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Atténuer le déficit commercial par une offre abondante et compétitive
Publié dans L'opinion le 29 - 08 - 2012

Les exportations ont progressivement évolué au cours de la période 1998-2011 passant de 69 milliards de DH en 1998 à 171 milliards de DH en 2011, soit un taux de croissance annuel moyen de près de 8%.
Néanmoins, le rythme d'évolution était faible (+4%) sur la période 1998-2003, avant d'imprimer un trend haussier portant la croissance annuelle moyenne à 11% sur la période 2004-2011 en raison des progressions remarquables enregistrées en 2008 (+24%) et en 2010 (+32), après la recul historique de 27% en 2009 suite aux effets de la crise économique.
De même, les importations ont progressivement évolué au cours de la période 1998-2011, mais à un rythme plus élevé comparativement à celui des exportations. Ainsi, les achats à l'étranger sont passés de 99 milliards de DH en 1998 à 356 milliards de DH en 2011, avec un taux de croissance annuel moyen de près de 11%. La progression a été beaucoup plus prononcée (+14%) entre 2004 et 2011 contre 7% au cours la période 1998-2003. Cette évolution s'explique conjointement par les effets liés à la relance économique, comme le témoigne la hausse des importations des biens d'équipement nécessaires à l'investissement, et le renchérissement des cours des matières premières, surtout le pétrole et les céréales.
Diversification sectorielle
des échanges commerciaux
Au cours de la période 1998-2011, l'évolution des importations par secteur a été énormément impactée d'un côté par des chocs extérieurs relatifs à la flambée des cours de l'énergie et des produits alimentaires et de l'autre, par la dynamique de croissance de l'économie marocaine caractérisée.
La composition des importations marocaines par secteur en 2011 a été caractérisée par la prédominance des produits énergétiques (25%), mécanique métallurgique (24%), produits chimiques (18%), électrique électroniques (11%), textile et habillement (8%), produits alimentaires frais et transformés (12%).
Quant à la structure des exportations par secteur, elle a connu une diversification progressive vers de nouveaux secteurs ciblés dans les nouveaux métiers mondiaux du Maroc, dont les premiers résultats commencent à se faire sentir et ce, dans la mesure où la part des exportations de ces produits est passée de près de 9% en 2000 à près de 13% en 2011. Certes, les exportations des phosphates et dérivés ont contribué significativement aux performances soutenues des exportations ces 5 dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de l'ordre de 36% entre 2005 et 2011 au lieu de 2% sur la période 2000-2004. De ce fait le chiffre d'affaires exporté a connu un rebond substantiel en passant de 13 milliards de dirhams en 2000 à près de 49 milliards de dirhams en 2011.
Toutefois, les exportations hors phosphates et dérivés ont également enregistré des progressions importantes ces dernières années, avec une croissance annuelle moyenne de 8% sur la période 2005-2011 contre seulement 3% sur la période 2000-2004. Le montant exporté s'est ainsi établi à près de 122 milliards de dirhams en 2011 au lieu de 66 milliards de dirhams en 2000.
Ainsi, la structure des exportations marocaines par secteur a connu un changement significatif en faveur des secteurs émergents à forte valeur ajoutée au moment où les secteurs dits traditionnels stagnent voire reculent (textile et habillement et produits alimentaires). En dépit de l'émergence de nouveaux produits à contenu technologique important, l'offre exportable du Maroc mérite d'être développée davantage en volume et en qualité afin de porter les exportations manufacturières à plus de 90% des exportations totales au lieu de près de 75% actuellement.
Dans ce sens, une atténuation du déficit commercial ne peut se faire qu'à travers le développement d'une offre abondante et compétitive permettant non seulement, de satisfaire les besoins du marché domestique et par conséquent atténuer les importations, mais aussi de stimuler les ventes sur les marchés étrangers traditionnels et se positionner sur de nouveaux débouchés à fort potentiel.
La compétitivité est un élément qui ne peut s'acquérir qu'avec une optimisation des coûts des facteurs de production.
Diversification géographique des échanges
Le Maroc effectue des échanges commerciaux avec tous les continents, mais à des degrés divers. Ainsi, l'essentiel des échanges du royaume avec l'extérieur se concentre sur l'Europe avec 67% des échanges, 74% des exportations et 64% des importations. La France occupe la première place dans cet ensemble, suivie de l'Espagne et l'Italie.
L'Asie vient en seconde position avec 17% des échanges (12% des exportations et 20% des importations), suivie de l'Amérique avec 9% (7% des exportations et 11% des importations) et de l'Afrique avec 5% dans les deux sens d'échanges. La part de l'Australie ne dépasse pas 0,5% en moyenne sur la période 1998 -2011.
A l'instar de la diversification sectorielle, la diversification géographique des exportations s'est significativement améliorée ces 5 dernières années, avec l'atténuation de la concentration sur l'Europe (Union Européenne en particulier) dont la part est passée de 78% en 2000 à près de 62% en 2011.
Cette diversification s'est effectuée en faveur des autres zones géographiques, à savoir l'Asie dont la part est de 17% en 2011 au lieu de 11% en 2000, l'Amérique qui a vu également sa part évoluer de 5% à 12% entre 2000 et 2011 et l'Afrique qui présente un marché potentiel d'avenir dont la part s'est établie à 8% en 2011 contre 4% en 2000.
Cet élan de diversification doit être renforcé dans l'avenir conformément aux objectifs de la stratégie de développement et de promotion des exportations, avec de nouveaux instruments d'accompagnement des entreprises à l'international et de nouvelles approches marketing beaucoup plus agressives et ciblées.
Echanges commerciaux
de services
A l'instar des échanges de biens, les échanges de services ont enregistré une croissance continue depuis 2000, mais à des rythmes différentiés entre les exportations et les importations.
Ainsi, si le rythme de croissance des exportations de services a été vigoureux de 2000 à 2007, avec un taux de progression annuel moyen de près de 18%, cette tendance s'est infléchie à près de 3% entre 2008 et 2011, en raison du ralentissement des recettes voyages dont la part est passée de près de 67% en 2000 à près de 53% en 2011.
La tendance haussière des exportations des services a été tirée par la performance des services de communication (y compris les centres d'appel) qui ont connu une progression annuelle de 17% entre 2000 et 2007 et 34% sur la période 2008-2011. Il en est de même des services de transport, avec une croissance annuelle moyenne de près de 17% sur la période 2000-2007 et 10% de 2008 à 2011.


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