Un public fort nombreux que l'on ne va pas trouver chez l'actuel leader de notre Botola, un effectif joueurs qui se soigne de dimanche en dimanche et mieux encore, des talents puisés dans ce coin des carrières centrales. Ce Hay Mohammadi fief du nationalisme. Ces blocs Al Koudia, Assaâda, Soceka, Derb Moulay Chrif qui ont vu naître les feu Bouassa, Noumir, Krimou, Meskini, Kacimi et la liste est longue. « Achaâb yourid 1ère série », c'est comme ça que le nombreux public venu encourager son TAS « L'Baida » devant les Tangérois (2-1) a insisté sur un vœu. « Nous sommes à 300 millions centimes de charges nous répond Samir, jeune dirigeant, bon gestionnaire, chargé du département financier. On continuera à investir davantage avec un budget prévisionnel chiffré au demi milliard ». 5ème année de présidence signée Abderrahmane Moutayeb, un des rares présidents de notre sphère footballistique qui casque de sa propre proche. « Tu sais, quand on aime, on ne compte pas. Mon grand bonheur est de voir mon petit Réal Madrid retrouver l'élite et partant l'âge d'or des années 70 ». Sur le terrain, les Abderazzak, Taoussi, Fabrice, Samir Lahbib (un futur Aboucharouane) déniché grâce au travail de prospection signé Zaouli fils (Abdelkrim) et Talib. Un bon gaucher payé à 5000 (mille) dhs. Le groupe TAS carbure à plein régime, se soigne, donne chance à ses jeunes talents de la catégorie juniors champions du Maroc en titre, marque de l'homogénéité. Une série d'actions qui a fait que l'actuel coach, Oughni, s'est fait adopter par les composantes du Hay dont cette frange de…durs, chose que beaucoup de ses précédents n'ont pu gérer à bon escient. Un rêve à réaliser. Certes , il y a le KACM, la RSB, l'USM, le Raja de Béni Mellal, les fautes administratives. Réussir la montée et surtout ne pas faire dans …l'ascenseur. Président Moutayeb, celui qui a réussi à ne pas « politiser » le TAS, assainir aussi, l'Histoire lui retiendra qu'en 2012, en ce mois de mars, ça bouge de nouveau au Hay Mohammadi parallèlement avec la petite Batma Dounia idole de la jeunesse Marocaine , Bent Lhay, là où les Nass El Ghiwane, les hommes du théâtre, ingénieurs, hommes d'affaires, médecins, sportifs, commerçants, syndicalistes, directeurs de Marketing ont côtoyé et on dirait plus, porté les couleurs de l'Ittihad Bidaoui.