Une perte de performante criante au niveau international, difficultés de transmission des informations avec les composantes du basket-ball national (Ligues, clubs, et medias), manque de moyens pour promouvoir le basket organisé vers les jeunes, manque de cadres appointés au niveau des ligues, manque de cohérence, d'objectifs, nombre de licenciés et de clubs insignifiant, procédures lourdes, retard des informations, essoufflement du bénévolat, une situation financière précaire des clubs, le basket-ball national est souffreteux . Il y a quelques mois, la passation des pouvoirs de la fédé par M. Mohamed Dinia au Dr. Mohamed Fouad Amar, a ouvert la porte à toutes les hypothèses et rumeurs dans les milieux de la grosse balle orange. Et le chacun va de son scénario pour expliquer la crise, et le premier à monter au credo, le mouvement du 11 Janvier. Au vu de la situation, et avant la tenue de l'assemblée générale, prévue dit-on pour le 14 octobre, et en attendant aussi la réaction du président en exercice, si ou non il va continuer son bonhomme de chemin avers le panier suspendu, puisque la FRMBB se refuse à confirmer, les quatre membres restant du bureau fédéral, ne peuvent être que sur le qui-vive. Aujourd'hui, cinq candidats postulent la succession de M. Mohamed Dinia, et chacun de son côté essaie de se faire valoir auprès des composantes du basket-ball national, comme étant l'homme providentiel pour sortir la balle au panier de sa léthargie, mais aucun n'a dédaigné pour présenter aux présidents de ligues et clubs un programme de relance pour un basket qui cherche une identité perdue, un basket de proximité, de nouvelles ressources, de la fédération par elle-même et son organigramme, des nouveaux licenciés, des structures nouvelles, bref de tout ce qui va permettre au basket-ball national de se faire une nouvelle santé. Désormais, le basket-ball national, pour ne pas dire le sport national, est en en face à des enjeux importants. Subséquemment, ceux ou celles qui convoitent un poste fédéral, de faire connaître leurs choix et la stratégie à suivre, autrement dit, la grosse balle orange aura du mal à rebondir Pour le 14 octobre 2012, les représentants des clubs et ligues seront appelés pour prendre part à l'assemblée statutaire, et non à l'assemblée générale pour élire un nouveau Président pour la fédé, donc, il ne faut se voiler la face, ni pour faire des concessions, car au basket-ball national il y a trop de dérives, il n'a plus la pointure internationale, et du mal à intégrer les instances africaine. Une action solidaire des composantes s'impose plus que jamais, pour dissiper le ou les nuages qui maraudent sur le basket-ball national. Aura-t-on la volonté d'enterrer la hache de guerre ? L'avenir nous dira plus.