L'annonce récente par la France de son soutien au plan d'autonomie marocain pour le Sahara a suscité une réponse virulente de l'Algérie, qui a exprimé sa « profonde désapprobation » via l'agence officielle APS. Cette réaction révèle surtout l'isolement politique d'Alger sur la scène internationale concernant cette question cruciale. Le soutien croissant de la communauté internationale au plan marocain, considéré comme réaliste et pragmatique, souligne l'incapacité de l'Algérie à proposer une alternative crédible. Au lieu de chercher une solution constructive, Alger persiste dans une posture de blocage, au détriment des Sahraouis et de la stabilité régionale. Pour preuve, le communiqué algérien qualifie la décision française d'« inattendue, inopportune et contre-productive ». Pourtant, cette réaction occulte délibérément le contexte géopolitique actuel, marqué par les efforts constants du Maroc pour résoudre ce conflit qui dure depuis des décennies. Accuser la France de « calcul politique douteux » est non seulement incohérent, mais aussi hypocrite, venant d'un pays qui a toujours soutenu les séparatistes du Polisario pour des raisons purement géostratégiques. L'Algérie et la rhétorique coloniale En évoquant les « puissances coloniales », l'Algérie cherche à raviver des sentiments anti-colonialistes anachroniques, déconnectés de la réalité actuelle. Le plan d'autonomie marocain propose un compromis respectant la souveraineté marocaine tout en garantissant une large autonomie aux populations sahraouies. En s'opposant à ce plan, l'Algérie maintient un statu quo qui ne sert que ses propres ambitions régionales. D'autant plus, l'Algérie prétend que le soutien français « pervertit » le processus de décolonisation du Sahara. En réalité, c'est l'entêtement algérien qui entrave les efforts de paix internationaux. Le plan d'autonomie marocain bénéficie d'un large soutien de la communauté internationale, y compris des membres influents du Conseil de sécurité de l'ONU. En soutenant ce plan, la France s'aligne avec une solution viable et soutenable, contrairement à l'Algérie qui reste figée dans une rhétorique passéiste et sans issue. Ainsi la réaction algérienne à la décision française de soutenir le plan d'autonomie marocain pour le Sahara démontre un refus obstiné de faire face à la réalité. En s'opposant à une solution pragmatique et largement soutenue, l'Algérie montre son incapacité à évoluer et à contribuer positivement à la paix et à la stabilité régionales. Le plan d'autonomie marocain, appuyé par la France, représente une avancée significative vers une résolution pacifique et durable de ce conflit, tandis que l'Algérie persiste dans une opposition stérile et contre-productive.