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Télégramme
Publié dans L'opinion le 20 - 05 - 2011

Ce qui est arrivé dans la prison de Hay Salam a choqué les citoyens qui ne savent pas comment ça se passe derrière les barreaux. M. Hafid Benhachem, le délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, un homme d'expérience, n'a pas manqué de souligner d'où vient le mal. Il a parlé de fauteurs de troubles qui veulent imposer leurs idées et leur mode de vie. Ce qui veut tout dire en quelques mots.
A « L'Opinion », dans notre rubrique « Les échos de la vie carcérale », nos lecteurs savent à quel point nous accordons de l'importance à ce qui se passe dans les prisons avant la création de l'Observatoire des prisons dont on ne connaît pas les actions, à part le rapport de fin d'année.
Hafid Benhachem, qui ne mâche pas ses mots, a ajouté : Pour que pareilles situations ne se reproduisent plus, la stratégie de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion sera axée sur l'application du régime pénitentiaire qui place sur un pied d'égalité tous les détenus en matière de droits et obligations, sans favoritisme aucun.
Voilà, les phrases qu'on attendait sont lâchées. Parce que, justement, c'est ce favoritisme que notre journal a dénoncé dès le début qui est la cause de ces troubles que personne ne souhaite en ces temps troubles. Merci Si Benhachem d'avoir mis l'accent sur le pied d'égalité pour les détenus qui ne veulent pas vivre leur incarcération avec une double peine. stop.
Parlant de la légère croissance que connaît l'Hexagone, une éditorialiste donneuse de leçons qui énervent ou font rire, nous dit que le Maroc devrait se réjouir depuis que tout baigne dans l'huile. Mais, franchement, sommes-nous concernés de près par les résultats de croissance annoncés par la ministre de l'Economie Christine Lagarde qui est sur ses gardes depuis la pitoyable affaire Tapie ?
Bien que tout se tient et s'imbrique dans l'économie internationale, il n'y a pas de quoi pavoiser ici quand on annonce l'embellie là-bas. Mais il ne faut pas s'étonner des éditos franchouillards – avec tout notre respect pour le pays ami – car la même éditorialiste avait écrit il y a longtemps que le Maroc n'a pas à s'en faire puisqu'il a signé avec Framatone, l'ancêtre d'AREVA, grosse entreprise de fournitures nucléaires. A lire les éditos à la loupe, on en apprend des choses. Pendant qu'on y est, qu'elle écrive que ça va marcher pour la RAM depuis qu'Air France a renoué avec les bénéfices depuis mercredi dernier… stop.
Une brave vendeuse d'ordinateurs à l'Agdal, d'un professionnalisme à toute épreuve, au comportement honnête, s'est entendue dire par sa direction casablancaise, aussi influente que la Nantaise des Eaux, qu'elle ne doit pas remettre les pieds dans l'entreprise bisbille si elle ne ramène pas l'argent que ses clients doivent à la boîte qui se montre moite quand il faut payer ses propres factures. Comment l'Inspection du travail réagirait si jamais une plainte est déposée ? Au téléphone, on lui a dit « Siri jibi l'flous », comme si c'était un jeu d'enfant que de se faire payer par des clients qui font traîner les créanciers à cause de l'imbroglio administratif.
Enfin, si notre pauvre vendeuse à qui on vient de mettre le couteau sous la gorge n'accordait pas des facilités de crédit aux centres d'appels et aux particuliers qui touchent rarement un rappel, il y a longtemps qu'elle aurait fermé boutique. stop.
Un beau bateau de croisière a jeté l'ancre lundi dernier dans les eaux de l'Atlantique en face du phare de Rabat. Un spectacle féerique pendant quelques heures qui a fait rêver les enfants de Sania Gharbiya et les amateurs de boogie boarde, booguiyate, disent Ouad Achaâb. Mais on n'a pas su d'où venait le bateau qui n'a pas évidemment pu entrer dans l'estuaire du Bouregreg. Personne n'était capable de nous renseigner : ni la délégation du Tourisme ni l'Agence du fleuve où il y a une douane et autres bureaux au service du port de plaisance. La paquebot est reparti vers le large laissant une impression de mystère. Pas un mot dans les journaux ou derrière les fourneaux du restaurant de la plage qui n'a pas remplacé La Caravelle dont on attend la réouverture sous une autre formule. stop.
Régions. Comme à la veille de chaque belle saison, les délégués de Coca – Témara – Aïn Atig – Salé et Majawarahouma, préparent une campagne de charme auprès de leurs clients et des commerçants : distribution de parasols avec le sourire. A la bonne heure. stop.
Au lendemain du 20 février, le 22 exactement, l'Organisation américaine Human Rights Watch (HRW) a souligné que des milliers de Marocains ont défilé pacifiquement à travers le Royaume « sans intervention » de la police, et « loin de la force meurtrière » utilisée par les forces de sécurité contre les manifestants dans d'autres pays arabes. « Des milliers de Marocains ont manifesté à travers le pays en grande partie sans intervention de la police, qui, dans certains endroits, était à peine visible », relève HRW. « Aujourd'hui, les forces de sécurité ont permis aux citoyens marocains de marcher pacifiquement », a souligné Sara Leah Whitson, directrice pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de HRW. « Les manifestants n'ont pas eu à subir la force meurtrière utilisée par les forces de sécurité en Tunisie, en Libye, en Egypte, au Bahrein et au Yémen », a ajouté l'ONG US, basée à New York. Que peut-on dire trois mois après ? Le pays est apparemment disposé à suivre sa politique du dialogue, mais certains veulent qu'on nous place dans les bulletins France 24 ou la chaine d'Al Bakhéra, entre Damas et le Hamas. Mais Dieu merci, l'exception nous protège. stop.
Kane ya ma kane, le titre du film de Abdou Achouba qui se fait rare dans le PAM (paysage audiovisuel marocain).
La présentation à Cannes, mercredi 18 mai, du film « 18 jours », dix courts-métrages célébrant la révolution égyptienne, provoque un malaise parmi les artistes égyptiens et le retrait d'un de ses acteurs les plus en vue, Amr Waked, qui refuse de monter les marches pour le défendre. Une pétition qui a recueilli un peu plus de 300 signatures dénonce la présence, parmi les participants, de deux réalisateurs qui ont travaillé pour le président déchu, Hosni Moubarak, Sherif Arafa et Marwan Hamed (qui a signé « l'immeuble Yacoubian »), se voient reprocher d'avoir « collaboré avec le régime en réalisant gratuitement des publicités pour la campane présidentielle d'Hosni Moubarak en 2005 ou pour le Parti national démocratique », alors au pouvoir, écrit l'Agence France Presse où on ne peut pas dire que rien ne presse quand il s'agit de suivre au jour le jour le printemps arabe. stop.
Le wali de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs est appelé souvent à se rendre sur les lieux où on ne l'attend pas en ces temps nouveaux où il doit être partout. Ce qui ne l'empêche pas d'être à jour et de signer les documents, urgents ou pas. Il fallait le signaler. Bientôt, il aura un bureau ambulant pour être sûr de ne rien rater… stop.
Ceux qui ne soutiennent pas Mawa fin prêt pour le grand moussem – il n'appartient plus uniquement aux organisateurs, du capitaine aux subalternes mais aussi au peuple des deux rives – sont les mêmes qui nous ont dit lors de l'explosion de Marrakech – à quelque chose malheur est bon – que les artificiers sinistres étaient des gens pieux. Comme s'il fallait être animé par la piété pour s'en prendre à des hommes et des femmes qui vivent en paix. Maintenant, la fête de la musique fait partie du patrimoine des deux villes au même titre que d'autres fêtes incontournables. On ne choisit pas son destin. stop.
Alors que Kurfürstendamm, les Champs Elysées allemands, fête ses 125 ans, notre avenue centrale, où marchands de fringues, opticiens, libraires et piétons râlent, ressemble toujours à un parcours du combattant qui veut mêler tout le monde à son combat. Les touristes prennent maintenant des scènes qu'ils projetteront chez eux entre le charmeur de serpents de la place Jemaâ El Fna qui intéresse soudainement les animateurs de la ville et les photos de la Tour Hassan et du palais Marchane. Il faut savoir que des piétons font tout un détour pour éviter une avenue occupée sans autorisation par des manifestants qui ont, hélas, banalisé le sit-in qui apportait hier encore du nouveau.
Créé sur ordre de Bismarck - qui fut cité par Hassan II- qui, impressionné par Paris, voulait en faire « les Champs-Elysées allemands », le Ku'damm devait être la grande artère commerçante de la ville, alors que l'autre grande avenue, Unter den Linden, qui reliait le château au Reichstag, était réservée aux institutions culturelles, académiques et politiques. stop.


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