L'Assemblée générale des Nations Unies a, une fois de plus, servi de scène à l'Algérie pour réciter, avec une constance déconcertante, son discours habituel de manipulation bien rôdé. Fidèle à ses contradictions et à ses manœuvres dilatoires, Alger, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a déployé un impressionnant arsenal de démagogie pour brouiller les pistes sur le conflit du Sahara marocain. Avec l'arrogance d'un acteur rompu aux esquives diplomatiques, Attaf a rejeté toute idée de participation aux négociations directes autour du Sahara marocain, tout en affichant une posture absurde de déni vis-à-vis des responsabilités historiques de l'Algérie. Comme si cela ne suffisait pas, il a, dans un geste paradoxal, appelé à des pourparlers directs entre le Maroc et le Polisario. Rien que ça ! Pourtant, il est de notoriété publique que l'Algérie est non seulement impliquée, mais qu'elle est au coeur même de ce conflit créé et monté de toutes pièces par ses soins. Ainsi Alger, une fois de plus, a tenté de se soustraire à ses responsabilités en prétendant ne pas être « concernée » par cette question. Une affirmation fallacieuse et un mensonge éhonté qui masquent habilement des décennies de manigances. Or cette stratégie algérienne n'est que de la poudre aux yeux, destinée à cacher le rôle pivot que joue l'Algérie dans la déstabilisation de la région. Pour ne pas changer, dans son discours, Attaf a encore invoqué la rhétorique usée de la « décolonisation« , tentant ainsi de détourner l'attention de la communauté internationale. Il a donc accusé le Maroc de vouloir imposer un « fait accompli colonial » en manipulant le temps et les faits, et en orchestrant ce qu'il qualifie de « manœuvres vaines« . Mais cette accusation n'est rien d'autre qu'une diversion, soigneusement orchestrée pour camoufler le rôle prépondérant de l'Algérie dans le blocage du processus de paix. En se cachant derrière la question « décoloniale », Alger tente d'exploiter une rhétorique émotionnelle qui, en vérité, n'a plus rien à voir avec la réalité actuelle du terrain. Aussi le discours d'Attaf, derrière ses prétendues « grandes déclarations », cache-t-il une intention claire : maintenir le statu quo et prolonger un conflit qui est politiquement avantageux à l'Algérie. Autrement, si celle-ci avait véritablement un intérêt dans une solution politique pacifique, elle ne rejetterait pas en bloc l'idée des « tables rondes » — le seul cadre de discussion inclusif capable de faire progresser les négociations. En affirmant soutenir les efforts de l'ONU tout en se refusant à participer activement aux discussions, l'Algérie pratique une diplomatie de l'obstruction, usant de subterfuges pour retarder une solution qu'elle sait pourtant inévitable : l'autonomie sous souveraineté marocaine. Recadrage du Maroc et une Algérie mise à nu Face à l'hypocrisie évidente de l'Algérie, Omar Hilale, Représentant permanent du Maroc à l'ONU, a effectué un recadrage magistral, d'une précision chirurgicale, exposant avec finesse et clarté le rôle déstabilisateur d'Alger. Loin de se contenter de dénoncer l'implication d'Alger dans le conflit du Sahara marocain, le diplomate marocain a brillamment démontré que ce voisin de l'est est non seulement l'instigateur de cette crise, mais également une force majeure de déstabilisation dans toute la région du Sahel. Par son soutien actif au Polisario, l'Algérie contribue à la prolifération des groupes armés et terroristes, exacerbant une situation sécuritaire déjà précaire dans une zone géostratégique cruciale pour l'Afrique de l'Ouest. LIRE AUSSI : Le Maroc avant tout, nous sommes tous concernés De fait, Omar Hilale a souligné que l'Algérie, en prétendant jouer les défenseurs de la décolonisation, est en réalité l'un des principaux facteurs d'instabilité dans la région, alimentant des conflits qui minent les efforts de paix et de développement dans la zone. Le soutien constant d'Alger à des mouvements séparatistes comme le Polisario n'est pas une simple posture politique : il s'agit d'une stratégie délibérée visant à maintenir la région dans un état de fragmentation et d'insécurité. D'ailleurs, les camps de Tindouf, où sont établies les bases du Polisario, sont devenus de véritables foyers d'extrémisme, liés à des groupes terroristes opérant dans le Sahel. Cette collusion entre séparatistes et extrémistes a été mise en lumière par le diplomate marocain, qui a rappelé avec force que l'Algérie est loin d'être un observateur passif, mais bien l'acteur principal dans cette dynamique de déstabilisation. L'évidence même est que le rôle de l'Algérie en tant que bras armé de la déstabilisation régionale n'est un secret pour personne. Depuis les années 1970, Alger n'a cessé de financer, armer et abriter le Polisario, transformant ce groupe en un instrument de son propre agenda hégémonique. Tout le monde le sait, tout le monde le voit, mais l'Algérie persiste à jouer la carte de l'hypocrisie. Cette politique est un levier utilisé pour nuire au Maroc et, par extension, s'imposer comme une puissance influente dans la région. Cependant, cette manipulation a un prix lourd pour la stabilité du Maghreb et du Sahel. Alors que les tensions s'aggravent et que les crises sécuritaires se multiplient, il devient de plus en plus difficile pour l'Algérie de masquer son rôle de pyromane diplomatique derrière ses discours prétendument neutres. Un régime piégé par ses propres contradictions Le régime algérien incarne des contradictions profondes qui révèlent la véritable nature de sa politique. D'un côté, il se proclame ardent défenseur du droit à l'autodétermination, et de l'autre, il maintient des milliers de Sahraouis dans les camps de Tindouf, dans des conditions déplorables, leur refusant toute forme de liberté réelle. De fait, l'Algérie manipule sans scrupules ces populations vulnérables, les utilisant comme des instruments dans un jeu géopolitique cynique, dont l'unique objectif est de renforcer son propre agenda stratégique. Dans ce sens, le Polisario, loin d'être un acteur autonome, n'est en réalité qu'un pantin aux mains d'Alger, qui orchestre dans l'ombre ses actions tout en prétendant être étrangère à ses manœuvres. Ce double langage est symptomatique d'un régime qui préfère manier la désinformation et les manipulations, plutôt que de faire face à la vérité. En conséquence, par son contrôle direct sur le Polisario et sur les camps de Tindouf, Alger montre bien qu'elle instrumentalise cette crise pour servir ses propres intérêts régionaux. En dépit de ses prétentions, elle ne cesse de manœuvrer dans une incohérence flagrante. Se présentant comme championne des droits des peuples, elle refuse d'admettre les aspirations légitimes du Maroc à une solution pragmatique et durable pour le Sahara. Sa rhétorique « décoloniale » sert de masque à une politique qui continue de priver les Sahraouis de toute autonomie réelle, les maintenant sous une surveillance stricte. Cette hypocrisie s'explique par la nature même du régime algérien, qui s'appuie, depuis des décennies, sur une hostilité méthodique et chronique envers le Maroc. Cette confrontation lui sert de bouclier pour détourner l'attention de ses échecs internes, économiques et sociaux. D'autant plus que cette stratégie, qui repose sur l'obstruction systématique et le refus de dialogue est une manœuvre consciente, visant à maintenir le Maroc dans une impasse diplomatique, tout en dissimulant les faiblesses structurelles d'Alger. Mais pendant que le Royaume avance avec un plan d'autonomie crédible, plébiscité par la communauté internationale, l'Algérie, elle, reste ancrée dans des tactiques dilatoires et des discours vides de sens. Ce conflit prolongé lui permet de légitimer sa mainmise sur le pouvoir en entretenant un climat de tension, indispensable à la survie de son régime. Il faut bien le dire : l'Algérie ne cherche pas la paix, et cela devient de plus en plus évident. Bien au contraire, elle est la première bénéficiaire d'une région en proie à l'instabilité. Chaque pas vers une solution au Sahara marocain met à nu la faiblesse et l'isolement de l'Algérie sur la scène internationale. En nourrissant ainsi un conflit qui dure depuis presque cinq décennies, elle espère préserver une illusion de puissance régionale. Cependant, cette politique d'obstruction lui revient comme un boomerang. De plus en plus de voix au sein de la communauté internationale dénoncent cette stratégie dangereuse, voyant clairement qu'Alger préfère alimenter les tensions plutôt que d'œuvrer pour la paix. La réalité en marche Aujourd'hui, la communauté internationale commence à voir à travers les subterfuges d'Alger. De plus en plus de pays et d'organisations internationales comprennent que le véritable blocage vient de l'Algérie, et non du Maroc. Le Royaume, avec son plan d'autonomie conforme au droit international, propose une solution réaliste et sérieuse pour clore ce conflit. Pendant ce temps, l'Algérie, fidèle à sa stratégie de diversion, rejette systématiquement toute forme de dialogue, préférant se draper dans une rhétorique usée et contradictoire. Bien entendu, elle peut bien continuer à brandir la bannière de la décolonisation et du droit à l'autodétermination, mais la réalité finit toujours par s'imposer. Derrière ces discours grandiloquents se cache une politique de blocage systématique, qui trahit les véritables intentions du régime. Une solution pacifique et durable pour le Sahara mettrait en lumière le rôle déstabilisateur de l'Algérie dans la région, une vérité qu'elle cherche à tout prix à dissimuler. Désormais le réveil est inéluctable. notre voisin de l'est peut continuer à jouer la carte de la victimisation, à se poser en spectateur d'un conflit qu'il a pourtant créé et nourri. Mais cette mascarade touche à sa fin. Le monde ouvre les yeux sur les manipulations algériennes, sur son double jeu cynique, et sur ses tentatives désespérées de maintenir une situation de crise pour satisfaire ses propres intérêts géopolitiques. Refusant obstinément de s'engager dans des négociations directes, elle préfère entretenir un statu quo qui ne sert que ses propres intérêts, tout en nuisant gravement aux perspectives de paix et de développement dans la région. Le Maroc, quant à lui, avance avec calme et confiance, offrant des solutions réalistes et tournées vers l'avenir, pendant que l'Algérie s'accroche à des discours poussiéreux et des tactiques d'un autre âge.