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Le Maroc, principal bénéficiaire de la BID
Des demandes de financement cohérentes et de qualité
Publié dans L'opinion le 09 - 08 - 2012

Les banques islamiques de détail, notamment celles d'Afrique du Nord, contribuent à l'activité économique en augmentant la demande. Cependant, lorsque l'offre se heurte à des obstacles, un autre type de financement est nécessaire. En Afrique du Nord, les obstacles à l'offre ne peuvent être surmontés que grâce à un investissement important dans l'infrastructure. Toutefois, la région est à la traîne par rapport à des régions voisines telles que le GCC, qui tirent des revenus plus importants des exportations de pétrole et de gaz.
Il convient de souligner que le processus d'évaluation de la finance islamique des projets est le même que celui du financement classique des projets. En outre, étant donné que la majeure partie du financement concerne des projets d'infrastructure, d'énergie et d'autres types de projets de développement, il n'existe aucune préoccupation concernant le non-respect de la Charia.
La principale différence entre la finance islamique et classique des projets concerne les contrats légaux qui régissent les méthodes de financement utilisées.
Financement islamique de projets en Égypte
La majeure partie du financement en Égypte s'est faite sous forme de baux d'exploitation de types idjara et mourabaha. La BID était le bailleur de fonds de trois des cinq contrats idjara enregistrés pour l'Égypte, et l'État égyptien était le bénéficiaire du financement. Pour le contrat idjara concernant la centrale électrique de Behna, par exemple, l'État égyptien louera les installations auprès de la BID, à compter de la quatrième année après l'achèvement du projet et un flux de recettes sera généré à partir de la vente d'électricité. Les loyers idjara seront payés à la BID sur une période de 15 années, puis l'État égyptien acquerra la centrale. L'avantage du financement de la BID pour l'Égypte tient à la très longue échéance du crédit et aux coûts stables et prévisibles des services. Le financement commercial porterait sur une période plus courte et coûterait beaucoup plus cher.
Le financement moudaraba pour la centrale électrique d'Abu Qir faisait partie d'un accord de financement syndiqué d'un montant de 183 millions de $ EU organisé par the Arab African International Bank en vertu duquel des prêts classiques devraient être accordés par la Banque du Caire, Egyptian Saudi Finance Bank, Al Watany et Egyptian Gulf Bank. Un financement a été apporté à West Delta Electricity
Company afin de combler un déficit de financement de trois ans. Les activités du projet ont démarré en 2007, mais les recettes de la vente d'électricité ne sont attendues qu'à compter de 2012. Faisal Islamic Bank of Egypt a apporté un financement islamique d'un montant de 73,8 millions de $ EU dans le cadre d'une facilité moudaraba prévoyant un financement de partenariat en échange d'une part des bénéfices de West Delta Electricity Company.
Financement islamique de projets en Tunisie et le Maroc Tel qu'il ressort du Tableau 4 ci-dessous, la Tunisie et le Maroc ont bénéficié d'un financement islamique important pour l'infrastructure, l'énergie et l'immobilier, la Tunisie enregistrant trois opérations et le Maroc six. La majeure partie du financement a été accordée dans le cadre d'un contrat istisna'a en vertu duquel le bailleur de fonds paie les équipements, la main-d'oeuvre et les fournisseurs du projet et perçoit un bénéfice sur le capital engagé plus une marge bénéficiaire déterminée à l'avance, une fois que le projet est achevé et commence à générer des recettes.
Le plus grand projet concerne le port financier de Tunisie dont le modèle est calqué sur celui de Bahreïn. Il est situé à Raoued, une banlieue de Tunis, qui tiendra lieu de premier centre bancaire et financier offshore en Afrique du Nord.
Cet ambitieux projet vise à créer 16 000 emplois et à accueillir une population permanente de 110 000 habitants. Gulf Finance House, une banque d'investissement basée à Bahreïn qui a été créée en 1999 afin de fournir des services conformes à la Charia, apporte un financement islamique pour le développement du secteur de l'immobilier.
Les activités d'aménagement ont déjà démarré, le but ultime étant d'attirer un investissement de l'Union européenne en Afrique du Nord à hauteur de 15 milliards de $ EU.
Activités de la Banque islamique
de développement en Afrique du Nord
La BID est l'institution principale qui assure le financement de projets conformément à la Charia. Elle apporte une assistance financière conformément à la Charia à ses 56 États membres depuis 1976, y compris tous les pays d'Afrique du Nord. Bien que l'Arabie saoudite soit le principal bailleur de fonds de la BID, représentant plus du quart du capital libéré, les pays d'Afrique du Nord apportent également une contribution importante. La Libye arrivant en tête de peloton au niveau de la région.
Les données de la BID permettent une comparaison entre les différents pays de la région Afrique du Nord.
La BID a apporté également une assistance technique et une assistance spéciale afin de faire face aux situations d'urgence qui sont prises en considération dans la situation générale.
Le Maroc était le principal bénéficiaire du financement de projets et du commerce de la BID, ainsi que du financement global, bien qu'il soit un bailleur de fonds relativement modeste de la BID, arrivant loin derrière la Libye, l'Égypte et même l'Algérie. Le financement repose naturellement sur la pertinence de la demande de financement et non sur les contributions des membres. L'une des raisons de la réussite du Maroc tient à sa capacité à soumettre des demandes de financement cohérentes fondées sur des plans d'affaires de qualité et assorties de projections réalistes de coûts et de recettes. Au nombre des projets récents financés figurent la centrale électrique de Kenitra, qui vise à apporter une capacité supplémentaire de 300 MW au réseau électrique existant. Le financement s'élevait à 126 millions de DI et était conçu sous forme de vente à tempérament. Le deuxième projet approuvé en faveur du Maroc en 2009 était un projet d'extension du réseau d'alimentation en eau pour des communautés rurales dans la province de Taza. Il visait à améliorer l'alimentation en eau potable des districts du Sud de la ville de Fez et des villages ruraux voisins grâce à l'amélioration des canalisations à partir de deux barrages existants afin de mettre un terme au gaspillage sous forme d'infiltration. Ce projet a fait l'objet essentiellement d'une facilité istisna'a, méthode privilégiée pour le respect de la Charia au titre du financement de projets d'un montant de 26,48 millions de DI.
Depuis les années 70, la BID coopère avec de nombreuses autres institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale. Souvent, le financement du développement est plus efficace lorsque plusieursorganismes y participent et les coûts sont partagés. Bien que la BID soit résolue à mettre à disposition un financement conforme à la Charia, elle peut coopérer avec des institutions classiques qui accordent des prêts
avec intérêts, pour autant que ceux-ci ne soient pas financés à l'aide des ressources de la BID. La séparation
du financement doit être maintenue, mais cela n'empêche pas le partage des coûts liés à l'exécution, à l'évaluation et au suivi des projets.


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