Depuis la débâcle des Lions de l'Atlas face aux Mozambicains, le nom du successeur à Sieur Eric Gerets tient le haut de l'actualité sportive nationale, et même en dépit de ses mauvais résultats avec le groupe Maroc, l'ex patron du team national ne rentre pas au pays les mains vides, mais avec l'argent du beurre. Heureusement qu'on ne fait pas appel des gens d'outre mer pour présider nos fédérations, ma foi, avec les résultats que connaissent certains fédérations..., ce préambule posé, si en football le choix de l'entraîneur national est une affaire d'Etat, les autres fédérations en général, et celle du basket-ball en particulier de doit pas rester hors jeu, et au vu de ce qui se trame autour d'elle, on doit lui accorder une bonne place à cette initiative. Evidemment, le basket-ball n'a pas la même frénésie footballistique, mais ne doit pas brosser à chaque fois son tableau noir. Aujourd'hui et plus que jamais, le basket-ball national est en crise. De Tanger en passant par Berkane, Al Hoceima, Oujda, Fès, Salé, Rabat, Casablanca, Essaouira, Agadir, Tan-Tan, ça sent le roussi, avec les démissions de quatre membres du bureau fédéral, à qui on peut ajouter, de manière déguisée, celle de M. Mohamed Dinia, président de la fédé. Oui, le basket-ball national est en crise. Le rôle des responsables des clubs et ligues à leur tête le ministère de tutelle, est surtout de trouver des solutions aux dérives que connaît le basket-ball national, par le truchement d'une gestion moribonde. Il faut en finir avec la tricherie, de duper les gens. C'est beau d'entendre par ci et par là des gens scander des réformes pour le basket-ball national, mais les paroles s'envolent, et les écrits restent. Le jour de l'assemblée générale, il faut regarder les choses en face, ni se voiler la face pour dire les quatre vérités, mais pour trouver des solutions pour sortir la balle orange de sa torpeur. Une somnolence qui dure depuis 1980, l'année où le team national a obtenu la médaille de bronze au Championnat d'Afrique des Nations. Il est temps pour que les composantes du basket-ball national prennent leurs responsabilités, loin des discours feutrés, la situation du basket-ball mérite une large réflexion. Le problème du basket-ball national ne se situe au poste du président la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, mais faire valoir ce que préconise le futur président, comment réactiver et relancer le basket féminin, comment optimiser l'utilisation des ressources existantes, et rechercher de nouveaux moyens, un plan pour développer la formation, l'augmentation des licenciés jusque la insignifiant, des arbitres, le développement d'un nouveau programme avec les chaînes de télévisions et radios, agir auprès des collectivités locales pour d'autres formes d'aides pour les ligues, bref tout ce qui va permettre au basket-ball national pour sortir la tête de l'eau. Le basket-ball national, est devant un tournant à ne pas rater, celui du changement, fini le temps où l'on peut lancer vaguement devant l'assistance ses réformes, ou de dire dans quatre ans, je vais monter sur la première marche du podium du basket-ball africain. Le sport national et le basket-ball avec entrent dans une nouvelle phase, celle de la transparence, car on a pris du retard. Dans quinze jours, dit-on, les composantes du basket-ball national vont se retrouver au siège de la fédé, sise au complexe sportif Moulay Abdallah, pour prendre part à une assemblée générale élective, aussi c'est le meilleur moment pour discuter de l'avenir du basket-ball national, du moment que l'intérêt est commun, à savoir guider la balle orange vers un panier à trois points. Ceux ou celles qui vont prendre la parole pour apporter du l'eau au moulin fédéral, doivent agir dans l'intérêt du basket-ball, non le cautériser d'avantage. La situation que connaît le basket-ball, tout le monde a une part de responsabilités, mais personne n'ose dire, ni de faire son autocritique. Peut-on garder les bras croisés, de continuer à écouter les discours complaisants. Non, l'heure du changement frappe aux portes de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, mais pas au premier son de cloche, être homme, c'est précisément être responsable ! Et la première responsabilité qui repose sur la conscience, de ceux ou celles qui vont passer aux urnes, il faut exiger de chacun ce que chacun peut apporter comme solutions au basket-ball national. Fonder l'avenir, c'est d'abord et exclusivement penser présent ! Alors on va faire du neuf avec de l'ancien, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Une prise de conscience des uns et des autres, participer au retour d'une bonne gestion au sein de la fédé, il faut absolument participer, en finir avec les mauvais esprits qu'est la meilleure façon pour affirmer un bond en avant. Le basket-ball est plus que jamais face à son propre destin.