* C'est à la veille du Sommet Islamique de 1984 que notre regretté Souverain, feu S.M le Roi Hassan II, a convoqué, au Palais Royal de Casablanca, le président Mohamed M'Jid pour une audience assez spéciale en présence de feu Ahmed Réda Guédira. Notre doyen s'attendait à tout sauf à ce qu'il lui allait proposer feu Hassan II surtout à la veille d'un sommet aussi important. Après les formalités protocolaires, le Souverain a, presque, sommé M'Jid en ces termes : «M'Jid, je veux un trophée Hassan II de tennis à l'instar de celui du Golf à Marrakech ». Et d'ajouter, devant le silence de notre doyen, que c'est le palais Royal qui paye. Et c'est parti jusqu'à nos jours ! * C'est avec une dotation de 50.000 dollars qu'a débuté ce trophée pour devenir, au fil des années, le Grand Prix qui atteint, aujourd'hui, la bagatelle de 450.000 euros, toujours aux frais du secrétariat particulier de S.M le Roi au même titre que le Grand Prix Lalla Meryem qui va avoisiner cette année la somme de 220.000 euros. Ce dernier trophée qui a vu le jour au Complexe Al Amal pour jeter, aujourd'hui, l'ancre au Royal Tennis club de Fès après avoir transité par les courts du Riad-club de Rabat. * Donc, aussitôt dit, aussitôt fait, la première édition de ce trophée Hassan II eu lieu la même année sur les courts du Royal Tennis Club de Marrakech avec comme directeur de tournoi Larbi Outaleb, le père de l'actuel « patron » de ce Grand Prix. C'est le Chilien Hans Gildemeister qui a eu l'honneur d'inscrire, en premier lieu, son nom au palmarès de ce prestigieux trophée. Il fut suivi par le Haïtien Ronald Agenor (1985), puis par l'Espagnol Demiguel Davis (1986), par le Franco-Algérien Tarek Benhabiles (1987) et par l'Argentin Davin Franco (1988). Après, des transactions ont commencé pour faire transférer cette prestigieuse compétitions à Casablanca en évoquant entre autres, l'indifférence du public Marrakchi qui boudait les tribunes tubulaires. * Et c'est à partir de 1989 à nos jours que ce Grand Prix Hassan II a pris domicile au quartier des sports, Beau séjour, et plus précisément au complexe « Al Amal » baptisé par feu Hassan II et inauguré par notre Auguste Souverain S.M le Roi Mohammed VI, alors prince hériter. Là aussi, nous sommes passés du tubulaire pour nous offrir, aujourd'hui, ce très joli central qui porte le nom de notre Doyen Mohamed M'Jid qui reste le maillon fort de cette institution tennistique internationale. * En passant, signalons qu'après Larbi Outaleb, la direction de ce trophée a été confiée à Fayçal Ghissassi qui devait la passer, après, à El Kébir Haggouche qui, de son côté, devait céder la place à Khalid Outaleb. Ce dernier qui n'est pas loin de passer le témoin. * Côté statistiques de ce Grand Prix Hassan II, le mérite revient, en premier lieu, à Hicham Arazi qui fut le premier Marocain à défier tous ses rivaux en remportant la troisième édition (1997) et en donnant des larmes de joie à notre doyen (M'Jid). L'hymne national n'a été retenti, pour la seconde fois, qu'en 2002 avec la victoire de Younès El Aynaoui. Et pour conclure ces chiffres, signalons que seul l'Argentin Perez Roldan a pu inscrire d'affilée son nom à deux reprises (1992 et 1993) sur les tablettes de ce grand Prix Hassan II dont le dernier en… liste le Suisse Stganislas Wawrinka qui ne sera pas là, cette année, pour défendre son titre. * En tête d'affiche pour succéder au Suisse, qui a, depuis, mis en relief son succès casablancais, il y a l'Espagnol Albert Montanes (25ème ATP), le Français Gilles Simon (33ème ATP), l'ex n° 1 mondial l'Espagnol Juan Carlos-Ferrero (34ème) ou encore l'Allemand Mayer florian (38ème ATP). Sans parler, bien sûr, des invités de marque de cette édition. Le Chypriote Marcos Baghdatis (24ème ATP) et le Français Jeremy Shardy. En plus, des deux « spécial-exemp » qui arriveront, directement, du « Masters 1000 » de Miami. * Si vous voulez être badgés pour la circonstance, il vous faudra, bien sûr, munir des pièces justificatives avec en sus du sang froid à l'Anglaise, sinon vous êtes, presque, réprimandés par le préposé de la besogne. Et ce n'est pas notre confrère Abousahl, qui n'est pas « Sahel » qui va nous démentir. On est bien loin de l'accueil et de la courtoisie de l'ex «M. Badge ». En plus, il faut bien définir les titres de ce « laissez-passer » pour faire la différence. Un invité de la FRMT » et un « président de club »… * Comme nouvelles règles, les quatre premières têtes de série du tableau final qui démarrera ce lundi, sont exempts du premier tour. En plus, les perdants du dernier tour des « qualifs » se verront attribuer des points A.T.P et puis l'hospitalité (prise en charge) a concerné également, les joueurs du tableau des qualifs. A titre indicatif, le barème en points ATP et en euros est le suivant : • a) Tableau « simples » - Vainqueur : 250 points et 72.600 euros - Finaliste : 150 points et 38.200 euros - ½ finaliste : 90 points et 20.700 euros. - ¼ finaliste : 45 points et 11.800 euros. - 1/8 finaliste : 20 points et 6.940 euros. - 1er tour : 0 point et 4.120 euros. - Qualifié : 12 points A.T.P. - Perdant dernier tour : 6 points et 670 euros. - Perdant avant dernier tour : 0 point et 320 euros. • b) Tableau «doubles» : - Vainqueurs : 250 points et 22.000 euros. - Finalistes : 150 points et 11.600 euros. - ½ finalistes : 90 points et 6.300 euros. - ¼ finalistes : 45 points et 3.600 euros. - 1er tour : 2.100 euros. N.B : La dotation totale, qui est à départager, est de 450.000 euros aux frais, bien sûr, du Palais Royal. * Pour la presse, c'est un effort que l'on doit saluer sous la houlette de notre consœur Sara Faïq. Le centre est bien équipé avec le système «WIFI» et trois ordinateurs connectés directement à l'Internet. En plus, deux photographes, sans les nommer, sont à la disposition des journalistes pour immortaliser les moments forts de cette 27ème édition sans oublier que toutes les informations sont disponibles sur le site officiel de ce prestigieux trophée. Voir avec le 06-63-13-10-17. * Si vous voulez programmer votre détour auprès du complexe Al Amal, nous vous donnons, ci-dessous, un planning prévisionnel des rencontres : - Lundi et mardi à partir de 11h00 : Dernières rencontres des qualifs et les seizièmes de finales du tableau final «simples», en plus, des huitièmes des «doubles». - Mercredi et jeudi à partir de 11h00 : Huitième de finales du tableau «simples» et les quarts de finales des doubles. - Vendredi à partir de 12h00 : Quarts de finales des simples et demi-finales des doubles. - Samedi à partir de 14h00 : Demi-finales des simples et finale des doubles. - Dimanche à partir de 14h30 : Finale des simples et cérémonie de clôture. * Même le côté jardin ne sera pas délaissé. De l'animation à gogo du matin au soir avec des plateaux de choix et des «D.J» de renom. Tout le monde trouvera son compte depuis le village pour enfants jusqu'au gain de quatre cadeaux par jour, via la tombola quotidienne, en passant par des matches de handisport où des joueurs de renommée internationale seront de la fête. * Pour ne pas perturber les péripéties de cette prestigieuse compétition, les organisateurs du sit-in, inhérent entre autres au départ du directeur technique national et de ses dernières recrues, venues d'ailleurs, ont décidé du report à plus tard. Nous croyons savoir que même les «vingtfévrieristes»… seraient prêts à renforcer cette action salutaire pour le tennis national. C'est le ras le bol général ! * Même pour le «Kid's Day» de mercredi prochain, plusieurs clubs se sont déclarés, déjà, aux abonnés absents pour faire valoir leur mécontentement. Quant à la gestion actuelle du tennis national. Alors, comment faire devant le mutisme du président Laraïchi, qui ne fait confiance qu'à son «protégé D.T.N», qui ne fait plus l'unanimité. * Samedi, on a joué le premier tour des «qualifs» où seul le «mal-aimé» fédéral, Mehdi Ziadi, a pu valider son billet pour le second tour en battant le Britannique Colin Fleming par 6/4 – 6/4. Quant aux autres, qui ont bénéficié des «wild-cards», ce fut, directement, la trappe. Il s'agit d'Anas Fattar, de Yassine IdM'Barek, de Talal Ouahabi et de Hicham Khaddari. Ce dernier qui rêvait même d'une «invitation» pour le tableau final ! * Après le tirage au sort du tableau final effectué samedi au sein du complexe Al Amal, la main innocente a tiré le Slovaque Blaz Kavcic, 87ème mondial comme premier adversaire du N°1 national, Réda El Amrani. Les quatre têtes de série, qui ont été exempts du premier tour ont pour noms l'Espagnol Albert Montanes, le Chypriote Marcos Baghdatis, le Français Gilles Simon et Andrey Golubev du Kazakhstan. * Nous terminons sur cette fausse note à l'adresse de ceux qui ont représenté le tennis national au récent salon international du sport qui s'est tenu du 15 au 20 mars à Marrakech. En éditant le «Guide FRMT 2011», qui est en plus plein de coquilles, ils n'ont pas trouvé mieux que de mettre en couverture la photo… du Russe Nikolay Davy Denko comme si nos différents «Mousquetaires», de Lahcen Chadli à Younès El Aynaoui, ne méritaient pas cet honneur. C'est du n'importe quoi !!. Comme on dit : «Ida Ousnidat Al Omor Ila Ghayri Ahliha»… Alors, à bon entendeur…