Depuis des décennies, l'Algérie instrumentalise sans relâche un conflit artificiel qui aurait dû, sous le poids du temps et de la vérité historique, s'éteindre de lui-même : celui du Sahara marocain. Trop de patience, trop de silence. Alors que les grandes puissances du monde ont, l'une après l'autre, clarifié leur position, l'ONU n'a désormais plus le luxe de l'ambiguïté. Elle se doit d'assumer, sans détour ni complaisance, son rôle historique : rendre justice à la souveraineté marocaine, bafouée par des décennies de manœuvres dilatoires. Or il est des conflits que l'histoire aurait dû ensevelir, si ce n'était l'acharnement cynique de certains régimes. Le dossier du Sahara marocain en est l'exemple le plus éclatant : plus de quarante ans d'intrigues, de duplicité et d'aveuglement volontaire ont figé une situation absurde, nourrie non par l'aspiration des peuples, mais par les intérêts étroits d'un pouvoir algérien en quête d'alibis. Dès l'origine, le conflit n'a jamais été une noble quête d'autodétermination. Il est né d'une stratégie froide : celle d'un régime algérien incapable de surmonter ses propres fractures, préférant brandir l'illusion d'un ennemi extérieur pour dissimuler ses échecs politiques, économiques et sociaux. Maroc-Algérie : deux visions, deux destins À l'heure où le Maroc enracine méthodiquement sa souveraineté et élargit son influence internationale, l'Algérie s'enlise dans ses contradictions, ballottée entre dérives diplomatiques, échecs stratégiques et gesticulations numériques. Deux trajectoires irréconciliables s'écrivent sous nos yeux. Aussi la semaine dernière en a-t-elle été l'illustration éclatante : les déplacements de Nasser Bourita, rythmés par les sourires et les victoires diplomatiques, ont mis en lumière l'écart abyssal entre un Royaume maître de son destin et un voisin prisonnier de ses vieux démons. Plutôt que d'œuvrer à la paix et à l'intégration régionale, Alger a fait le choix de la division : fabriquer de toutes pièces un séparatisme de procuration, ériger les camps de Tindouf en instruments de chantage diplomatique, et transformer le front Polisario en bras armé de ses ambitions régionales. Cette stratégie, fondée sur la manipulation et le cynisme, n'a accouché que de drames humains. À Tindouf, des milliers de Sahraouis sont retenus en otages, privés de liberté, d'identité et d'avenir, pendant que l'intégration économique, pourtant vitale pour le Maghreb, reste prisonnière de l'aveuglement algérien. Le contraste n'a jamais été aussi saisissant. Tandis que le Maroc poursuit son ascension, affirmant sa souveraineté et son rayonnement, l'Algérie s'enfonce, enfermée dans ses réflexes de nuisance et dans l'incapacité d'offrir à ses citoyens une perspective d'avenir. LIRE AUSSI : Sahara : Washington scelle la victoire diplomatique du Maroc Dernière preuve de la dynamique marocaine : la signature à Paris d'un accord historique transférant à Rabat la maîtrise exclusive de ses cartes marines. Une étape souveraine majeure. Désormais, les données stratégiques — des profondeurs marines aux routes de navigation — sont sous contrôle exclusif marocain. Plus aucun trait ne sera tracé sur les mers marocaines sans que Rabat n'en soit l'auteur et le garant. Ce n'est pas qu'un transfert technique ; c'est une affirmation géopolitique forte, à l'heure où la maîtrise des mers devient un levier décisif de puissance. Ce renforcement des capacités maritimes propulsera également le Maroc au premier plan des instances internationales spécialisées, lui conférant une légitimité accrue pour défendre ses intérêts, notamment dans l'Atlantique sud, dont la richesse en ressources naturelles suscite toutes les convoitises. Pendant ce temps, l'Algérie, elle, s'enlise dans une spirale inquiétante. Dernier épisode en date : l'arrestation par la police française d'un diplomate algérien, accusé d'avoir enlevé un opposant sur le sol français. Une affaire grave, révélatrice d'un régime qui, au lieu de construire, exporte ses méthodes liberticides. À cela s'ajoute une révélation autrement plus grave : selon le Washington Post, l'Iran soutient désormais directement le Front Polisario. Des centaines de combattants sahraouis auraient été formés en Syrie sous l'égide de Téhéran selon la même source. Cette alliance toxique achève de discréditer un régime algérien déjà fragilisé sur la scène internationale. Sur la scène internationale, l'ONU, elle-même, piétine, freinée par les manœuvres dilatoires d'un Etat plus prompt à entretenir l'instabilité qu'à relever ses propres défis internes. Mais les temps changent. Aujourd'hui, le réalisme a fini par gagner. L'initiative marocaine d'autonomie, saluée comme sérieuse, crédible et réaliste par une large majorité d'Etats, s'impose aujourd'hui comme la seule voie possible pour une paix durable. Ce n'est plus une option parmi d'autres : c'est l'unique solution pour garantir la souveraineté du Royaume et répondre aux aspirations légitimes des populations locales à la stabilité, au développement et à la dignité. Face à cette évidence, l'ONU ne peut plus se réfugier derrière de faux équilibres diplomatiques.Il est temps de cesser d'entretenir une neutralité de façade et d'affronter la vérité avec courage : le conflit du Sahara n'est pas l'héritage d'une décolonisation inachevée, mais le produit d'une instrumentalisation cynique par un régime algérien à bout de souffle. Un régime qui préfère financer des campagnes de propagande séparatistes plutôt que d'investir dans l'éducation, qui arme des milices plutôt que de construire des écoles, et qui entretient l'illusion d'une cause pour masquer l'effondrement de son propre modèle. Les signaux de Washington : Un tournant historique Pendant que le Maroc, dans un mouvement aussi calme qu'irréversible, affirme sa souveraineté et raffermit ses alliances, les Etats-Unis, eux, dissipent toute ambiguïté. À la demande directe du Secrétaire d'Etat Marco Rubio, Staffan de Mistura, envoyé des Nations Unies pour le Sahara, a été convoqué en urgence par le Département d'Etat. Lisa Kenna, haute responsable des affaires politiques, lui a signifié, sans détours ni formules creuses, que l'administration Trump renouvelle son soutien total à l'initiative marocaine d'autonomie, reconnue comme la seule et unique voie sérieuse vers une solution définitive. À Alger, le coup a été rude. Mais au lieu de l'éclat habituel des protestations outrées, ce fut le silence gêné d'un régime acculé. Pas de rappel d'ambassadeur, pas d'ultimatums enfiévrés, seulement un laconique et pathétique « Nous avons pris acte ». L'Algérie sait qu'elle n'a aucune arme à opposer aux Etats-Unis ; elle sait surtout que le gaz, son éternel levier de chantage, ne pèse rien face à Washington. À Washington, le front américain se durcit. À l'initiative du député Joe Wilson, le Congrès lance une procédure pour inscrire le Polisario -proxy algérien- sur la liste noire des organisations terroristes. Dès lors, toute perspective de négociation sérieuse s'effondre. Comment dialoguer avec une entité qui, demain, pourrait porter officiellement l'étiquette infamante de terrorisme ? Le rideau se lève : l'Algérie, qui croyait manœuvrer dans l'ombre, se retrouve exposée dans sa solitude, son isolement et ses propres dérives. Face à l'évidence, Alger déraille. Dépourvu d'arguments, le régime s'enfonce dans le ridicule d'une pseudo-guerre électronique. La chaîne Ennahar jubile en annonçant un « immense triomphe » : le piratage… d'un site de sécurité sociale marocain, grotesquement pris pour un ministère stratégique. Après avoir vu ses relais de propagande bannis des grandes plateformes, Alger trouve dans le sabotage dérisoire d'archives sociales son dernier refuge. Triste symbole d'une chute intellectuelle et stratégique sans retour. Et pour toute gloire, un titre triomphal : « Ils ont eu leur réponse ». Une réponse qui n'est qu'un aveu d'échec, un symptôme supplémentaire du naufrage d'un régime qui n'a plus ni vision, ni souffle, ni légitimité. Et comme un dernier soubresaut avant la tenue du Conseil de sécurité consacré au Sahara, à quelques heures seulement, l'Algérie, furieuse de l'arrestation à Paris de son vice-consul impliqué dans l'enlèvement de l'opposant Amir Dz, a riposté dans une fébrilité maladroite en expulsant douze employés de l'ambassade de France, tous issus du ministère de l'Intérieur. Cette France même qui présidera le Conseil. Et pendant que le Maroc investit, construit, sécurise ses frontières terrestres et maritimes, rayonne et inscrit son avenir dans l'histoire, l'Algérie s'épuise dans ses rancunes, ses manœuvres d'un autre temps et ses illusions perdues. Le monde avance. Alger, elle, s'Isole, immobile, spectateur amer de son propre effacement. Sahara marocain : le temps de l'Histoire, le temps du courage La dynamique diplomatique s'intensifie. Alors que la France s'apprête à prendre la présidence du Conseil de sécurité, Paris et Rabat renforcent leur coordination dans une parfaite synchronisation. Après son passage remarqué à Washington, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères du Maroc, est attendu à Paris le 14 avril pour un entretien stratégique avec son homologue français Jean-Noël Barrot. Simultanément, Bruno Retailleau, ministre français de l'Intérieur, sera reçu à Rabat pour des discussions de haut niveau. Ces échanges bilatéraux, hautement symboliques, interviennent à un moment clé : l'ouverture imminente de nouvelles négociations aux Nations Unies sur le dossier du Sahara marocain. Dans ce contexte de tensions exacerbées, Paris est ainsi appelé à jouer un rôle décisif. Le Conseil de sécurité se retrouve ainsi placé au pied du mur : consacrer la victoire du réalisme et de la légitimité, ou prolonger une anomalie historique au bénéfice d'un régime qui n'a jamais œuvré que pour saboter la paix régionale. Le choix est simple, mais il est lourd de conséquences. Face à l'agitation vaine d'Alger, le Maroc reste fidèle à sa vision de développement, de stabilité et de paix. Solidement ancré dans la légalité internationale, le Royaume avance, sûr de son droit, fort de ses alliances, confiant dans la justice de sa cause. Pendant que le Maroc construit, sécurise ses mers, développe son Sahara et consolide sa souveraineté, l'Algérie gesticule, s'agite et s'enfonce. À chacun son destin : l'un trace son chemin avec fermeté et clarté, l'autre trébuche dans ses chimères et ses rancunes. L'Histoire n'attend pas ceux qui s'agitent, elle couronne ceux qui bâtissent. Le Maroc, dans la sérénité de sa marche, dessine son avenir. L'Algérie s'accroche aux débris d'une stratégie dépassée. Le Sahara est marocain. Il l'a toujours été. Il le restera. L'Histoire l'a consacré. À l'ONU désormais d'avoir le courage de suivre cette vérité. Le Conseil de sécurité est aux portes d'une décision historique : tourner la page d'une injustice ancienne ou continuer de nourrir des illusions entretenues par un régime sans projet. Le temps du choix est arrivé. Il est temps enfin de clore le dossier du Sahara marocain par la victoire du réalisme. Il est temps donc pour l'ONU d'agir, de faire primer le droit sur les manipulations, la stabilité sur l'agitation, la paix sur l'instrumentalisation. Il est temps de rendre justice à l'Histoire, de réparer l'injustice infligée au Maroc depuis tant d'années, et de refermer, enfin, cette parenthèse douloureuse par une décision claire, ferme et définitive. Par ce que ne l'oublions pas : L'avenir appartient à ceux qui bâtissent. Le Maroc l'a compris depuis longtemps. Il appartient désormais à l'ONU de ne pas rester à contretemps de l'Histoire. Le Maroc a gagné. Il reste à l'ONU de l'écrire noir sur blanc.