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Nouveau rapport de la BAD, de la Banque mondiale et du Forum économique mondial Éducation, femmes entrepreneurs, tourisme et commerce essentiels pour la compétitivité de l'Afrique
Les pays d'Afrique ont fait d'importants progrès dans l'amélioration de leurs économies ces dernières années, mais il est encore possible d'en faire bien davantage pour s'assurer que le taux de croissance élevée de ces derniers temps se maintient à l'avenir. Les gouvernements africains se doivent en particulier d'avoir une meilleure maîtrise des ressources de la région en s'intégrant à la sphère internationale du commerce et de la finance, en améliorant les systèmes d'éducation, en multipliant les possibilités de création d'entreprise pour les femmes et en développant les secteurs du tourisme. Ces conclusions viennent d'être publiées par la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement et le Forum économique mondial dans le cadre du dernier Africa Competitiveness Report de 2011. « Le rapport Africa Competitiveness Report de cette année est le troisième effort massif déployé par nos trois organisations pour positionner le continent dans un contexte international plus large et pour souligner les aspects importants du développement de la région, qui sont si cruciaux pour assurer une croissance soutenue et partagée pour les citoyens africains », selon Klaus Schwab, fondateur et directeur exécutif du Forum économique mondial. Le rapport conjoint est diffusé avant le Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 4 au 6 mai au Cap, en Afrique du Sud. Il présente une vision intégrée des difficultés politiques auxquelles sont confrontées les nations africaines dans leurs efforts pour se doter d'un socle de croissance et de prospérité durable. Le rapport comprend des profils détaillés de compétitivité, brossant un panorama complet des vecteurs de compétitivité dans chacun des pays couverts par le rapport. « L'engagement des gouvernements africains à faire des réformes favorables aux affaires et à favoriser le développement de compétences, le transfert de responsabilité en faveur des femmes ainsi que la diversification économique est un élément clé pour stimuler la compétitivité du continent. Cependant, cet engagement doit s'assortir d'un dialogue permanent avec le secteur privé et la société civile comme plateforme essentielle pour élaborer les solutions innovatrices indispensables à la transformation économique de l'Afrique », déclare Obiageli Katryn Ezekwesili, vice-président de la Banque mondiale pour la région de l'Afrique. Il s'agit de diversifier les produits et les marchés, d'améliorer les compétences en matière de gestion et l'enseignement supérieur, de faciliter la création d'entreprises pour les femmes, et d'engranger au maximum les fruits du tourisme. Pour Mthuli Ncube, économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement : « L'Afrique doit se concentrer sur des politiques et des stratégies susceptibles d'apporter une contribution décisive au redressement économique durable et à la croissance inclusive du continent, telles qu'un niveau d'éducation plus élevé débouchant sur une main-d'œuvre qualifiée et un développement de l'esprit d'entreprise, ainsi que des instruments financiers qui viennent étayer le développement dynamique du secteur privé, et l'intégration et le commerce régionaux ». Le rapport Africa Competitiveness Report 2011 est un outil d'une valeur qualifiée d'inestimable pour les responsables politiques, les stratégistes d'entreprise et d'autres acteurs clés ainsi qu'une lecture obligatoire pour tous ceux qui s'intéressent peu ou prou à cette région.