Les touristes qui ont choisi cette année les musées d'Ankara que les jardins de la Ménara, sont souvent des braves gens du 3ème âge - moins de camping-cars sur les routes – qui lisent plus «France-Soir» que « Le Monde » qui publie maintenant la carte du printemps arabe avec des articles de réflexion. Par contre, des couples dans la fleur de l'âge vont toujours à Agadir où les attendent fantasia et « bendir ». Le Maroc fait toujours rêver dans les pubs de RTL, la station la plus écoutée avec ses millions d'auditeurs et 1 million de disques – pauvre radio Derb Bouchentouf -. Le royaume au mille et un royaumes a une réputation touristique solide et ce n'est pas l'effet Argana qui va pousser les jeunes couples à renoncer à se rendre à Tamaris ou à Dar Marjana. stop. Trottoir nickel sur l'avenue Mohammed V depuis que le wali a chassé les vendeurs de fringues et « moula bali » qui avaient transformé le centre ville en souk permanent où il ne manquait que « saïkok » et « zaâlok ». Les habitants, les touristes et les MRE de retour chez eux, ne se reconnaissent plus dans une ville qui semblait obéir à un «nidam dial dlam», ce qui n'a jamais été le cas ici. Sous prétexte de tolérance, on a cédé du terrain, un laisser-aller où certains risquaient de se casser les reins. Depuis le week-end dernier, le cœur de la ville respire de nouveau. Pourvu que ça dure. stop. Twenty is over ? It's not finish. Alors qu'il a à peine relevé la tête en parcourant les rues avec une autorisation en bonne et due forme – personne n'a signé le couteau sous la gorge-, un hebdo qui empêche les paresseux de faire dodo, s'interroge, en couverture, sur la santé du mouvement de contestation parfois infantile qui a secoué le cocotier qui agace les Secu qui portent un dentier. Ce qu'il faut savoir, c'est que toute une génération qui apporte du sang neuf avec tous les faux-pas et les alliances qui perturbent les consciences. Alors que la Syrie, le Yémen défendent rubis sur ongle leur dignité et le droit d'exister en ce début du siècle, les nôtres, nos enfants qui honorent leur pays, ne vont pas rester les bras croisés en regardant Ruquier, Drucker et Ntifi qui snobe MTV. Que Twenty s'essouffle. C'est normal, on revient de loin dans une zone qui ne se sent même pas concernée par l'ozone où l'on n'avait que le premier mai pour faire ce qui nous plaît. Le principal c'est que le Twenty Fibraïre, qui ne s'exprime pas encore en hraïre dans un pays où les sourds muets portent aussi des banderoles, a été entendu par qui de droit, dans un pays de droit comme le prouvera le prochain référendum. stop. Echos de la vie carcérale. Une petite fille a perdu la parole depuis que son père détenu à Salé a été transféré - 13 à la douzaine depuis la «regatta» des frères qui ont fait revenir la «zarouata» - à Meknès. La gamine qui n'a plus bonne mine a pongé sa famille dans une tristesse indescriptible. C'est à peine si l'enfant se nourrit de lait et de yaourt. Une grève de la faim qui donne à sa mère l'envie de pleurer tout le temps. Elle a écrit à Si Abdelhafid Benhachem, l'homme qui n'a plus envie de s'arrêter en chemin depuis qu'il a serré les vis chez «ouled Iblis» et chez les autres. Il n'y a rien de plus terrible qu'un enfant qui ne parle plus et qui ouvre la bouche juste pour demander à voir son papa… stop. Fukushima : des traces radioactives relevées dans les épinards en France. Elles n'ont rien à voir avec les niveaux relevés au Japon, et encore moins avec les limites de tolérance, mais des traces de radioactivité ont été observées sur les épinards et dans le lait français après la catastrophe de Fukushima. Selon une note d'information publiée (mercredi) par l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN», des «valeurs significatives» d'iode 131 ont été mesurées sur des salades et des épinards prélevés dans le grand quart Sud-Est de la France dès la fin mars. Jusqu'au 19 avril, les concentrations mesurées ont oscillé entre 0,05 et 2,10 becquerel par kilogramme (Bp/kg), avec une tendance à la baisse, précise l'IRSN. A ce rythme là, il y aura des traces radioactives à la Souika ou au Maârif… dans «El Hendiya» ou «Chahdiya», un fruit déjà bâtard. stop. L'art de la «halka» célébré autrefois par Taieb Seddiki à qui nous souhaitons un prompt rétablissement – il fait partie des valeurs qui font un malheur comme un Nabil Lahlou qui s'en est pris au pauvre Mustapha Alaoui, gardien du Temple du Soleil cher à Tintin _ a été a été au centre des festivités de la 3ème édition du Festival de Sidi Bennour. Cette édition a été marquée par des activités davantage attrayantes et variées et a transformé, le temps d'un festival, plusieurs lieux de la ville en espaces d'écoute de contes historiques, de pièces de théâtre de rue, de parades, d'ateliers et de spectacles d'arts populaires. A Rabat, il y avait aussi des «hlaïkiya» à part les candidats hlaïki qui débarquent en 4x4 et accessoires bling bling, mais aujourd'hui il n'y a plus de souk, celui de Yacoub El Mansour - rayé de la carte - va être cédé à une grande surface genre Marjane ou Acima - du pareil au même - le temps que les gens oublient le coup tordu. stop. Rue Oued Sebou. Au début, c'était une autorisation pour un restaurant. Maintenant, c'est devenu un bar qui n'est pas du style du quartier où les gens sont habitués à dormir tranquillement sans subir les débordements des noctambules qui claquent les portières et parlent à haute voix en sortant du zinc qui rend dingues les voisins âgés. Après ça, le gérant va dire qu'il est du même patelin que flane et flana bent Mennana… stop. Les boui-boui et restaurants de l'ennui de la plage de Rabat seront rasés. Fini la tolérance. Les endroits mal gérés squattés par des oisifs qui fuient les manifs pour fumer un joint en attendant juin, ont fait leur temps. stop. Il n'y aura pas de vendeur de frites à l'Amphitrite qui reste le palace de référence comme on l'a dit. La direction générale de la chaîne a rassuré le personnel qui ne fera pas grève dans un cadre de rêve. Le standing sera maintenu en attendant que les factures des bouchers, des marchands de fruits et de liqueurs n'aillent plus jusqu'à Dubaï pour être signées comme si au Maroc, on n'avait plus de stylo… Dans l'ensemble, tous les services sont motivés pour redémarrer une saison partie sur les chapeaux de roue. Tout est bien qui finit bien, aurait dit Shakespeare et non Shakira qui connaît l'Amphitrite Palace ? Un regret. La musique d'Ahmed Chajaï , genre instrumental, a été supprimée au générique du standard téléphonique. Un sacrilège que les gens de Dubaï devraient vite remettre sur la bande sonore devenue insipide et incolore. Supprimer Al Oustad Ahmed Chajaï ? Toute une époque qui évoquait la prospérité, la renaissance et le bonheur avec rien, sans économie de bouts de chandelle. stop. Deux jeunes mineurs ravissantes têtes blondes qui prétendaient être les enfants de Sol Kerzner, PDG de Mazagan Beach, n'ont pas réussi à se faire admettre au Casino du complexe touristique, en raison de leur âge. Et même si c'était ses propres enfants – ce qui n'était pas impossible ni évident - on ne les aurait pas laissées entrer pour que la roue tourne dans ce casino où on n'offre pas de tournée… stop. L'ambassadrice Lamia Chakkour – aucun lien de parenté avec l'architecte qui doit remercier le ciel avec les heureuses commandes qu'il reçoit – est revenue sur ce qu'elle aurait déclaré à «France 24», en démentant sa démission, ajoutant que sa voix avait été imitée… Quand on est la fille d'un haut responsable des services secrets, on ne crache pas dans la soupe même si la coupe est pleine dans le pays qui a vu passer les Hiltites, les Egyptiens, les Hébreux, les Perses, les Grecs, les Byzantins et les Arabes Abbassides, Omeyyades et autres grands peuples où l'on n'a jamais vu autant de sang couler même s'il fait couler beaucoup d'encre… stop. Alors que la presse nationale a consacré la condamnation de Rachid Nini – nini ya moumou, tu sera libéré avant – à un an de prison ferme, même si elle n'était pas d'accord avec les éditos saignants de l'enfant terrible de la presse marocaine, notre confrère «Le Matin» a réservé 3 lignes en page intérieure. Un choix clair et net, contrairement à l'Internet qui lui s'en est donné à cœur joie jusqu'à mettre en émoi des puristes. stop. Comme si la chute des nuitées ne suffisait pas - reprise en septembre, disent les experts des chiffres nuls en lettres – il faut encore que des hôteliers qui surveillent le va-et-vient des bateliers en rajoutent une couche. Ainsi, la nouvelle direction de Sofitel Galerie – rien à voir avec le jardin des eaux – a décidé de museler ses propres directions. Rachid Satori, Frédérique Anselmo n'ont plus le droit de prendre des décisions d'autrefois qui faisaient d'eux des responsables à part entière. Tout se décide à Casablanca où Marc Thepot parti chez Risma est allé sans expliquer à Rousseau, loin d'être candide, comment il fallait travailler au Maroc, avec qui et comment. Le personnel du Sofitel Galerie de Rabat dépend étroitement de Accord Casa, partenaire du Maroc de premier choix, en désaccord avec la réalité touristique. Enlever l'autonomie à un directeur d'hôtel ou de motel, c'est lui couper l'herbe sous les pieds en temps de sécheresse ou d'abondance. Interdire à un directeur de signer un plat à emporter, c'est mesquin. stop.