Conflit du Sahara : 10 revers diplomatiques isolent l'Algérie et sonnent le glas de son protégé    Ghita Mezzour retrouve l'entrepreneuriat    Sound Energy recentre ses activités sur Sidi Mokhtar après la vente de sa filiale    CMGP signe une entrée fracassante à la Bourse de Casablanca    Cour des comptes : Les indicateurs macroéconomiques rééquilibrés    L'AMMC transmet au ministère public un dossier sur la manipulation des cours de la bourse    Véhicules et engins des collectivités territoriales: Un pilier aux usages détournés    SILEJ 2024 : l'Agence Bayt Mal Al Qods Acharif lance « Hayya », une application dédiée au patrimoine de la ville sainte    Benatia en guerre avec l'administration    Idrissi vs Díaz : Deux Lions pour un trophée !    CAF Awards 2024: Les stars marocaines cherchent à inscrire leur nom en lettres d'or    Rachid Hamouni, président du GPS, interpelle le gouvernement    Les prévisions du lundi 16 décembre    OMPIC : hausse fulgurante des brevets d'origine marocaine    Football : les Lionnes de l'Atlas confirment leur rang africain    Revue de presse de ce lundi 16 décembre 2024    Coupe de la CAF : victoire à domicile de la Renaissance de Berkane sur le Stade Malien    Selon Bloomberg, le Polisario veut «accentuer sa lutte» contre le Maroc, au risque de provoquer la chute de son mentor algérien    Attijariwafa Bank prépare-t-il une nouvelle étape dans son expansion régionale avec l'acquisition de Société Générale Mauritanie ?    Les professionnels du tourisme de Montpellier explorent le potentiel de la Région Fès-Meknès    Le Roi Mohammed VI et son rôle majeur dans la question du Sahara : transformations diplomatiques et stratégiques en 2024    Réunions lundi à Marrakech du Comité exécutif de la CAF et des présidents des 54 associations membres    L'Algérie accuse Paris de "projets hostiles"    The Capitol institute met en avant la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en appui à la souveraineté du Maroc sur son Sahara    La «bêtise» de Aziz Ghali n'est que le reflet de la lente agonie de l'AMDH, et c'est probablement une bonne nouvelle    Niger: 39 villageois tués dans une double attaque près du Burkina Faso    LdC CAF : Le Raja essuie une nouvelle défaite en s'inclinant face au Mamelodi (0-1)    UFC: Encore une défaite humiliante pour Ottman Azaitar    Palestine : L'ONU appelle à un cessez-le-feu et à la libération des otages    Israël ferme son ambassade à Dublin    Un sommet pour sensibiliser et agir    La santé va mal !    À Rabat, la communauté syrienne remercie le Maroc pour avoir soutenu les aspirations démocratiques de leur peuple    Les failles de l'enseignement supérieur privé selon la Cour des comptes    Cour des comptes : la généralisation du préscolaire peine à se concrétiser    Remise des prix aux lauréats de la 22è édition    Casablanca à l'heure du SILEJ 2024    Amina Alami Mesnaoui : «Le livre papier est irremplaçable»    MAGAZINE : Mustapha Hafid, l'heure du pro    Exposition : Splendeur et intemporalité de Tanger    Festival : FIFM et le droit de revirement    Décès de l'acteur égyptien Nabil El-Halfawy    Les audits accablants des comptes des partis politiques démontrent la nécessité d'un choc réformateur    Santé mentale : la Cour des Comptes pointe des problèmes structurels    La COP 16 adopte 35 résolutions pour lutter contre la désertification    "La Vérité perdue" de feu Mustapha Alaoui, présentée lors d'un hommage à Rabat    Le Mali, le Niger et le Burkina jugent « irréversible » leur retrait de la Cedeao    DSK : "La France a plus besoin du Maroc que l'inverse"    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Elevage : 8 opérateurs contrôlent 75% des parts de marché (Conseil de la Concurrence)
Publié dans L'opinion le 09 - 12 - 2024

Le Conseil de la concurrence a rendu un avis très critique sur la situation du marché des aliments composés qui demeure très concentré. Huit opérateurs contrôlent 75% des parts de marché. Détails.
Selon un avis du Conseil de concurrence publié le vendredi 6 décembre, 75% du marché des aliments composés est contrôlé par 8 entreprises sur les 48 opérant dans ce secteur. De plus, deux grands groupes se partagent à eux seules la moitié des parts de marché.
Cette situation résulte, selon la même source, "d'une reconfiguration du marché, où de nombreuses entreprises ont disparu au fil du temps, depuis la création des premiers provendiers dans les années 1940 à aujourd'hui, tandis que d'autres ont procédé à des opérations de concentration économique afin de bénéficier d'économies d'échelle significatives.
"En revanche, cette domination par quelques acteurs majeurs peut limiter la diversité et l'innovation sur le marché et avoir des répercussions sur les éleveurs, principaux consommateurs des aliments composés", rappelle le régulateur dans son rapport, ajoutant que "la domination par un nombre restreint de fournisseurs peut réduire les options disponibles et conduire à des prix moins compétitifs".
Cette concentration a réduit la compétitivité du secteur, et entraîné une réduction de l'offre disponible au détriment des consommateurs, principalement les éleveurs de bétail. En fait, l'industrie des aliments composés au Maroc est confrontée à la sous-utilisation de ses capacités de production.
Le rapport note que le marché fonctionne bien en deçà de son potentiel, exploitant moins de 60% de ses capacités installées. "Cette sous-utilisation a un impact direct sur les prix de vente des produits, car les coûts fixes, liés à l'amortissement des installations et des équipements, doivent être répartis sur une production réduite, ce qui augmente les coûts unitaires", poursuit la même source, ajoutant que plusieurs facteurs contribuent à cette situation. En fait, la demande fluctuante pour les aliments composés, influencée par des variables économiques et climatiques, limite la capacité des fabricants à opérer à plein régime.
Les variations saisonnières dans les besoins des éleveurs, en raison des cycles de reproduction et des conditions météorologiques, ajoutent une couche supplémentaire de complexité. Pendant certaines périodes de l'année, la demande peut chuter de manière significative, laissant les capacités de production largement sous-exploitées.
Cette situation de concentration délétère aux prix des aliments composés est exacerbée par les aléas géopolitiques mondiaux et la situation climatique. Chose qui s'est répercuté sur les prix des aliments composés qui ont augmenté d'environ 45% entre 2018 et 2023.
Le Conseil souligne la nécessité de prendre des mesures pour renforcer la concurrence et offrir davantage d'opportunités pour l'innovation et la diversification sur le marché.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.