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Or Noir
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Publié dans L'opinion le 25 - 11 - 2011

Adaptation d'un roman de l'auteur suisse Hans Ruesch qui a pour titre « La soif de l'or Noir » Jean Jacques Annaud a préféré le changer pour son film afin d'informer directement le public qu'il s'agit d'une histoire centrée sur le pétrole, lui qui a toujours préféré les tires secs : « Stalingrad », « L'Ours », avec un coût de production d'environ 40 millions d'euros, « Or Noir » se hisse à la cinquième position du classement des films les plus chers de Jean-Jacques Annaud, les premiers étant « Stalingrad », et sept ans au Tibet » (70 millions d'euros). Consacré donc à la découverte du pétrole, le film a été tourné en Tunisie dans des décors naturel et dans les studios Empire de Tarak ben Ammar. Face à la polémique concernant les détournements de contrats, Ben Ammar, producteur et président de la société « Quinta communication » a rédigé un droit de réponse dans lequel il affirme la légitimité et la légalité totale de la production sur le film de Jean-Jacques Annaud. Pour lui « Quinta » n'a pas de leçon de patriotisme économique à recevoir alors qu'elle a contribué largement depuis dix ans au sauvetage des industries techniques de l'audiovisuel et au maintien de ses emplois en France. En Ammar aurait employé des techniciens français sous contrat tunisien pour diminuer les charges sociales. Le syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique a alors donné forme à un mouvement social et fait savoir que cette mesure économique aurait aussi pour conséquence de priver les salariés de leurs droits.
Jean-Jacques Annaud a découvert l'Afrique il y a plus de quarante ans lorsqu'il est devenu coopérant au Cameroun, pays dans lequel il a réalisé sont tout premier film : « La victoire en chantant ». Le metteur en scène a aussi travaillé au Kenya pour tourner « La guerre du feu ». Pour le tournage dans le désert du Qatar, Jean-Jacques Annaud avait une équipe de nettoyeurs pour effacer avec un balai les traces de pays et éviter les faux-raccords. En effet, chaque mouvement des membres de l'équipe de tournage modifiait le sable qui devant sembler porpre et lisse.
Antonio Banderas incarne le rôle d'un Arabe dans le film. Il y a pusieurs années, il fait savoir au producteur Tarak Ben Ammak, qu'il aimerait au moins une fois dans sa carrière jour le rôle d'un roi arabe. L'acteur a d'ailleurs, dans ses tiroirs, un projet qu'il veut lui-même mettre en scène et dans lequel il prête ses traits à un conquérant arabe du Sud de l'Espagne. A noter que le comédien a joué le rôle d'un personnage de ce genre dans « Le 13ème guerrier » de John Mc Tiernan.
Pour compléter le casting, le réalisateur a choisi un directeur de casting en France, connaissant une très grande communauté maghrébine. Il a également rappelé son directeur de casting avec qui il a travaillé pour « Stalingrad » afin qu'il puisse rencontre à Berlin des acteurs turcs, avant d'engager ensuit un autre acteur égyptien qui a trouvé des acteurs libanais, syriens et égyptiens. Les chefs de tribus dans le film sont d'ailleurs des acteurs très connu dans leur pays. Parmi eux Tahar Rahim qu'on a pu voir à la fin du film en train de boiter. Ce n'était pas du tout prévu dans le scénario. Lors d'une scène d'action pleine d'explosions, son cheval a été effrayé par le bruit des hélicoptères, écrasant partiellement le comédien. Blessé, ce dernier va proposer d'utiliser sa blessure au scénario, ce que accepte Annaud. Ainsi, le tournage de « L'Or noir » a été éprouvant pour les comédiens, notamment pour des raisons logistiques très compliquées. Le film a été tournée de façon très déstructurée, sans tenir compte de la chronologie du scénario.
Enfin, la bande originale du film a été enregistrée à Londres, dans les studios d'Abbey Road. En travaillant sur des dizaines de films qui ont cartonné au box-office (Titanic-Avatar,…), le compositeur James Horner est sans nul doute le plus connu au monde.
Résumé du film :
Cette grande fresque épique située dans les années 30 au moment de la découverte du pétrole, raconte la rivalité entre deux émirs arabes et l'ascension d'un jeune prince dynamique qui va unir les tribus du royaume du désert.


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