Les membres du Partenariat de Deauville ont annoncé le lancement d'une nouvelle initiative pour aider cinq pays arabes, dont le Maroc, à accéder aux marchés financiers afin d'accélérer leur développement, à l'occasion d'une réunion ministérielle à Washington en marge des Assemblées du printemps du FMI et de la Banque Mondiale (20-22 avril). L'"Initiative pour l'accès aux marchés de capitaux", qui devra profiter au Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Egypte et la Jordanie, représente une "source de financement supplémentaire importante et un complément à nos précédents engagements pour aider (ces) pays à regagner l'accès aux marchés des capitaux afin d'accélérer le développement et ouvrir la porte à d'éventuels investissements dans la région", ont indiqué, dans un communiqué, les membres du Partenariat de Deauville, lancé en mai 2011 par le G8 à l'occasion de sa réunion dans la ville française éponyme. Les membres du Partenariat ont également convenu d'examiner la mise œuvre d'un nouveau "Fonds de transition" qui apporterait "dons, assistance technique, échange de connaissances pour aider les pays concernés à renforcer leurs institutions, développer et mettre en oeuvre des réformes conçues localement", selon le texte du communiqué sanctionnant cette rencontre. La réunion a été présidée par le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, et marquée par la participation d'une délégation marocaine conduite par le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka. "Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Union européenne, l'Arabie saoudite, la France et l'Italie travailleront ensemble avec d'autres partenaires pour faire avancer cette initiative", ajoute-t-on de même source. Le Partenariat de Deauville vise essentiellement à soutenir les transformations politiques et économiques en Tunisie, en Egypte, en Jordanie, en Libye et au Maroc. Il comprend, outre les membres du G8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie), des pays comme le Koweït, le Qatar, l'Arabie Saoudite, et les Emirats Arabes Unis, ainsi que des organisations internationales comme le Fond monétaire international, la Banque mondiale, et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.