"L'Olivier d'Or - Pax Medicalis" pour l'année 2011 a été décerné à M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président de la Fondation Anna Lindh, au cours des "Rencontres pour la Paix "qui ont tenu leurs assises les 3 et 4 décembre à Menton, dans le sud de la France. Réunissant des médecins et des scientifiques de toutes confessions venant du pourtour méditerranéen, l'Association "Pax-Medicalis - Médecins pour la Paix" consacre chaque année une personnalité dont l'action, les écrits et les engagements sont, selon le Docteur Daniel Bensoussan, Secrétaire Général de l'Association, emblématiques du "combat pour la Paix, la démocratie et la justice partagées par tous". Avant M. Azoulay lauréat pour 2011, "l'Olivier d'Or" avait été successivement attribué à S¿ur Emmanuelle (2008), au Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel (2009) et en 2010 au Dr Izzeldin Abouelaish, ce médecin palestinien dont la tragédie familiale avait émue le monde entier après que ses trois filles aient été tuées au cours d'un bombardement israélien pendant la guerre de Gaza. En recevant son trophée des mains de Mme Leïla Shahid, Représentante de la Palestine auprès de l'Union Européenne et M. Serge Telle, Ambassadeur français en charge de l'Union pour la Méditerranée à l'Elysée, M. Azoulay a dit sa "fierté et son émotion de voir son combat pour la paix et la justice associé au nom du Dr. Abouelaish" qui a eu la force et le courage de surmonter son deuil et son drame personnel en poursuivant son combat pour le dialogue et en publiant un livre sous le titre "Je ne haïrai pas". "L'exemplarité de cet engagement, la profondeur et l'inépuisable richesse de mon histoire et de mon héritage marocains, dans toutes ses fidélités et dans toutes ses diversités, continuent à guider mon action et mes combats", a ajouté M. Azoulay en mettant en relief pour conclure "la modernité et l'universalité de la Constitution marocaine dont le préambule écrit en lettres de lumière le référentiel désormais institutionnel d'une société arabo-musulmane, celle du Maroc, qui revendique et reconnaît ses affluents amazigh, juif, hassani et andalou". Auparavant, le Docteur Abdallah Akchouch (Casablanca), Président en exercice de Pax Medicalis, avait retracé les différentes étapes de la carrière de M. Azoulay en soulignant sa "quête patiente et déterminée pour la paix et la reconnaissance des droits du peuple palestinien". "L'art de tous les possibles auquel j'identifie André Azoulay est l'une des lumières nécessaire pour éclairer notre chemin sur la route de la Paix dont nous avons tellement besoin aujourd'hui", a déclaré pour sa part Mme Leïla Shahid en rappelant qu'elle connaît André Azoulay depuis plus de 30 ans et qu'elle ne la jamais vu "baisser la garde quand il s'est agi des droits légitimes du peuple palestinien". Thème également développé par M. Jean Daniel, directeur du Nouvel Observateur, qui dans son message affirme "partager avec A. Azoulay la même façon de défendre le judaïsme en empruntant le dur chemin de la paix indispensable avec les Palestiniens". J'aime, a ajouté Jean Daniel "l'irréprochable loyauté d'André Azoulay à l'égard de son Maroc dont il a fait le socle de l'universalité exigeante de tous ses combats". Une universalité marocaine mise aussi en relief par le grand philosophe et écrivain Edgar Morin qui a exprimé "son amitié et son admiration pour André Azoulay en le qualifiant "d'artisan infatigable des causes les plus justes dans une Méditerranée déchirée par les conflits".