Des querelles, plutôt des… malentendus puisés dans des règlements de comptes enveloppés de… mesures disciplinaires. Rachid Boussaïri, 22 ans de service, se fait refuser l'entrée à la salle !! (Rachid accédera enfin mais la blessure était déjà faite). Des adhérents, ils sont de toutes les couches sociales et c'est ce qu'on appelle « le parlement Rajaoui ». Conservateurs, démocrates, écolos ou républicains, ils se forment en partis, exactement sur le modèle politicien. Un lobbying, ils discutent, protestent, crient et votent selon le but tel ou la raison telle (élimination d'un membre hors jeu, soutien à un membre de la confrérie, etc.). Une salle Kahrama non climatisée, il a fait chaud. Le Raja sans directeur technique; les recrutements échecs; la formation des jeunes qui souffre d'un virus nommé corruption; le contrat de Fakhir; les documents des rapports moral et financier non envoyés à temps (15 jours); les 4 membres actifs et les autres qui somnolent (T'Bandir dira l'adhérent Aboub relayé par Hakim); l'organisation des matches qui fait défaut; le cas du médian, Saïd Fettah et même cette histoire survenue récemment d'un Lembarki…wanted. Président Hanat qui note. Va-t-il répondre à toute cette série de questions ? 200 intervenants, si c'est comme ça, la nuit sera longue. Eh oui, à 1 h du matin, on était toujours sur les hauteurs de la Californie. La démocratie et la responsabilité ont un prix. « J'assume », dira le président Hanat, et si vous dites que pour l'arrivée d'un Aboucherouane, Koné ou Mahdoufi, ce fut un fiasco, je respecterais votre avis et puis on a eu cette mise au point de l'international Youssef Rossi qui souleva le sujet tabou relatif à la corruption, « Laflouss » monnaie courante entre quelques parents de joueurs et les encadreurs (heureusement pas tous). Un rapport financier qui reflète la crise financière, produits en baisse et charges en hausse, le déficit se chiffre à 682 millions de cts. Rapports moral et financier débattus et… approuvés; le second point à l'ordre du jour ne trouva pas d'issue. Les « durs » campaient sur leur proposition, ils tenaient à passer à la formule : Assemblée générale extraordinaire. Hanat fatigué, Aouzal encore frais, Alami représentant de la FRMF sur ses gardes; l'assistance tint bon devant les assauts répétés du groupe dit des « durs » et puisque la salle est souveraine, la décision fut prise : pour les membres du tiers sortant, c'est le président Hanat qui choisira ses hommes. 14 postulants (Khalid Ibrahimi, Jawad Amine, Ihssane Mbarek, Dahnane Mustapha, Zakaria Semlali, Aït Bouali Khalid, Lasri Mohamed, Fadel Abderrahim, Beloubad Nourreddine, Boutaleb Khalid, Lakhdimi Ahmed, Grini Abdelaziz, Lafif Mustapha et Rachid Mseger), un désir de servir son Raja, bénévolat et culture de l'associatif. On voit bien que le Raja a toujours eu ses serviteurs fidèles et nobles. Quel profil ? Et comment le président Hanat trouvera « Attaradi » pour éviter les « freins » qui peuvent surgir d'un moment à l'autre. Personne ne voudrait se mettre à la place de Si Abdeslam d'autant plus qu'il a un chantier nommé… assainissement (1 personne ou 2) dont la salle a repris à leur encontre le célèbre « IRHAL ».