peuvent changer le cours de l'Histoire. stop.
Pour certains « l'aâchor », c'est toute l'année, pas seulement lors de Achoura qui, cette année, a donné des frissons à des habitants de la rue Téhéran où des gosses déchaînés feraient trembler Cocteau, l'auteur de la pièce « les enfants terribles ». En effet, pour la première fois, des b'rahech ont lancé des pierres contre la rafe ou rafle où des policiers ont tenté d'éteindre le feu de Achoura qui n'a certainement pas le même visage à Bassorah, fief des chiites qui ne reconnaissent ni la succession d'Abou Bakr au califat ni la doctrine de sa fille Aïcha, veuve du prophète.
Les aaoicher que des fonctionnaires ne considèrent pas comme de la corruption, Hassan II avait épargné les besogneux qui touchent un salaire de gueux, à qui on remet une baraka, sont devenus monnaie courante dans la petite administration où tout se sait généralement. Et lorsqu'un commerçant oublie de donner le barok qui fait douter « trans-parency » et qui n'a rien à voir avec le style baroque ou gothique, on lui envoie une convocation comme s'il était en infraction... alors qu'il s'agit simplement de lui rappeler qu'il n'a pas payé le « ftouh » de Bab El Ftouh à Bab Mrissa... stop.
Samedi dernier, une panne chez Wafa-cash qui a joué à cache cache, laissant les détenteurs de cartes magnétiques qui rendent pathétiques, dans une attente sidérante qui a duré des heures, au moment où de braves clients voulaient faire des provisions pour le week-end qui a affiché le mot « end » avant la fin du VSD... stop.
Ils sont têtus mais ils finissent par y arriver en ayant les yeux rivés sur l'avenir, ces gens qui ne savent ni lire ni écrire qu'on appelle des analphabètes, loin d'être bêtes. Avec les nouveaux moyens de Com, ils s'inscrivent dans une auto-école chez Barodi ou chez Salim pour suivre des cours sur le PC où un CD, leur expliquant en arabe dialectal, succès monumental, comment reconnaître les signes du code de la route qui déroute encore certains. En naviguant avec la souris – qu'un caricaturiste de Casa a copié sur Plantu ! – comme s'ils savaient lire et écrire alors qu'ils ne connaissent « tazefta », comme on dit avec mépris chez les intellos peu rigolos. stop.
Stupéfiant cet édito sentant le parfum de Méphisto qui nous dit que Casablanca ville phare pourtant et Tanger hors de tous danger depuis qu'elle défie le vieux continent avec tous ses ports qui détiennent tous les records de l'import-export, regressent.
S'en prendre à Casablanca, la ville qui fait rêver tous ceux qui aspirent à vivre dans leur temps où les gens sont les plus branchés sur leur époque ? La ville qui éclaire le reste du pays avec sa jeunesse qui nous rassure sur le futur et des anciens qui ont une prise de conscience aigue des réalités contemporaines. Une ville qui entrera de plein pied, dans son époque avec un tram qui respecte ses prochains usagers, en les informant régulièrement sur l'avancée des travaux. Une métropole qui est plus qu'une capitale économique comme on dit. Malgré la mauvaise pub d'un film que n'a pas chanté Mano Négra.
Tanger aussi ne mérite pas l'édito de service qui trouve qu'elle a régressé. Une ville qui justement rejoint l'élan casablancais, que les vieux touristes ne connaissent plus, même si les Minzah et autres lieux mythiques sont toujours là.
Pauvre conception du journalisme attardé qui souffre de saturnisme. stop.
Quand Enrico Macias, qui continue à regretter Sarkozy comme Drucker qui le cite à bout de champs, comme Ruquier qui l'a toujours aménagé dans ses fous rires sentant la guimauve, chantait « Ah quelles sont jolies les filles de mon pays » on ne savait plus de quelles Nanas – Zola parle aussi de Mana – il parlait des filles de Belcourt ou de la Casbah. Dimanche dernier, dans « vivement dimanche » où des producteurs font la manche par animateurs interposés, il a parlé des filles à la burka qui le dérange... Enrico s'adapte avec le temps, laïe laïe laïe... stop.


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