Dès la fin juin, ça reprend de plus belle. On suppose qu'avec le temps des réformes, ça va changer dans lalla ou mali de ces mariages qui se terminent à 5 heures du matin laissant tout un voisinage en mal de sommeil. Un jour ou l'autre, on arrêtera la musique diffusée par baffles à minuit ou à 1 heure du matin au maximum. Parce que dans un Etat de droit, ce n'est pas normal que des familles entières subissent le son démesuré des violons, « jerra » illimitée, jusqu'au lever du jour. On peut être sociable, compréhensible et bon joueur, mais le mariage sauvage qui ne respecte aucun entourage n'a plus de raison d'être. Surtout dans les zones immeubles – boîte d'allumettes – qui ne sont plus en vente d'ailleurs, ce qui est aussi anormal. Vivement une loi. stop. Inscrivez vos enfants à la médiathèque de la mosquée Hassan II, dit Lila Sefrioui qui n'est pas la fille du légendaire Ahmed Sefrioui dont plus personne n'en parle, hélas. En fait, une inscription à 500 dh – qui n'aurait pas plu au défunt Hassan II – n'attire pas les enfants du quartier qui croient que cette médiathèque est aux métèques de Mégarama ou aux férus de Mac Do. Il faut savoir qu'une médiathèque où on peut consulter DVD, CD et CDROM avec le sourire de Pikarom, c'est gratos au Centre Pompidou où ne va pas l'acteur Amidou qui préfère les gens de bonne compagnie comme Emmanuelle Bart ou Jean Amadou. La médiathèque de la Mosquée Hassan II devrait ouvrir ses portes aux jeunes et moins jeunes avec un abonnement symbolique. Car, mine de rien, 500 dh au début rebute les gosses qui cherchent, dans le quartier, à marquer des buts dans le dernier terrain vague. stop. « Beaucoup de femmes n'auraient pas connu la réussite professionnelle qu'elles ont s'il n'y avait pas eu de femmes de ménage. Elles nous ont permis de nous libérer de la maison pour travailler ». Avec tout notre respect pour cette activiste qui a publié un livre culte « Au-delà de toute pudeur » plusieurs fois réédité, une phénomène de l'édition au Maroc, mais on se permettra de dire qu'en Europe, des femmes travaillent dur sans avoir besoin de femme de ménage. Elles se réveillent aux aurores, préparent les enfants pour l'école et prennent le chemin du boulot sans que quiconque leur fasse du ménage. Au Maroc aussi, beaucoup de femmes mariées ou célibataires réussissent leur vie professionnelle sans Fatima ou Aïcha. D'ailleurs, des travailleuses, comme dirait Arlette, pas la Chabot, qui s'accroche comme un pot de colle, mais la grande Laguiller, sont de plus en plus autonomes. Enfin, dire que beaucoup de femmes n'auraient pas connu la réussite professionnelle qu'elles ont s'il n'y avait pas eu de femmes de chambre, c'est un raccourci tiré par les cheveux. stop. Il a vraiment fallu que la Syrie soit à feu et à sang et que les morts ne se comptent plus dans les manifestations pour que les nôtres décident d'organiser un sit-in – mardi prochain – devant l'ambassade de Bachar El Assad qui ne veut pas reconnaître Al-Fassad dans son pays et surtout le souhait de son peuple de le voir un jour « ghadar el bilad ». En fait, nous nous sommes questionné sur cette même rubrique – nos lecteurs ont bonne mémoire – sur le manque d'action de solidarité alors qu'à Rabat on a organisé des sit-in pacifiques devant l'ambassade de Tunisie et devant celle d'Egypte au moment opportun. Mais comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, disons à la bonne heure. Enfin, il y a eu tellement de morts – voir Amnesty International de Suisse sur Google – dans le pays de Salah Tawfiq qui a tourné « Les Dupes » qui n'a pas intéressé le Festival du Cinéma d'auteurs de Rabat – que la manif de mardi sera certainement autorisée. Elle ne peut être que pacifique. stop. Au moins, on peut dire que notre presse est variée. D'un côté, on suit avec intérêt le mouvement des indignés espagnols et français qui militent contre la chute du pouvoir d'achat et les bénéfices honteux des banques protégées par le système peu doué en thème ; d'un autre, on s'en prend bizarrement à ces mêmes indignados qui défendent la dignité d'el pueblo qui ne veut pas être jeté à l'eau. Pourquoi faut-il que des voix peu autorisées dans les hebdos et les gazettes qui regardent Alfredo, nous donnent des leçons sur ce qui se passe ailleurs ? Des voix non autorisées qui feraient mieux de regarder avec lucidité le monde en marche qui ne correspond pas à leur démarche de sape. stop. A propos de Domenech, il fallait lire : a viré les beurs et pas entraîné ; stop. Affaire Luc Ferry par qui le scandale arrive qui n'a rien vu à Tenerife ou dans le Tennessee. Mais à Marrakech, où il dit qu'un ex-ministre a été pris en flagrant délit dans un 5 étoiles de la ville où des privilégiés qui n'ont pas fait l'école Pigier se la coulent douce. En tous les cas, quelle pub énorme pour la ville des 7 Saints depuis que l'association « Touche pas à mon enfant », qui ne se croise pas les bras, manifeste à Paris, Séville et San Francisco. Même le tourisme n'aurait pas réussi à faire parler de Marrakech à San Francisco. Maintenant reste à savoir où classer cette pub gratuite. Parce qu'il faudra bien la classer quelque part. S'il n'y a pas de preuve, on ne voit pas un ministre dans de beaux draps, de surcroît en fonction, l'ex-ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, ça risque de faire du bruit. stop. Skhirate. Amphitrite. Des pointures au bord de «l'anetrite » veulent s'emparer du restaurant mythique « Douiria » dont ils veulent changer le nom, tout un programme comme ils ont fait sauter la bande sonore du standard dont la disparition a fait mal au cœur des anciens. Aujourd'hui, « Le relais de Paris » qui ne vient pas de Paris, a les yeux fixés sur l'ex-Nirvana et le restaurant « la route de la soie ». Autant de « rénovations » de Richard cœur de lion qui ne sait pas que ça inquiète le personnel. Car si Benjelloun débarque à l'Amphi avec ses menus et ses profiteroles, il va certainement congédier du monde pour prendre ses employés. D'où l'inquiétude des employés de l'Amphitrite Palace. stop. Du naïf vendu sans rghaïf. C'est ce que propose le spécialiste des ventes de tableaux bien cotés sur la liste. Jeudi 23 juin à 17 h 30 à la CMOOA à Casablanca. Lors de cette manifestation, seront pré sentés deux ensembles importants d'œuvres de Chaïbia Tallal et de Moulay Ahmed Drissi provenant pour le premier d'une prestigieuse collection privée, et pour le second de la collection du docteur Abdeslam Boutaleb, auteur de l'ouvrage « L'art naïf au Maroc » aux Editions Jaguar. Au menu également, Miloud Labied dont la cote ne finit pas de remonter avec notamment des œuvres méconnues, Radia, Bent Lhoucine, Fatna Ghouri, etc… Enfin, deux fondateurs de l'art moderne dans leurs pays respectifs, l'Algérien M'hamed Issiakhem et le Tunisien Aly Ben Salem, seront soumis aux enchères pour la première fois au Maroc. stop Retour sur le nouvel établissement de la rue du Sebou qui dérange les oiseaux des voisins et la chatte de la voisine. Certains ont cru voir une allusion au Bario Latino. Erreur : cet endroit sympa existe depuis longtemps. Il ne donne ni sur la cour ni sur l'arrière-cour. Il ne dérange personne. De plus, il existe depuis un bon bout de temps. Mimi Pinson cajole ses clients comme au Mimi des Champs Elysées. stop. Le magasin de chaussures « Estève » en face de notre ancienne adresse : le 11, avenue Allal Ben Abdallah, local repris par « Al Massae », a été vendu. Toute une époque où nous prenions le temps de bavarder avec monsieur Amzalag, un homme charmant, un fils de Safi qui repose aujourd'hui en paix à Rabat, où il a investi sa fortune sans aller voir ailleurs. Contrairement à Max Benguigui, qui passe son temps entre la capitale, Paris et Tel-Aviv où il place son argent, dit-il, sans complexe au terrain Pex… stop. Potins sur un rocking-chair en rotin. Des nouvelles de Rachid Chenaf, ex-star de Rabat qui fut l'ami de James, Gaby, Kaki qui doit subir une opération de la cataracte et autres bons vivants. De retour à Rabat, Rachid nous a dit sur le portable que lui a prêté Rachid El Ofir, ex-gloire de Bruxelles qui a tenu à le faire parler, qu'il ne retrouvait plus les amis d'autrefois. Cher Chenaf, vous devriez savoir qu'il n'y a plus de repaire pour les anciens qui se retrouvent dans les enterrements et rarement en ville où les codes ont changé. Bon séjour. stop.