«Les Etats-Unis sont déterminés à clore la question du Sahara, nous espérons que l'anniversaire de la Marche Verte de cette année sera l'occasion de célébrer la fin de ce conflit (NDLR : sur le Sahara marocain) une bonne fois pour toutes». Cette déclaration, prononcée avec une grande assurance par Omar Hilale devant les caméras de nos confrères de Medi1 TV, en marge de la réunion semestrielle du Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain, témoigne de la confiance croissante dont jouit la diplomatie marocaine, dopée par la dynamique de conquête du Royaume sur la scène internationale. Après la reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur le Sahara et les déclarations de Marco Rubio, soulignant le soutien de Donald Trump à cette même souveraineté, les Etats-Unis ont réitéré leur engagement à «faciliter activement» l'arrivée vers «une autonomie réelle». De son côté, Staffan de Mistura, qui avait jusqu'alors pris soin de modérer ses propos depuis sa nomination en 2021, est enfin sorti de sa coquille, appelant à saisir le «nouvel élan» diplomatique pour en finir avec un dossier qui n'a que trop duré. Parallèlement à ces avancées, à l'Est du Royaume, ça panique, ça improvise, ça s'enlise. À court d'options, le régime algérien enchaîne les bourdes diplomatiques, à l'image de la décision d'expulser douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter le territoire algérien. Cette mesure, justifiée par l'arrestation d'un agent consulaire algérien en France, masque en réalité un malaise profond lié au recentrage de la position de Paris sur la question du Sahara marocain. Peu importe... l'idée c'est que, depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent sur l'éventualité de l'abandon de la MINURSO et de la mise à l'écart de De Mistura. Des bruits de couloir complètement dérisoires tant l'évolution du dossier les a relégués au second plan. Et après plusieurs années de souffrance, le Maroc a enfin compris que le dossier se gère dans des salons, outre ceux de l'ONU. La victoire, aujourd'hui, semble élémentaire, chers détracteurs...