Le scrutin du 25 novembre constitue une étape historique et capitale pour la consécration de la démocratie authentique et pour la construction du Maroc moderne. Ces législatives sont déterminantes pour l'avenir démocratique du Maroc parce qu'elles doivent constituer une rupture totale avec le passé et les pratiques qui ont marqué les élections, notamment le recours à l'argent pour l'achat des voix par des prévaricateurs et la neutralité passive des pouvoirs publics qui laissaient faire sans réagir. Ces élections interviennent alors que le Maroc est doté d'une Constitution adoptée massivement par le peuple marocain dans le cadre d'un référendum libre et crédible. Cette Constitution intervient aussi dans un contexte particulier du fait des développements intervenus sur la scène arabe et particulièrement au Maghreb. Cette Constitution, considérée par les observateurs politiques et les démocraties anciennes comme révolutionnaire et très avancée, nécessite la concrétisation de ses dispositions. C'est dire l'importance des consultations électorales de vendredi qui doivent permettre l'élection d'une nouvelle Chambre des Représentants et l'émanation d'un nouveau gouvernement, lesquels seront chargés de mettre en œuvre le contenu de la nouvelle Constitution. Le choix du citoyen sera donc décisif pour la désignation de l'institution représentative et de l'Exécutif qui ont été dotés de larges compétences. Les citoyens doivent exercer pleinement ce droit parce qu'il s'agit de leur avenir et de celui des générations montantes. Les citoyens doivent avoir confiance en l'avenir et participer aux élections, car ceux qui appellent au boycott veulent les priver de ce droit fondamental et consacrer la prévarication et la mainmise des usurpateurs des droits du peuple sur le Parlement et, partant, sur l'Exécutif. Le Parti de l'Istiqlal propose un nouveau contrat avec les citoyens basé sur le respect des engagements pris, comme ce fut le cas pour le programme électoral en 2007. Le gouvernement, sous la conduite de Abbas El Fassi, a présenté son bilan dont il est fier puisqu'il a concrétisé plus de 85% des promesses qu'il a faites aux électeurs. Aujourd'hui, l'Istiqlal sollicite les voix des électeurs pour poursuivre la politique qu'il a entamée en matière de moralisation de la vie publique, notamment à travers la lutte contre la corruption et l'application de la loi sur la déclaration de patrimoine. L'Istiqlal veut aussi réhabiliter les valeurs essentielles de la société marocaine conformément aux enseignements de l'Islam et à l'esprit de solidarité, de concorde, de tolérance et d'unité qui a toujours marqué les relations entre les différentes couches du peuple marocain. L'Istiqlal compte aussi simplifier les procédures administratives, particulièrement dans les secteurs et les fonctions les plus vulnérables à la corruption, et lutter contre l'économie de rente et les privilèges. L'Istiqlal accorde une importance extrême à la jeunesse et aux problèmes dont elle souffre, notamment en matière d'emploi. Durant les quatre années écoulées, le gouvernement, conduit par l'Istiqlal, a créé 480.000 emplois dont 71.000 dans la Fonction publique, en dépit d'une conjoncture nationale et internationale difficile. Le programme électoral du Parti propose aujourd'hui la création de 850.000 emplois durant les cinq années à venir et d'octroyer une indemnité temporaire à chaque chercheur d'emploi. L'Istiqlal veut ramener le taux de chômage à 8% au lieu de 9% au terme des cinq prochaines années. Cet intérêt accordé à la jeunesse répond, en fait, à ses préoccupations et à ses attentes et c'est une raison pour laquelle les jeunes, soucieux de leur avenir et de celui de la Patrie, vont voter pour les candidats istiqlaliens et pour la Balance, synonyme de justice et d'équité.