Une épicerie à l'Agdal à deux pas de Kays, qui expose des cageots de fruits et de légumes, considère les clients comme des « boujadi ». Sans respect pour les clients, elle refile des mandarines dont l'intérieur est d'une sécheresse déconcertante, quand le fruit n'est pas pourri même pas bon pour la poubelle… Des avocats au goût douteux et autres fruits de saison qui font perdre la raison aux clients conscients. Le service économique de Rabat-Salé doit tripler sinon augmenter son personnel pour faire face à cette vague de mépris pour les usagers qui n'épargne aucun quartier. Encore qu'à l'Akkari ou au Mellah, des vendeurs font le tri par respect envers les clients qui leur donnent à manger. stop. Les propriétaires de bateaux qui ont déserté le port de plaisance devenu de complaisance où tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, ont-ils vu venir les tempêtes ? En fait, ce port calme et sans « rawaj », contrairement à Saint Tropez ou à Marina Smir, est loin de l'Océan agité. En tous les cas, les places vides dans ce petit bijou du Bouregreg, font évidemment jaser les personnes qui traversent chaque jour le fleuve. A suivre. stop. Nos confrères d' « Al Bayane » qui s'est relooké de la une à la der rejoignent les combattants écologiques, en première page. Ce qui réconforte ceux qui n'ont jamais déposé les armes. Voici leur cri d'alarme : « Vivement la charte de l'environnement car nos villes sont de plus en plus asphyxiées, les habitants de plus en plus affectés et l'argent du contribuable de plus en plus engagé par les effets de la pollution. Dans les villes les plus exposées aux pollutions atmosphériques et maritimes, la population souffre de maladies respiratoires, voire de cancer. Les différentes études réalisées jusqu'ici montrent que l'axe Mohammédia-Safi reste la zone la plus polluée ». stop. A l'occasion du 8 mars, devenu fourre-tout où on offre aussi bien du saumon au restaurant à la femme éternelle, l'avenir de l'homme, disait le poète Aragon, que des foulards en soie à prix réduits, l'aéroport d'Agadir s'est transformé en hall d'accueil à la Hawaï. En effet, les touristes dames – seulement – ont été accueillies lundi dernier par des fleurs à l'aéroport d'Agadir Al Massira, à l'occasion de la journée mondiale de la femme. L'initiative a été prise par le Conseil régional du tourisme d'Agadir Souss-Massa-Draa. L'objectif est de sensibiliser les associations professionnelles sur l'importance de cette journée. Bonne initiative qui pourrait se renouveler plusieurs fois par an et pas uniquement le 8 mars. Aux femmes, aux hommes, aux petits, aux grands et aux moins grands. Les fleurs c'est pas ce qui manque dans le Souss-Massa-Draâ riche aussi bien en tomates et en gueraâ qu'en roses, en marguerite ou en capucine. stop. Encore un air qui nous vient d'ailleurs et qui révèle des chiffres qui ont fait l'objet d'une enquête dont on ne connaît pas exactement les paramètres. C'est ce qui ressort de la dernière enquête de Bayt.com. Cette dernière révèle, notamment, que les salariés les moins bien payés sont ceux qui résident dans les pays d'Afrique du Nord tels que l'Algérie, l'Egypte et le Maroc. En effet, la dernière enquête a indiqué que 40% des personnes interrogées au Maroc perçoivent un salaire de moins de 500 dollars par mois. Seulement 2% des salariés au Maroc gagnent plus de 8.000 dollars par mois. L'enquête s'est également penchée sur le pourcentage des salariés qui épargnent de l'argent chaque mois. Les résultats ont montré qu'une forte proportion de 51% des Marocains ne parviennent pas à épargner de leur salaire mensuel. Concernant l'état actuel du marché de l'emploi au Maroc, 28% des 452 personnes interrogées se disent optimistes et estiment que l'année prochaine sera meilleure en termes d'emploi. Enfin, ce qui étonne c'est que les nôtres – les médias dans l'immédiat – prennent ces enquêtes et ces sondages - Nielson notamment qui arrive en retard – pour argent comptant. stop. Quand une ville comme Errachidia rend hommage au cinéaste Ahmed Maânouni, on a envie de dire « Alyam Alyam » quand on sait qu'il n'y a même pas de salle de cinéma dans cette grande cité qui était une grande oasis aux portes du désert il n'y a pas très longtemps. Un peu comme Ouarzazate, temple de tournage où l'on fabrique des statues antiques et des rois mages et où il n'y a pas une salle de projection qui fait honneur au cinéma. Bravo quand même pour les hommages rendus loin des mondanités, des buffets remplis de sucreries et de fromage. stop. La télévision cède beaucoup de terrain à You tube alik et aux performances de l'Internet en général. Mais les gens d'ici attendent beaucoup de la réalité locale qui n'est pas encore à portée de main. Tandis que le vieux continent qui continue à nous fasciner offre à chaque instant des images, dès le matin, qui n'attendent plus le cérémonial du JT de 20 heures. Aujourd'hui, les terriens se font leur propre journal, grâce à la souris qui leur rapporte les préoccupations de la Maison Blanche ou l'historique du parc Montsouris. stop. Encore une tentative d'évasion de la prison centrale de Kénitra. Moins spectaculaire que celle des détenus de la même Salafia Jihadia qui avaient creusé un tunnel et qui ont été arrêtés par la suite un à un. Mais pourquoi la prison centrale qui revient dans l'actualité et non pas le pénitencier de Aïn Moumen ? C'est que la centrale de la capitale du Gharb date des temps anciens. Devenue obsolète, cette prison, qui n'a pas été réaménagée, laisse la porte ouverte à toutes les évasions. Car on ne nous rapporte pas toutes les invasions. Sauf quand il s'agit d'un groupuscule qui fait parler de lui. Pour la petite histoire, il y a des détenus qui se paient une virée dans le Kénitra by night et qui retournent dans leur cellule après avoir fait la java. Enfin, s'il y avait moins de monde à la prison de Kénitra, il y aurait moins de candidats à la sortie sans permission. La prison centrale porte un lourd fardeau. stop. Georges Soros, le grand spéculateur qui a failli ruiner la Cour d'Angleterre que notre confrère de Casablanca, spécialisé dans les chiffres et les titres accrocheurs, voue aux gémonies, a été traité d'hypocrite dans une page entière du « Soir ». L'article signé Gérard Horny Slate ne fait pas dans la confusion. Il est très explicite. Ça nous réconforte dans notre position sur ce monsieur qui a failli conseiller le Maroc dans les années 90. On ne dira pas qu'on est des rabat-joie qui passent leur temps à écouter Najwa Fouad. stop. A Casablanca, la concurrence dans le milieu de la restauration se passe dans la bonne joie. Chacun y va de sa petite musique sans manger du voisin qui le rend bien. A Gauthier où Jean-Paul Gaulthier n'a pas encore donné un défilé un 14 ou 30 juillet, des fins gourmets se régalent avec une cuisine de France en demandant à chaque fois la suite. Dans cet établissement à la bonne franquette, on sert des plats qui donnent envie de revenir. Bienvenue à tous les cuisiniers qui apportent leur savoir-faire sans prétention et sans jouer les cordons-bleus du Michelin. stop. Hexagone. Potins. Gad El Maleh sort avec Mlle Drucker, du pain béni pour sa carrière, Ruquier remplace Fogiel – bonnet blanc et blanc bonnet, Ali Soumaré (PS) a un casier judiciaire vierge, Malek Boutih dans les filets de Gérard Longuet, ex-taulard… etc. etc. A la veille des régionales, on noie le poisson comme on peut. stop.