Le quartier de Hay Mohammedi de Casablanca a toujours enrichi l'histoire du Maroc par les actions et la valeur de ses hommes et de ses femmes et ce, dans tous les domaines. Ce vieux et vétuste faubourg bidaoui est d'abord et surtout étroitement lié au roi libérateur et africaniste que fut feu Mohammed V. Le quartier de Hay Mohammedi de Casablanca a toujours enrichi l'histoire du Maroc par les actions et la valeur de ses hommes et de ses femmes et ce, dans tous les domaines. Ce vieux et vétuste faubourg bidaoui est d'abord et surtout étroitement lié au roi libérateur et africaniste que fut feu Mohammed V. Le grand leader africain n'a-t-il pas été surnommé le roi des carrières centrales, en référence à son extrême simplicité et sa profonde modestie. Un honneur et une reconnaissance pour les habitants de ce quartier populaire, modeste en moyens mais riche par l'apport de ses hommes dans la résistance contre le colonialisme, dans le sport, la musique et le théâtre. Nass El Ghiwane, avec leurs légendaires Larbi Batma et Boujmiî, ont imprimé au rythme du banjo les attentes et les complaintes de toute une génération frustrée et réprimée. Le sport national et notamment le football ont été longtemps marqués par l'école du TAS qui fut une pépinière des grands clubs et de l'équipe nationale. Le légendaire technicien Larbi Zaouli reste toujours vivant dans les esprits par son flair et son sens de découverte des grands joueurs. L'école Zaouli fait défaut aujourd'hui après avoir donné des joueurs talentueux comme Ghazouani, Noumir, Bouassa et bien d'autres. Certes, le TAS d'aujourd'hui a beaucoup perdu de sa flamme en campant dans le GNFII, mais ce n'est que par manque de moyens qu'il n'arrive pas à retrouver sa place parmi l'élite. Ce qui qui étonnant c'est que la bonne graine de Zaouli continue à donner ses fruits par l'intermédiaire de sa fille, Samira Zaouli. Une femme qui s'introduit dans le domaine réservé des hommes pour figurer dans le comité du TAS et diriger avec brio l'équipe féminine de football. Comme quoi et malgré les aléas du temps et l'indifférence des hommes, le quartier Hay Mohammedi continue à cultiver la bonne graine dans tous les domaines. Le sport qui brille aujourd'hui de mille feux n'est autre que le handball à travers l'équipe de la commune urbaine de Hay Mohammedi (CUHM). Cette équipe joue ce samedi la finale de la coupe du trône contre le CODM de Meknes à Rabat. Cette consécration est d'autant plus méritoire qu'elle arrive en même temps que l'accession de l'équipe à la division excellence. C'est dire la qualité de travail accompli par les dirigeants, le staff technique et les joueurs de cette équipe démunie mais combien courageuse. Car elle ne dispose même pas de salle couverte, ni d'argent pour dispenser des primes aux joueurs. Et pourtant ses juniors et ses cadets et l'équipe féminine ont été finalistes de leurs championnats respectifs. «Lhay» est toujours vivant.