Jeudi dernier, le rideau est tombé sur la première participation des Lionceaux à l'Afro Basket U18 2012, une présence qui s'est soldée par cinq défaites contre une seule victoire contre le Rwanda (74-66), terminant ainsi à 10ème place sur les onze équipes prenant part au championnat. Le constat n'est vraiment pas idyllique pour un pays qui ne cesse de mettre les moyens pour rebondir de plus belle dans le concert international. A chaque sortie, le sport national s'empêtre sur un échec. Et pour en rester à la balle au panier, la participation de nos Lionceaux à l'Afro –Basket U 18, une fois encore lève le voile sur le devenir d'une discipline, qui d'une année à l'autre s'enlise vers le bas du classement africain. Le basket-ball national est désormais lâché du peloton de tête, il n'a plus la pointure requise, et du mal à intégrer le changement que connait le basket-ball à l'échelon africain. Il y a deux ans, à l'arrivée de M. Mohamed Dinia à la tête de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, plusieurs chantiers ont été initiés, mais sur le terrain rien de concret. Aujourd'hui, la balle orange a du mal pour rebondir. Et ce, par l'absence d'encadrement (spécialement chez les jeunes), ou encore par l'absence de moyens matériels ,d'espaces au niveau des salles ( concurrences avec les autres sports), par manque de moyens de promouvoir le basket organisé vers les jeunes ,ou encore l'absence à l'échelon national de stages de haut niveau pour les entraîneurs ,comme par le passé, sous la conduite d'entraîneurs de renommée. Les équipes comme le FUS, le WAC, le TSC, le MAS, le CMC, le KAC, l'ASS, qui par le passé constituaient le noyau dur au niveau de la formation des jeunes, aujourd'hui, elles recrutent tout azimuts pour faire face aux aléas du championnat. Le basket-ball national doit se réveiller de son long sommeil, le pari pour l'avenir est que chacun (Ligues, clubs, Fédération, joueurs) y donne de sien pour faire jaillir la grosse balle orange, et ce dans les meilleures conditions. Le danger, c'est de persister dans la situation actuelle, ou de déshabiller X pour habiller Y. Aujourd'hui plus que jamais, le basket-ball national pose un certain nombre de problèmes, subséquemment ses composantes auront-elles la volonté d'enterrer la hache de guerre, est de réfléchir à des solutions pour son avenir ? Ça fait 32 ans que le basket-ball n'a plus atteint le podium africain (3ème au 10ème championnat d'Afrique organisé au Maroc en 1980).