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Tennis : A partir d'aujourd'hui, pleins feux sur «Eddar Al Baïda» Coupe Davis : «Maroc-Monaco»… pour le meilleur ou le pire !
28ème Grand Prix Hassan II : Une semaine pour tous les goûts
C'est une semaine assez chargée pour la petite balle jaune qui fera de la capitale économique le point de mire des adeptes de cette discipline. Deux événements tennistiques internationaux, et non des moindres, seront au menu en commençant par la Coupe Davis qui débutera ce vendredi sur les courts du COC. Une rencontre qui mettra aux prises nos Daviscupmen et leurs homologues Monégasques pour le compte du «match-barrage» pour le maintien dans le Groupe II de la zone Euro-Afrique. Une délicate situation pour les deux nations qui avaient perdu au premier tour contre Chypre (3/2) et l'Ukraine (5/0). Un enjeu de taille ! Pour ce duel, les deux équipes sont déterminées pour relever le défi et surpasser l'enjeu qui est, vraiment, de taille. Personne n'a droit à l'erreur où le mental sera, à coup sûr, la clé de la réussite. Pour ce, les deux capitaines d'équipes se sont déclarés optimistes pour réussir un joli coup. Le patron des Lions de l'Atlas, Mounir El Aârej, compte, surtout, sur le soutien du public pour pousser et supporter à fond ses joueurs qui, sur le papier, ne partent pas avec la faveur des pronostics en raison de leur classement mondial qui est bien inférieur par rapport à leurs adversaires du jour. Seulement, en Coupe Davis tout peut arriver en commençant par les deux rencontres de ce vendredi où le N°1 de chaque équipe jouera le second de l'équipe adverse selon le tirage au sort effectué hier sur les lieux de la compétition. A ce propos, l'équipe du Maroc est composée de Mehdi Ziadi, Anas Fattar, Yassine IdM'Barek et de Younès Rachidi. Quant à l'équipe adverse, elle est constituée de Benjamin Balleret, Jean René Lisnard, Thomas Oger et de Guillaume Couillard. Donc, après la cérémonie d'ouverture et la levée des drapeaux, prévues à partir de 11h00, on entrera dans le vif du sujet avec les deux premiers simples. Samedi, on jouera, à compter de 14h30, le point décisif, celui du double, pour que dimanche, on entamera la suite, à 11h00, avec les deux derniers simples. Le visa pour les qualifs ! Au moment où l'on jouera le début de la Coupe Davis, on va se bousculer au portillon du complexe Al Amal qui s'est refait une santé pour accueillir la 28ème édition du Grand Prix Hassan II, d'une dotation de 450.000 euros. L'engouement du jour, (ce vendredi) c'est pour l'obtention du visa pour les «qualifs» où quatre places sont aux enchères. Que dire de cette édition sinon qu'elle nous offre une belle semaine pour tous les goûts. Commençons par l'affiche qui est de fière allure où les dix-neuf joueurs, du tableau final, font partie du «top-cent». En ce qui concerne les têtes de série, on croisera l'Allemand Florian Mayer, 18ème mondial, qui compte, entre autres, une victoire finale à Bucarest et finaliste à Stockholm. Il est considéré comme le successeur d'un certain Boris Becker. Vient après, le jeune ukrainien, Alexander Dolgopolov, qui se positionne à la 21ème place mondiale. C'est un sérieux «client» du public marocain qui l'a découvert lors de l'ITF 2004 junior du Riad-Club, pour le retrouver, en 2010, lors du circuit international de tennis de SM le Roi Mohammed VI. C'est la grande révélation du tennis mondial au palmarès révélateur. En parlant de révélation, citons, dans la foulée le jeune américain Donald Young, 39ème mondial, vainqueur de l'open junior d'Australie (2005) et finaliste à Bangkok en 2011. De belles retrouvailles ! Dans le sillon de ces stars, qui constitueront l'ossature de cette édition la mieux prisée en Afrique et dans le monde arabe, nous aurons à accueillir de vieilles connaissances qui ont, déjà, foulé la terre battue du complexe Al Amal qui fêtent ses vingt ans depuis son inauguration, en avril 1992, par notre Auguste Souverain, le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, alors Prince Héritier. Il s'agit de l'Espagnol et tenant du titre, Pablo Andujar, qui revient en force avec la 45ème place mondiale et une place de quart-finaliste lors du récent «Masters 1000» d'Indian Wells. Son compatriote Albert Montanez (53ème ATP) sera, également, là pour faire mieux qu'en 2007 où il n'a perdu qu'en finale de ce majestueux Grand Prix Hassan II. Côté français, on se contentera de deux tricolores en la personne de Jeremy Chardy et de Roger Vasselin Edouard. Ziadi, seul contre tous ! Concernant la participation nationale, nous la devons grâce à l'une des trois «wild-cards» qui a été donnée à Mehdi Ziadi pour son statut de N°1 du Maroc et non pas pour son classemen mondial où autres performances. Il sera, donc, le seul marocain à être admis, directement, dans le tableau final. Mais l'Afrique aura un autre représentant en la personne du N°1 tunisien, Malek Jaziri et 95ème mondial, qui a, également, bénéficié d'une «invitation» de la part du comité d'organisation que préside M. Khalid Outaleb. Un geste envers un autre, en faveur de nos joueurs et joueuses lors des challengers et ITF dames sur le sol tunisien. Passons, maintenant, du côté «court» pour rallier le côté «Jardin», avec les activités qui vont accompagner, en parallèle, cet événement d'envergure nationale et internationale. Que des nouveautés avec des tournois aux différents statuts où personne ne sera à l'abri. La «Fête du Tennis», c'est le slogan de cette édition pour laquelle on a concocté tout un programme, richement varié, pour meubler cette 28ème édition qui aura pour but essentiel la vulgarisation de la petite balle jaune. Des tournois pour les «7-8 ans», les «17-18 ans», les «universitaires», les «entreprises» pour arriver aux dames avec leur «Cardio Tennis» en passant par des actions de vulgarisation au Morocco Mall (dimanche 8 avril) avec du mini-tennis à l'adresse des enfants de 7 à 11 ans. Ceci, sans parler de l'animation continue au sein du complexe Al Amal qui est fin prêt pour cette fête tennistique internationale. Alors, pour ce vendredi, concentrons-nous sur la Coupe Davis qui reste notre convoitise essentielle pour éviter la trappe vers le bas fond du légendaire «saladier d'argent». C'est pour le meilleur ou le pire ! Le COC et le complexe Al Amal, deux adresses à retenir et nulle part ailleurs.