La 44ème édition du festival international de peinture et de sculpture de Criel sur Mer, en Seine-Maritime, en France se déroule jusqu'au 15 août en cette belle région balnéaire, qui consacre une large part de ses activités à l'art et la culture. Cette édition est dédiée, entres autres genres artistiques, à la Girouette, genre peu connu mais auquel un homme a décidé d'y consacrer ses efforts et ce, depuis de longues années. Il s'agit de notre ami et ami du Maroc et des artistes marocains Daniel Couturier. Critique et historien de l'art, collectionneur, notamment de paravents signés des plus illustres noms de l'art contemporain, éditeur, Daniel Couturier est invité d'honneur de ce salon aux cotés de l'artiste peintre Nadiejda Mouly. Notre ami Couturier y présente justement une collection de Girouettes confectionnées par une pléiade d'artistes de divers pays, y compris le Maroc en la personne de Lahousseine Maouhoub, passé aussi maître dans l'art des Paravents. Daniel Couturier a découvert l'œuvre picturale de Maouhoub en 1998 à l'occasion de l'exposition d'art contemporain sur la musique à Saint Barthélémy d'Anjou, dans laquelle notre artiste peintre était sélectionné. D. Couturier lui demanda de créer une Girouette selon son inspiration et son sens de l'improvisation. Maouhoub la réalisa à main levée et d'un seul trait. Cette Girouette est sans doute la première réalisée par un marocain, estime Couturier, en l'occurrence L. Maouhoub, « esprit ouvert, curieux de tout et ne devant rien à personne », comme le décrit Couturier. Un artiste très actif dans le milieu de l'art et de l'animation culturelle, dans sa ville Meknès et ailleurs, « très attentif à la société dans laquelle il vit, il présente des toiles qui contestent ou accompagnent les politiques du moment, relais historiques sublimés par l'artiste ». D. couturier est intrigué par les Girouettes dès 1966. Il plonge alors dans de longues recherches historiques et artistiques, avant de consacrer un livre au sujet, puis un second, « Esprit de la girouette » en 2000. En 1974, il propose à des artistes et sculpteurs contemporains d'imaginer une girouette dans la lignée de leur art. Exposées en France en 1977, les Girouettes sont dès lors partout demandées et ne sont plus considérées comme un genre artistique bizarroïde ou à part K.R