Les fauteurs de troubles dans la prison de Salé voulaient, par tous les moyens, imposer leurs idées et leur mode de vie à l'administration pénitentiaire, a affirmé mardi le délégué général de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Hafid Benhachem. Ce groupe de détenus a commis «des actes de troubles, de mutinerie et de pillage», a déclaré M. Benhachem, qui était l'invité du JT du soir de la chaîne Al Oula. Il a rappelé que l'administration pénitentiaire, avec le ministère de la Justice et le Conseil national des droits de l'Homme, avait ouvert un dialogue avec ce groupe de détenus en vue de les dissuader de mettre en exécution leurs desseins. Il a soutenu que ce groupe de détenus, enclins à exploiter à mauvais escient le traitement civique adopté par l'administration pénitentiaire qu'ils ont pris pour un signe de faiblesse ou de laxisme, a fait peu de cas du régime pénitentiaire. M. Benhachem a imputé à ce groupe la responsabilité de ces événements pour avoir «agressé des fonctionnaires venus rétablir l'ordre et la sécurité au sein de l'établissement pénitentiaire», ajoutant que quiconque convaincu d'avoir participé à ces actes d'agressions sera «poursuivi en justice». Pour que pareilles situations ne se reproduisent plus, il a souligné que la stratégie de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion sera axée sur l'application du régime pénitentiaire qui place sur un pied d'égalité tous les détenus en matière de droits et obligations, sans favoritisme aucun.